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Kasai Direct
22 novembre 2011

Aviation civile : le désordre persiste

 



Des leçons sur les crashes à répétition et l’inscription sur la liste noire de l’UE ne sont pas encore tirées. L’AAC, la RVA, les services de l’ordre, … au banc des accusés ! L’ordre n’est pas entièrement rétabli dans le secteur de l’aviation civile congolaise. Prendre place à bord d’un avion de ligne est un véritable parcours de combattant. Ajouter à cette situation le monopole de fait exercé actuellement par la Compagnie africaine d’aviation, CAA, des inquiétudes sont permises.

D’abord, les services commis à la sécurisation de l’aéroport international de N’Djili ont institué une taxe illégale d’accès dans les installations aéroportuaires. En effet, le passager doit débourser 500 Francs congolais pour permettre au bagagiste d’accéder jusqu’à l’entrée de l’aérogare. Sur une distance de 150 mètres environs, trois barricades de la Police nationale, de la Garde républicaine perçoivent des taxes d’accès, sans émouvoir les autorités. A chaque barrière, 500 francs congolais sont versés à ces services de l’ordre. En cas de refus, le voyageur est obligé de transporter lui-même ses colis. Voyager avec plusieurs colis met dans l’obligation de délier le cordon de la bourse de peur d’en perdre.

Dans la salle d’enregistrement, il faut disposer des biceps pour transporter soi-même les colis! Les bagagistes n’ayant pas accès et les chariots étant inexistants en ces lieux! Se mettre en rang n’est pas une préoccupation d’autant plus qu’aucune disposition particulière n’est mise en place. Pire, chaque voyageur est pressé d’en finir au plus vite. C’est une ambiance de Capharnaüm qui se vit dans la salle d’enregistrement de l’aéroport international de N’Djili du côté des vols nationaux, dans une chaleur indescriptible! Cette étape franchie, c’est les malheurs se poursuivent encore. De plus belle !

Dans la salle d’attente, la climatisation est en panne. Visiblement, cet état des choses date de plusieurs mois. Les voyageurs suent, attendant d’être invités par les hôtesses, elles mêmes obligées de vociférer. Les haut-parleurs n’existent pas non plus. Pour un vol CAA prévu à 5h00, les voyageurs ont attendu jusque 15h30’ le samedi 19 novembre 11 pour prendre place à bord d’un Fokker. Pendant la longue attente, personne ne prend soin de vous dire ce qui se passe. Non loin, une autre compagnie Will Airlines vient d’annuler pour la deuxième fois en deux jours un vol à destination de Gemena à l’Equateur. Personne ne leur exigera des comptes d’ailleurs. Aucune pénalité ne leur sera appliquée, regrette un candidat député.

Où va l’IDEF ?

Avec les recettes accumulées depuis quelques années dans le cadre de l’IDEF, la RVA ne pouvait-elle pas commencer par le plus élémentaire, à savoir améliorer les conditions minimales d’accueil dans les installations qu’elle gère en vue d’encourager ceux qui déboursent de leur argent à renflouer ses caisses ? L’entretien de la climatisation des salles d’enregistrement et d’attente couterait-il une fortune à la Régie des voies aériennes ?

L’autorité de l’aviation civile devra également décider de sanctionner, particulièrement les sociétés dont les licences ont expirées. C’est le cas d’un avion qui a transporté une personnalité avec une licence litigieuse. Le désordre persiste dans le ciel congolais. Il se manifeste par la désorganisation qui se remarque au sol.

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