Ntumba Lwaba pour sauver les pourparlers de Kampala

Le Secrétaire exécutif de la Conférence International sur Région des Grands-Lacs est arrivé à Kampala depuis deux jours. Le professeur Ntumba Lwaba qui, par son titre est le principal chargé de suivi de la demande de treize chefs d’Etat de la région qui ont exigé la reprise de ce dialogue, vient se rendre compte de son évolution et conseiller les deux parties.

« Aujourd’hui (jeudi) j’ai rencontré le gouvernement de la Rdc, le Coordonnateur, demain (vendredi) je vais rencontrer le chef de la délégation des rebelles et en fin de journée, Monsieur Chrispus Kiyonga qui est le Facilitateur pour faire le point et ensemble voir quelles sont les dispositions prises pour respecter le délai… », a-t-il dit sur Radio Kivu1.

 A la question de savoir qu’est-ce qu’il va conseiller à la délégation du M23, le professeur Ntumba Lwaba précise : « …Il a été dit au M23 qu’il doit mettre fin aux activités de guerre. Cela signifie que vous ne pouvez plus continuer à vous armer. Vous ne pouvez plus continuer à recruter. Vous ne pouvez plus continuer à entrainer. Vous ne pouvez plus continuer à chercher à gagner d’autres positions… »

Le Secrétaire exécutif de la CIRGL qui a rencontré François Mwamba hier jeudi avait les mots d’espoir afin d’arriver aux conclusions attendues de ce dialogue : « Oui, au chef de la délégation Congolaise, j’ai pu dire que la conclusion du dialogue, des pourparlers de Kampala, est une nécessité… ». Le professeur Ntumba Lwaba n’a pas manqué d’ajouter dans les détails quelques précisions sur des questions sensibles de l’amnistie, de l’intégration ou de la démobilisation des rebelles.

 En disant qu’il ne croit pas aux propos de Bertrand Bisimwa, le président du M23 qui dit ne pas chercher l’intégration de ses hommes ni dans l’armée ni dans la politique, le Secrétaire exécutif de la CIRGL pense que c’est pourtant parmi les « solutions ». Pour lui, l’amnistie n’exclue pas la justice, et répondre de ses actes ne veut pas dire que l’on est coupable.

L’Avenir