Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kasai Direct
19 octobre 2012

Est de la RDC : les violations des droits de l'Homme s'accentuent



Le M23 et les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en sont les principaux auteurs. La condamnation par les pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), des violations massives des droits de l'Homme et du droit humanitaire dans l'Est de la RDC a été un indicateur valable des affres que vivent les populations du Kivu depuis plusieurs années. Les assises de l'OIF ont cité nommément le FDLR et le M23 comme principaux auteurs des meurtres de civils, du déplacement de populations, du recrutement d'enfants soldats et des violences sexuelles.

Depuis le début des combats entre les M23 et les Forces armées de la RDC (Fardc) plus de 300.000 déplacés ou réfugiés ont été enregistrés dans l'est du pays. Des sources humanitaires signalent une augmentation dramatique du nombre de viols. La Monusco et plusieurs ONG ne cessent de pointer un doigt accusateur vers les rebelles du M23 qui se seraient rendus responsables de graves exactions, dont des viols, des exécutions sommaires et de pillages dans la zone sous leur contrôle. Selon les mêmes sources, les accusations de viol contre les soldats de l'armée régulière de la RDC sont moins nombreuses qu'avant.

Par ailleurs, a en croire des humanitaires, près de 5.000 femmes ont été violées depuis le début de l'année sur tout le territoire du Nord-Kivu. Selon un récent rapport confidentiel des Nations unies, « le recrutement d'enfants soldats par des groupes rebelles, en particulier par le M23, a augmenté ». Ce rapport relève le fait que plusieurs commandants du M23 ont ordonné l'enrôlement « des centaines de jeunes garçons et filles ». Certains de ces gradés de la rébellion ont procédé à des exécutions sommaires de « dizaines de recrues et de prisonniers de guerre ».

Réagissant aux accusations portées contre son mouvement, le président de la branche politique du M23, Jean-Marie Runiga, a assuré qu'aucune exaction ni viol ni pillages n'ont été commis par la rébellion. « Nous n'avons pas d'enfants soldats dans notre armée », a-t-il dit.

Jules Tambwe Itagali

Publicité
Commentaires
Kasai Direct
Publicité

Enigme du kasai 30

A lire absolument

publicité 14

Présentation du livre Les contes du Congo

 

A lire
Derniers commentaires
Archives
Publicité