Kasaï Oriental: la campagne de riposte contre la rougeole débute le 28 mars
Au cours d’une réunion tenue, lundi 21 mars, le ministre provincial de la santé a annoncé une campagne de riposte contre la rougeole dans dix-huit zones de santé de la province du Kasaï Oriental à partir du 28 mars.
Il a affirmé, au cours de la même réunion, que le gouverneur de la province a débloqué 50 000 USD pour la prise en charge gratuite des victimes et 10 millions FC (environ 11 000 USD) sur les 500 000 USD attendus pour la campagne de vaccination.
Il a aussi indiqué que d’autres fonds devraient être mobilisés pour élargir cette campagne dans toutes les 51 zones de la province.
La rougeole a atteint plus de cinq cent soixante-dix enfants de moins de cinq ans. Les autorités sanitaires ont déjà récensé quatre décès.
Selon la même source, soixante-dix nouveaux cas se sont ajoutés aux vingt-huit recensés la semaine passée dans la zone de santé de Mulumba. un enfant est décédé. Dix nouveaux cas se sont ajoutés aux dix autres enregistrés la semaine passée dans la zone de santé de Kasansa. Un autre décès est survenu dans cette zone de santé.
La ville de Mbuji-Mayi compte soixante-seize cas et n’a encore enregistré aucun décès.
Cette épidémie de rougeole sévit au Kasaï Oriental depuis dix semaines déjà.
Selon le directeur du programme de lutte contre la maladie au ministère de la santé, la recrudescence de cette maladie est due à la faiblesse de la couverture vaccinale.
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Journée mondiale de l’eau : 70% de la population privés d’eau potable à Kananga
Dans certaines villes de la République démocratique du Congo, la majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable. A Kananga, au Kasaï Occidental, le responsable provincial de service d’hydraulique rural affirme que 70% de la population sont privés d’eau potable. Au Bas Congo, la situation est pire : 6% seulement de la population boit de l’eau potable. Le thème retenu cette année pour la célébration de la journée mondiale de l’eau: « L’eau pour les villes », sonne creux dans de nombreuses villes de la RDC.
Par manque d’eau potable, la population du territoire de Mweka, situé à 250 Km de la ville de Kananga, se contente des eaux de pluie. Les ménagères profitent de ce moment pour faire des réserves.
Des familles entières se mobilisent et accourent vers de grands bâtiments de la cité pour recueillir les eaux de la pluie qui coulent des toitures de ces immeubles.
« Cette eau nous sert à préparer, à faire la lessive, prendre le bain, et à boire. Nous profitons pour faire des réserves dans des récipients qui nous aideront pendant cinq jours, » reconnaît Bindi Brigitte, une habitante de Mweka.
Le responsable de service hydraulique rurale déplore la détérioration des ouvrages d’eau dans ce territoire. Il exprime cependant la volonté de sa structure à réhabiliter ces ouvrages pour donner à la population une bonne eau.
Matadi: 6% de la population boit l’eau potable
Quinze mille personnes sur deux cent cinquante mille que compte la ville de Matadi dans la province du Bas Congo ont accès à l’eau potable. Un responsable de la Régie de distribution d’eau (Régideso) a affirmé, mardi 22 mars, que le reste de la population est locataire auprès de ces abonnés.
Selon la même source, la vétusté du matériel, qui date de l’époque coloniale, et le manque de réhabilitation du réseau de distribution sont à la base de cette situation.
Il y a des quartiers à Matadi et à l’intérieur de la province qui ne sont pas connectés à la Régideso, notamment la cité de Luozi et Moanda où l’eau potable ne coule pas depuis quatre mois.
A Matadi, explique un responsable de Régideso ayant requis l’anonymat, seules les quinze mille personnes abonnées ont accès à l’eau. Le reste des habitants sont des locataires auprès de ceux qui sont connectés.
La Régideso établit la facture à ces 6%. Ceux-ci vont à leur tour faire payer leurs locataires. Ce qui occasionne un manque à gagner à la Régideso.
Pour remédier à cette situation, la régideso attend la concrétisation du contrat de vingt millions de dollars américains signé en 2010 entre la Banque mondiale et la ville de Matadi. La matérialisation de ce contrat permettra à l’entreprise de réhabiliter le réseau de fourniture d’eau dans cette ville pour permettre à toute la population d’avoir accès à l’eau potable, affirme-t-il.
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Menace d’un licenciement massif à la SMK
La direction générale de cette entreprise justifie cette décision par le manque d’activités du terrain à exécuter par Swanepoel, faute des marchés.
Ce qui rend difficile de supporter les charges sociales actuelles de SMK.
Ainsi les syndicalistes demandent ils aux décideurs de revenir au bon sens en ce qui concerne les critères d’octroi des marchés afin que Swanepoel Miba Kasai se retrouve.
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Kasaï occidental: l’assemblée provinciale se dote d’un nouveau bureau
Un nouveau bureau définitif de l’assemblée provinciale du Kasaï occidental a été mis en place ce samedi 19 mars. Il est dirigé par le député Miaka Miabilenge, élu président de cette assemblée par les vingt-neuf de cinquante deux députés provinciaux, en remplacement de Omer Mijimbu. Ce dernier a décidé de recourir à la justice pour mettre fin a ce qu’il appelle «désordre» au sein de l’Assemblée provinciale.
Le nouveau bureau a été voté par les députés dissidents, toutes tendances politiques confondues, qui ont signé, la semaine passée, l’acte d’accusation contre l’ancien bureau demandant la déchéance de Omer Mijimbu.
De son côté, Omer Mujimbo, qui reconnaît la majorité de la dissidence, ne reconnaît pas au bureau provisoire, mis en place par ces députés, le droit de convoquer la plénière élective.
Cette élection de samedi s’est déroulée au cercle privé de la SNCC, la salle du bâtiment administratif qui abrite souvent les plénières étant fermée et sous bonne surveillance de la Police nationale congolaise (PNC).
Selon les résultats du vote, l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) a remporté la majorité des sièges au nouveau bureau de l’assemblée, soit trois, contre un seul pour l’opposition.
Le président élu de l’assemblée du Kasaï occidental s’est fixé comme priorité la réconciliation des députés provinciaux, mais aussi une élection transparente du gouverneur de province, prévue le 18 avril.
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Voirie urbaine à Tshikapa : Le boulevard Lumumba, cible prioritaire pour l’asphaltage
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Le rêve de la population de Tshikapa de voir les avenues de la ville asphaltées, devient une réalité du moment que la délégation, envoyée pour le début des travaux, séjourne déjà à Tshikapa. Signalons que c’est depuis la semaine dernière que Monsieur Cameron, patron de l’INCC à la tête d’une grande délégation, a rencontré le maire de Tshikapa, M. Laurent Kambulu Mputu, pour présenter ses civilités et parlé de l’objet de leur mission. Cette délégation composée des topographes et des géotechniciens a pour mission de donner à Tshikapa le visage d’une ville moderne par la construction des routes aux asphaltages et ouvrages des assainissements après deux ans de travaux qui ont démarré la semaine dernière. Avec des mesures topographiques et des marquages sur des murs et de pose de piquets sur Lumumba, on peut dire que tout ira rapidement. Selon l’ingénieur RENE, 1065 km des avenues seront asphaltées avec des caniveaux construits en moellon. Pour rendre effectif le démarrage de ces travaux, 6000 tonnes de matériels viendront par bateau de Ndjoko Punda à Tshikapa via Katalayi. Déjà, le maire a disponibilisé le terrain en face du bureau de la commune de Mbumba pour le placement des engins et matériels, tandis que celui à côté du piste de l’aéroport de Tshikapa servira de stockage des moellons, caillasses, et sable. Retenez que ces travaux seront exécutés par les entreprises : INCC et AFRITEC qui ont eu le financement du gouvernement congolais. Ce projet entre dans le cadre de 5 chantiers de la République initiés par Joseph Kabila Kabange, qui veut à tout prix que Tshikapa soit ramené au niveau d’autres villes de la RDC. Ceci est la concrétisation de sa promesse faite lors de sa visite à Tshikapa. Le maire de Tshikapa Laurent Kambulu qui voit ce projet se réaliser pendant son mandat ne peut que féliciter le Président de la République pour l’accomplissement du rêve de tout Tshikapien. Jdl Kabamba |
Des députés provinciaux logés au détriment des agents de l’Etat à Kananga
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Kananga, 18/03 (ACP).- Le chef de division provincial de l’Habitat pour le Kasaï Occidental, Jean Tshimanga Badibanga, a déploré l’occupation illégale des maisons de l’Etat par certains députés provinciaux au mépris de la loi lors de la matinée administrative organisée récemment au bâtiment administratif à Kananga.
Cette situation démontre à suffisance le comportement anarchiste caractérisant nombre d’élus du peuple, a-t-il dit, avant de souhaiter voir l’exécutif provincial envisager leur délogement au profit des cadres de l’administration publique non logés. Selon lui, la ville de Kananga compte 150 maisons d’habitation inventoriées dont 98 sont occupées par les fonctionnaires, 19 servent de bureaux contre 18 en location. Jean Tshimanga Badibanga a, par ailleurs, demandé à l’autorité provinciale de s’investir dans la réhabilitation de ce patrimoine immobilier estimant que celui-ci est menacé de disparition faute d’entretien, mais aussi du fait de son état de vétusté très avancé. La construction des maisons de l’Etat à Kananga, chef lieu du Kasaï Occidental, remonte aux années 1957, rappelle-t-on. ACP/Ndom. |
Mbujimayi: début de l’opération du recensement biométrique des policiers
Le recensement biométrique des policiers du Kasaï-Oriental a débuté jeudi 17 mars à l’état major de la police nationale congolaise. Selon l’inspecteur provincial de la police, ces opérations permettront la maîtrise qualitative et quantitative de l’effectif des policiers. La société civile se dit satisfaite de ces opérations insiste et demande qu’elles premettent une bonne rémunération des policiers.
« La police nationale actuelle est composé d’hommes et des femmes venus de la gendarmerie, de la garde civile et des ex mouvements politico-militaires. Une opération de cette envergure vient à point nommé afin de maîtriser les effectifs, » a indiqué l’inspecteur provincial de la police, Patience Mushid devant le gouverneur de province, les partenaires nationaux et internationaux.
Cependant, il ne suffit pas seulement de maîtriser les effectifs mais aussi de revaloriser la police nationale congolaise, a affirmé, pour sa part, le général Patrick Sabiti Abdhala, Inspecteur divisionnaire adjoint de la PNC et coordonnateur des opérations de recensement biométrique.
« Cette opération consiste à recueillir les informations personnelles, professionnelles et biométriques de chaque policier. Il sera question de classer les policiers ainsi identifiés à des fonctions correspondant à leurs profils,» a précisé Patrick Sabiti Abdhala.
De son côté, la société civile insiste sur la rémunération de ces policiers, sinon, dit-elle, ce recensement n’aura aucun effet.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence des autorités politico administratives de la province, de la Société civile et la Monusco.
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A propos du conflit de forêt dans le territoire de Mweka entre deux localités
Le Grand Kasai condamne avec la dernière énergie la situation qui prévaut dans le territoire de Mweka où deux localités se sont affrontées dans un conflit de forêt. Il demande au gouvernement provincial de prendre des mesures adéquates pour empêcher que des tels conflits ne réapparaissent à l'avenir.
D'abord, nous regrettons que deux localités, qui vivent côte à côte depuis des années et qui doivent avoir tissé des relations fraternelles, prennent des machettes et couteaux pour se tuer. Les conflits de frontières peuvent surgir étant donné que la plupart de ces frontières existent depuis la colonisation et qu'il n'existe pas toujours des délimitations physiques connues de tous. Mais ils peuvent être réglés dans le cadre de concertation.
C'est pourquoi nous demandons aux autorités provinciales de pouvoir créer des cadres de travail à la base, c'est-à-dire dans les territoires et localités. Les autorités territoriales et les chefs coutumiers devront s'y concerter régulièrement pour le développement de ces coins et éventuellement gérer les conflits avant qu'ils ne débouchent en crises.
Les politiques et les ONG ont la lourde mission de créer des actions communautaires à travers lesquelles la population apprendra à vivre ensemble. Ils doivent encourager des organisations des séminaires pour apprendre à la population à gérer les conflits et les crises, sans pour autant recourir à la violence inutile.
Le Grand Kasai est une grande famille et dans une famille, on ne se tue pas! Nous y reviendrons s'il le faut.
Lumbamba Kanyiki
Secrétaire Général du Grand Kasai (Allemagne)
Des députés provinciaux inquiets de la secte religieuse Nzambe Lumumba à Opala
Les députés provinciaux élus du territoire d’Opala dans le district de la Tshopo en province Orientale se disent inquiets par les pratiques immorales dans les sites d’hébergement de la secte religieuse Nzambe Lumumba.
Le père spirituel et fondateur de ladite secte, M. Efunga Efanga dit «Moïse libérateur» est marié à 80 femmes parmi lesquelles 50 adolescentes dont l’âge varie entre treize et dix-sept ans selon le député Iloka.
« Ces filles lui sont offertes encore vierges par leurs parents en quête de certaines grâces divines, a-t-il dit. La promiscuité dans ces sites d’hébergement regroupant 3.000 adeptes ainsi que des conditions d’hygiène précaires auxquelles ils sont soumis au quotidien, occasionnent de nombreux décès non déclarés et enterrés à l’incognito par les seuls membres et adeptes de cette secte fonctionnant sans personnalité juridique.
En janvier dernier, ces adeptes ont failli tuer, à la commune Mangobo, un expatrié blanc membre de la Communauté des Témoins de Jehova qui n’a eu la vie sauve que grâce à la promptitude de la population de cette juridiction venue à son secours.
Le prophète Efunga Efanga dit «Moïse le Libérateur» se dit être l’incarnation du Héros National Patrice Emery Lumumba avec mission de libérer la République Démocratique du Congo du colonialisme religieux. Sa secte est proche du Kitawala par ses pratiques et s’apparente du Kimbanguisme par son accoutrement. La plupart des adeptes de la secte Nzambe Lumumba, affirme-t-on, dans la localité de Yakoko fief de cette église, sont des anciens sorciers et criminels, repentis grâce à l’abreuvage de l’eau « sacrée » que le prophète «Moïse le Libérateur» leur a fait boire.
Kinshasa, 16/03/2011 (ACP)
Rougeole: 2 morts au Kasaï Oriental, 3 au Maniema
Sur les vingt-huit cas de rougeole recensés dans la zone de santé de Mulumba, un enfant est décédé. Un autre décès est survenu dans la zone de santé de Kasanza sur dix cas enregistrés.
Selon le médecin coordonnateur chargé de la rougeole à l’Inspection médicale provinciale du Kasaï Oriental, Dr Jean-Pierre Sumba, la maladie touche actuellement plus de trois cents enfants. La zone de santé de Tshilenge compte, à elle seule, deux cent cinquante-cinq cas.
La rougeole se propage vite à cause de la promiscuité, du manque de vaccination des masses depuis quelques années, la précarité de la vie et la pauvreté des populations, a indiqué Dr Jean-Pierre Sumba.
Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dit attendre les résultats des échantillons expédiés pour étude à Kinshasa avant de confirmer la présence de cette épidémie à Mbuji-Mayi.
Le ministre provincial de la santé devrait tenir une réunion, mercredi 16 mars, pour fixer la date de la campagne de vaccination.
Maniema : trois décès à cause de la rougeole
Plus de quarante cas de rougeole dont trois décès ont été enregistrés à la fin de la semaine passée dans la zone de santé de Samba, à plus de 200 km de Kindu en territoire de Kasongo, province du Maniema.
Selon le médecin chef de zone de santé de Samba, Docteur Mwemwdi, une équipe mixte en provenance de Kindu est sur place depuis le mercredi 16 mars dans la matinée.
Elle est composée des agents du Programme élargi de vaccination (PEV) et ceux du bureau quatre, chargé de lutte contre les maladies ainsi que des agents de l’inspection provinciale de la santé.
Cette équipe devrait faire le tour de l’aire de santé pour se rendre compte de la réalité de la situation.
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