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Kasai Direct
23 août 2013

Concertations nationales : les mêmes erreurs produisent les mêmes effets

Coordonateur de la Diaspora congolaise de l’Afrique australe (SADC), Jean-Pierre A. Lukamba Omokoko s’inquiète de la répartition des quotas des participants et met en garde contre la « violation » de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC). 


La répartition des quotas des participants (686) aux Concertations nationales, proposée au quitus du Présidium par le Groupe de contact, va encore se faire en violation des articles 13, 62 et, surtout, 66 de la Constitution.

Cela ne va pas renforcer la cohésion nationale tant souhaitée par le point cinq de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que par la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée le 28 mars 2013.

« D’après donc ce quota, 151 places sont réservées aux institutions nationales et provinciales ; 140 aux partis politiques de la Majorité ; 100 aux partis politiques de l’opposition parlementaire et extraparlementaire ; 31 aux personnalités historiques ; 50 aux experts, 29 aux chefs coutumiers, 20 aux invités du Chef de l’Etat ; 20 aux groupes armés ; 42 aux groupes de contact qui, visiblement, sont participants d’office et, enfin,  3 places aux invités du Présidium, soit un total de 686 participants », rapporte le journal La Prospérité en ligne.

Aux termes de l’article 13, « aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique ».

« Nul n'est censé ignorer la loi. Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la République », stipule l’article 62

Et selon l’article 66, « tout Congolais a le devoir de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune et d'entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l'unité nationale, le respect et la tolérance réciproques. Il a, en outre, le devoir de préserver et de renforcer la solidarité nationale, singulièrement lorsque celle-ci est menacée ».

La Diaspora exige 5 représentants pour chaque pays

C’est une démarche qui exclue plus de huit millions de compatriotes actifs de la Diaspora, qui prennent en charge chaque mois presque toutes les familles congolaises abandonnées par le gouvernement en place.

Nous exigeons pour chaque pays, où la Diaspora est active, cinq Représentants. C’est le cas de la Diaspora de la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, la France, la Belgique, la Hollande, du Canada, des USA, de l’Australie, de la Suède ainsi que de l’Allemagne. Et 20% dans ce quota doivent être membres de la Commission préparatoire, selon l’expertise de chacun.

Ici nous prenons  la nation congolaise ainsi que toute la communauté internationale à témoin, au cas où notre Constitution serait une fois encore violée en excluant des compatriotes pour leur lieu de résidence (la Diaspora).

 

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