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Kasai Direct
18 mars 2014

Alternance au pouvoir en RDC, Kabila devant un dilemme : faut-il quitter le pouvoir en 2016 ?

 
(La Référence Plus) La révision de l’article 220 qui fixe à deux le nombre de mandats présidentiels continue d’alimenter la polémique en RD-Congo. En effet, les “durs “de la majorité présidentielle proposeraient la modification du mode de scrutin pour la présidentielle.

Le président de la République devrait désormais être élu par le Parlement selon le modèle sud-africain ou angolais. Un poste de vice-président serait créé. Le mandat passerait de cinq à sept ans, et la présidentielle, elle-même avancée, aurait lieu en 2015, c’est-à-dire avant la fin du mandat actuel et le président en fonction.
 
D’autres analystes comme le président du Sénat pensent qu’il faut d’abord organiser le recensement de la population dont le dernier exercice du genre date de 1984.Dans ce contexte, les élections ne pourraient être organisées qu’après 2016, obligeant ainsi le président Kabila à rester au pouvoir et à ne faire la remise-reprise qu’avec un président démocratiquement élu.
 
La majorité divisée
 
Mais tout le monde, au sein de la MP, n’est pas d’accord avec ce projet qui est proposé à la réflexion des instances du regroupement. Dans la majorité, il y a aussi des personnes qui pensent que le président Kabila devrait respecter la Constitution dans sa forme actuelle et passer la main pour sauver la démocratie et garantir la paix. Dans cette hypothèse, le défi pour la majorité présidentielle (MP), regroupement hétéroclite, sera de se trouver dès maintenant un dauphin politique adoubé par Joseph Kabila et accepté par les autres sociétaires de cette famille politique. Un dauphin capable de maintenir l’unité de la famille politique traversée depuis la fin des concertations nationales par des cristallisées autour de la désignation du successeur de Matata Ponyo.
 
Illustration, de cette guéguerre, la guerre frontale qui a récemment opposé le président de la fédération des hommes d’affaires congolais, Albert Yuma, et le premier ministre accusé de maquiller des chiffres de performance économique. Alors que la population croupit dans la misère et ne voit aucune retombée de cette embellie dans son vécu quotidien. Autre illustration, la remise en question en des termes très virulents de la gouvernance économique de l’équipe Matata lors des concertations nationales, fronde menée par l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Jean Masangu, considéré comme le leader du clan Balubakat en pointe dans la bataille pour l’échéance 2016.
 
La réunion qui se tiendra à Kinshasa demain mercredi à la ferme présidentielle de Kingakati devrait permettre aux uns et autres d’harmoniser leurs points de vue, notamment sur la question de la mise en place du gouvernement de cohésion nationale, la feuille de route du processus électoral de la Ceni qui propose l’élection des députés provinciaux au second degré. Ce qui suscite une vive polémique au sein de l’opinion Rd-congolaise.
TNM

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