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29 décembre 2013

RDC: l’opposant Eugène Diomi Ndongala retourne en prison après une brève hospitalisation

Eugène Diomi Ndongala (g.) aux côtés du leader du principal parti d'opposition Etienne Tshisekedi, en l'église Notre-Dame de Kinshasa, le 22 juin 2012.
Eugène Diomi Ndongala (g.) aux côtés du leader du principal parti d'opposition Etienne Tshisekedi, en l'église Notre-Dame de Kinshasa, le 22 juin 2012.
AFP PHOTO / JUNIOR DIDI KANNAH
Par RFI

Retour à la case prison pour l’opposant Eugène Diomi Ndongala, président du parti Démocratie chrétienne. L'opposant congolais, accusé de viol sur mineur, est détenu depuis avril. Il avait dû être hospitalisé d'urgence vendredi 27 décembre. Hier, après une journée à la clinique Ngaliema à Kinshasa, il a été de nouveau incarcéré. Ses proches s'insurgent.

Journée pour le moins confuse à la clinique. Selon Patricia Diomi, les médecins diagnostiquent un accident vasculaire cérébral à son mari et demandent scanners et radios pour en savoir plus. Selon elle, le personnel soignant subit des pressions du pouvoir pour ne pas réaliser les examens. Jointe au téléphone, une source médicale réfute pourtant toute intimidation des autorités.

Méthodes brutales

En soirée, le patient est finalement emmené par les forces de l'ordre. Direction la prison de Makala. Patricia Diomi parle de méthodes brutales : « Vous imaginez des militaires qui arrachent les perfusions, qui les prennent de force. Et j’ai été menacée avec une kalachnikov ! »

Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende affirme, lui, qu'il n'a jamais été question d'hospitaliser Eugène Diomi Ndongala sur la durée. L'homme a été ramené en détention, dans l'attente de ses résultats d'examens : « Il a passé tous ses examens, détaille Lambert Mende. Il est même passé au scanner. Les examens étaient terminés et il avait été prévu qu’il devait rentrer au lieu de détention après les examens. Le ministère de la Justice a même payé la facture et dans les détails, on précise même que le scanner a coûté 250 dollars. Ça a été payé. »

« On veut le tuer à petit feu »

Démenti catégorique de l'épouse de l'opposant : « C’est vraiment faux ! Il n’a subi aucun examen de ce qui était prescrit. On veut le tuer à petit feu. » Désormais l'entourage de Diomi Ndongala s'inquiète. Son médecin traitant affirme même que l'opposant risque de mourir en détention.

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Commentaires
M
pour les rwandais qui violent , pillent et tuent au Congo, on doit les amnistie, dépenser des milliards pour leur réintégration sociale au milieu de leurs victimes et un congolais malade qui n' a pas tué une mouche et qui fait un AVC, Mende est plus que fier d'avoir dépensé 250 dollars et il estime que sa place est en prison sans jugement depuis plusieurs mois. Non Messieurs Kabila, Mende et vos collabos de médecins. Après un Accident vasculaire cérébral, la place de ce patient , même un criminel n'est pas en prison mais à l'hôpital convenable pour des soins que requiert son état de santé, le contraire est criminel
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