Droit de l'homme, le régime Kabila reste mal coté

Le respect de droit de l'homme en R-dCongo reste un sérieux problème. Le cas le plus illustratif, est celui de Francy Molenga. Ce garçon d'une trentaine d'années révolue est toujours détenu à la prison militaire de Ndolo pour une affaire bidon des vols des voitures. Même si ce revendeur des voitures a volé des Jeeps 4X4 comme on le laisse entendre au bureau du Colonel Masenga, commandant de la prison militaire de Ndolo, la place de Francy Molenga n'est pas à Ndolo. Il a droit à un procès équitable avant d'être détenu à la prison centrale de Makala.

Bientôt deux mois, Francy Molenga, revendeur des voitures d'occasion d'Europe est toujours cloué dans une des geôles de la prison militaire de Ndolo. C'est ce genre des pratiques que les organismes de droit de l'homme reprochent au régime de Joseph Kabila, accusé de fouler au pied les questions de droit de l'homme.

Un pouvoir caractérisé par des arrestations arbitraires. Les assassinats de Floribert Chebeya et d'Armand Tungulu peuvent être pris comme exemples parmi tant d'autres meurtres qui passent inaperçus, même si le défenseur officiel du pouvoir, Lambert Mende croit que les publications des organismes de droit humains sur la RdCongo, ont pour objet de saper l'image du pays. On peut tout dire, mais l'arrestation de Francy Molenga et sa détention illégale à la prison militaire de Ndolo témoigne combien des personnes sont jetées en prison et sans procès.

Curieux le Colonel Masenga détient Francy Molenga, civil de son état à sa prison de Ndolo sur demande du Commissaire général adjoint de la Police nationale, Charles Bisengimana. Voilà comment cet officier général de la Police nationale, indexé d'avoir une Police partisane par l'opposition, se fait signaler par des arrestations arbitraires. Pour la petite histoire, Francy Molenga a été arrêté sur ordre de Charles Bisengimana avec comme motif, qu'il aurait acheté des voitures volées en Europe. Etonnant puisque la Police Internationale (INTERPOOL), n'a pas demandé à la Police r-dcongolaise de mener des enquêtes sur un quelconque vol, opéré en Europe. Le jour de l'arrestation de Francy Molenga, le Commissaire général adjoint de la Police Nationale a même confisqué les deux Jeeps achetées par l'infortuné.

Selon la famille de Francy Molenga, leur frère totalise deux mois la prison militaire de Ndolo sans même que l'auditeur général des Forces armées de la République Démocratique du Congo, le Général Ponde soit informé de toutes ces manigances, orchestrées par le Commissaire général adjoint de la Police.

Eric MASIMO