Ces petits Kasaiens qui font honte et à leur nation et à leur province
Monsieur Claude Mashala a finalement été désavoué et par son "rais" qu'il voulait voir éternellement à la tête du pays et par ses pairs de la majorité présidentielle. Sa sortie médiatique d'il y a trois jours sur le changement de la constitution n'a laissé personne indifférente. Ce qui a surtout frappé, c'est ce discours dénué de toute logique sortant de la bouche d'un secrétaire national d'un parti politique. On a tout de suite compris que monsieur défendait sa place à la mangeoire, mais de quelle façon? Pour nous du grand Kasai, c'est une grande honte de voir un fils du Kasai adopter un tel comportement au moment où dans le Katanga considéré comme le fief de Kabila, la société civile se bat, bec et ongles, contre le changement de la constitution. A quel rôle sommes-nous réduits? Mayi tshiowesha ba bende! Si le ridicule pouvait tuer.
En cela, il nous rappelle monsieur Boshab, un autre Kasaien, qui, à l'époque, avait réussi à faire modifier la constitution en vue de l'élection présidentielle à tour unique, toujours pour maintenir Kabila au pouvoir. Tout le monde sait quelles conséquences ce changement dans la constitution a causées lors des élections de 2011. Plusieurs observateurs pensent, à juste titre, que la crise actuelle est issue de cette bêtise de Boshab.
Nous demandons aux nôtres de ne pas laisser passer de telles turpitudes. "Mwena tshilema, tumubelele pa bantu". Monsieur Mashala mérite l'opprobre populaire. Nous n'avons pas besoin de faiseurs des rois et surtout pas de flatteurs de cette espèce. Le monde évolue. Nous devons apprendre à respecter les règles démocratiques. Le paradis ne doit pas être réservé à une certaine classe, les pauvres étant laissés pour compte. Comme l'a toujours dit mon jeune frère makuba-kuba, bimpe kumuela tshiolilo.
Claude Mashala, tu dois te sentir ridicule!
Limbamba Kanyiki