Les autorités belges n’en veulent pas, de l’ancien vice-ministre aux hydrocarbures et ancien chef de cabinet de Kabila qui traîne une sulfureuse réputation. Les raisons de ce refus n’ont pas été révélées. Cela relève de la souveraineté des Etats laissent entendre une source diplomatique. « Les Etats sont libres d’accréditer qui ils veulent . C’est à leur discrétion. Et ne sont pas us de motiver leur refus ». Se contenter de lâcher le diplomate que C-NEWS a contacté. Mais vraisemblablement, en refusant d’accréditer un proche de Kabila, le royaume de Belgique a voulu faire passer un message : le temps de sanctions est arrivé. Très en pointe dans le dossier du charnier de Maluku, la Belgique n’avait pas du tout apprécié ni le ton ni la méthode employés par le gouvernement pour rejeter sa proposition de financer les enquêtes. Le refus d’accréditer Beya Siku apparaît comme un signal fort que la communauté internationale envoie en direction du régime pour lui dire que l’heure des cajoleries est révolue. Sachant très bien que le gouvernement est dans une mauvaise passe politique (contesta¬tion interne d’où le dialogue politique) et économique (baisse des cours des matières premières avec me conséquence moins des ressources budgétaires et donc déficit). La Commu¬nauté internationale semble prendre sa revanche face à l’arrogance d’un gouvernement qui s’était ouvertement moqué des millions que la Belgique avait disponibilisé pour faire avancer l’enquête du charnier de Maluku. Mais sur les raisons apparentes de cette éviction de la candidature de Beya Siku au poste de plénipotentiaire de la RD-Congo en Belgique, certaines sources évoquent sa nationalité cachée qui serait belge. Article à lire dans son intégralité sur www.kasaidirect.net
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