Persistance des tensions ethniques àl'Equateur et au Kasaï Oriental

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Sur le chapitre sécuritaire, la Monusco a noté que, les tensions ethniques persisitantes observées dans les provinces de L'Equateur et du Kasaï Oriental constituent une source de préoccupation. Comme en témoignent des échauffouréesqui ont éclaté le 18 février courant à Mwene Ditu entre la communauté Kanyok et la communauté Luba, au sujet des contestations liées aux dernières élections législatives.

Le climat de tensions ainsi déploré, a été à la base de la retraite organisée le 23 février courant à Mbuji-Mayi, par la Section des Affaires civiles (CAS) de la Monusco, les Divisions électorales, droits de l'homme et Information publique. Les participants ont réflechi ensemble pour trouver les voies et moyens pouvant permettre d'unir la jeunesse de l'Est du Kasaï Oriental et l'aider à construire un environnement paisible.

Soixante neuf jeunes, étudiants, membres de partis politiques, d'ONGs, d'Eglises, ainsi que des membres de l'Association des enfants journalistes et de la Dynamique des journanlistes pour le développement, ont pris part aux discussions.

A Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur, la Section des Affaires civiles a facilité le 24 février courant, la tenue de la première réunion entre la société civile et la Section Opérations civilo-militaire (CMO).

En fait, la section CMO a été créée au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au début du mois en cours, en vue de veiller non seulement sur les relations entre les militaires, les populations locales et la société civile, mais aussi de gérer les conflits au sein de l'armée et de la population locale.

La première réunion a porté essentiellement sur la création d'un vrai partenariat visant la restauration de la confiance entre l'armée et le peuple, le partage des informations sur la protection des civils et le monitoring des violations commises par des éléments des forces gouvernementales.

En Province Orientale, note la Monusco, la situation sécuritaire est demeurée imprévisible à cause des pillages, enlèvements et tuéries perpétrés par des groupes armés dans la région de Bangadi-Ngilima-Niangara et dans celle d'Ivo-Faradje.

Vingt hommes, supposés appartenir à l'Armée de résistance du seigneur (LRA), ont attaqué le 17 février courant des habitants de lalocalité de Bagulupa, située à 55 kilomètres àl'Est de Dungu. Ils ont kidnappé un villageois.

Trois jours après, soit le 20 février, sept hommes armés ont agressé six marchands dans la localité de Gabatanubu, à 18 kilomètres à l'Est de Bangadi, tuant au passage l'un d'entre eux et blessant trois autres.