JMS : Martin Kobler déplore la féminisation et la généralisation du VIH/Sida en RDC
« La RDC est présentée comme un pays en situation d’épidémie généralisée avec une prévalence de 3,5 % chez les femmes enceinte ». C’est ce qu’a déclaré le patron de la Monusco, Martin Kobler dimanche 1er dimanche à Goma, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida. Il a demandé aux congolais de se lever afin de combattre contre cette pandémie.
La situation du VIH/Sida dans le pays inquiète, a souligné le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC. Il a souligné que ce fléau frappe deux fois plus de femmes infectées que d’hommes. Et le taux de prévalence est de 1,2 % chez les jeunes dont l’âge varie entre 15 et 19 ans.
Certaines provinces manquent de moyens pour lutter contre le VIH/Sida
Les programmes de lutte contre le VIH/Sida se plaignent du manque de moyens financiers, matériel et humain pour lutter contre le VIH/Sida dans différentes provinces de la RDC.
C’est le cas du Kasaï-Oriental qui a un taux de prévalence de 6,1, selon les enquêtes de 2011.
Seuls vingt-neuf zones de santé y bénéficient de l’appui du Fonds mondial sur les cinquante et une que compte la province. Le Fonds mondial est l’un des plus grands partenaires dans la lutte contre le VIH/Sida en RDC. Le médecin coordonnateur provincial du programme national de lutte contre le Sida (PNLS), le Dr Placide Welo a délivré cette information dimanche 1er décembre.Il a indiqué que 40 % seulement de la province est réellement couverte. Le reste est dépourvu de partenaires et manque de moyens de lutter contre cette pandémie.
« Au niveau de la province, 3 746 malades sont sous ARV, selon les statistiques de la fin du troisième trimestre » a tout de même reconnu le Dr Placide Welo.
Cependant, il a aussi déploré le manque d’appui nutritionnel. Or, sans alimentation suffisante, les malades succombent plus facilement au VIH/Sida, a expliqué le médecin coordonnateur provincial du programme national de lutte contre le Sida
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