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11 septembre 2013

Parti de Jean-Luc Melenchon: La gauche française exige la libération immédiate de Diomi Ndongala et un vrai dialogue en RDC



Dans une correspondance adressée lundi 9 septembre dernier au Chef de l’Etat français François Hollande, le parti de gauche de la France, que dirige Jean-Luc Melenchon, a exigé la libération immédiate du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, sollicitant aussi de vraies concertations en République démocratique du Congo, en lieu et place du spectacle qui se déroule depuis le 7 septembre 2013 au Palais du peuple.

« Nous en appelons pour qu’un véritable dialogue et non pas une vague consultation au bénéfice exclusif du pouvoir, puisse s’engager entre la majorité issue des élections peu crédibles de novembre 2011 et les forces politiques de l’opposition qui dénoncent la crise de légitimité du régime. Nous en appelons également à la libération de tous les prisonniers politiques et à la démilitarisation de Kinshasa pour garantir la sécurité des acteurs d’un renouveau politique de la RDC », peut-on lire dans cette correspondance.
 
Le Parti de gauche rappelle aussi à François Hollande que le rôle de la République française est de favoriser le progrès démocratique et l’émancipation humaine dans les pays d’Afrique francophone et qu’il doit rapidement substituer à l’indifférence dont il fait montre envers ce grand pays, une attitude proactive dans le soutien à un véritable processus de dialogue interne et inclusif pour chacun des pays engagés dans la crise congolaise, et plus particulièrement en République Démocratique du Congo.

L’opinion doit savoir que le député Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (DC), est emprisonné abusivement depuis près de 6 mois, en violation des décisions de la Cour Suprême de Justice (CSJ) l’assignant à résidence. Son état de santé se dégrade du jour au jour faute de soins médicaux. De plus, il a été empêché d’assister à la dernière audience de son procès, reporté sans cesse. Le régime en place en RD Congo veut le faire condamner pour atteinte à la sûreté de l’Etat après l’avoir accusé faussement de viol par un montage manifeste cousu de fil blanc.

Plus grave encore, les militaires qui contrôlent la prison centrale de Makala ont déjà commis des actes de torture contre le prisonnier politique Diomi Ndongala, comme cela a été dénoncé par l’Organisation Mondiale contre la Torture en juillet 2013.

STONE

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