Nord-Kivu : la colline Sinaï sous contrôle des FARDC

Les FARDC contrôlent désormais, la colline Sinaï, après avoir délogé les miliciens de l’APCLS.  Les Forces armées de la RDC ont repris, le jeudi 13 mars, le contrôle de la colline Sinaï (Masisi), jadis occupée par les miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS).

C’était à l’issue des combats entre cette milice et les troupes loyalistes, rapporte radiookapi.net.

Le bilan de ces affrontements fait état de dix combattants tués, indiquent les sources  militaires.

Se confiant à la presse, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, fait savoir qu’une opération de ratissage à grande échelle est effectuée dans tous les espaces où les groupes armés se replient après la perte de leurs sites stratégiques.

S’agissant de la durée, la source renseigne qu’il a fallu deux jours de combats pour que les FARDC délogent les rebelles dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Ce qui leur a permis de récupérer  cinq armes abandonnées par les miliciens.

Les autorités militaires, citées par la  même source rapportent qu’après leur fuite, les combattants de l’APCLS et leurs alliés des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, FDLR, ont trouvé refuge dans la localité de Sangwisha.  

 
Pour rappel, les FARDC mènent depuis un mois, une opération militaire contre les APCLS et leurs alliés au Nord-ouest du chef-lieu du territoire de Masisi.

Une dizaine de localités ont déjà été reprises par l’armée régulière. Le commandant du 813ème  régiment à Masisi a invité ces hors-la-loi à déposer  volontairement les armes et éviter tout contact avec les FDLR.

Faute de quoi, ils seront traités de la même manière que les éléments du M23, mis en déroute par les FARDC avec l’appui de la Monusco, Lambert Mende a indiqué : « Le gouvernement congolais est satisfait de la  sagacité des FARDC ». Avant de rassurer : « Les dispositions sont prises pour que les groupes armés vaincus en RDC ne soient pas non plus une menace pour les populations de leurs pays d’origine vers lesquels, ils se dirigent dans leur mouvement de fuite ».