PALU, un proche de Gizenga quitte le bateau

Personne ne le croyait lorsqu'il menaçait de prendre ses distances du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) après le discours du secrétaire général du PALU, le 23 juillet, à sa résidence de Ngaliema.  Vingt ans après des loyaux services au PALU, Joseph Kapala Luwang, a quitté le PALU.
S'il ne l'a pas encore fait officiellement, l'homme pense que son discours critique le message de Gizenga de ne pouvoir aligner un candidat président lors des prochaines échéances électorales.

Ce dur à cuire a déclaré devant les professionnels des médias samedi 13 août, à la paroisse Notre Dame de Fatima que ses déclarations auront des conséquences qui peuvent amener à une radiation par le comité politique du parti. Joseph Kapala Luwang ne craint rien.

Il pense qu'il est préparé à toute éventualité.

Pour cet économiste de développement, il ne pouvait pas se taire face à une mort virtuelle d'un parti politique dans lequel il a mis toute son énergie. «Le PALU ne manque pas des cadres pour qu'ils soient  alignés aux prochaines élections présidentielles. Le discours de Gizenga n'a convaincu personne même pas la base, venue nombreuse l'écouter le jour de son speech», a évoqué Joseph Kapala.

Avant de signifier que, avec la non présentation par le PALU d'un candidat président de la République, issu de ses rangs, pour les échéances prochaines comme déclaré par Antoine Gizenga, ce dernier  a fait voler en éclats les attentes séculaires et légitimes de tous les militants du mouvement lumumbiste. A une question de savoir pourquoi il a mis longtemps pour réagir aux propos de Gizenga, Joseph Kapala répond que c'est parce qu'il fallait réfléchir et prendre une décision quelque soit les conséquences. «Au PALU, notre souhait était d'accéder à fa magistrature suprême et non d'accompagner des candidats», a tranché Joseph Kapala à la presse.

Et d'ajouter que le Parti Lumumbiste Unifié n'a pas joué son réalisme politique. En claquant la porte Joseph Kapala n'a pas révélé ses ambitions pour les prochaines élections (présidentielles et législatives).

                                                                                                      Eric MASIMO