RDC: le président provincial du MLC Bas-Congo Lajos Bidiu abattu à Kinshasa
Le président provincial du Mouvement de libération du Congo (MLC) au Bas-Congo, Lajos Bidiu Nkebi Nkebila, a été abattu, aux petites heures du matin du dimanche 24 novembre, dans sa parcelle à Kinshasa. Des sources concordantes indiquent que l’infortuné revenait d’une fête de mariage entre 0h00 et 1h00 du matin. A peine entré dans la parcelle, trois hommes cagoulés en civil ont surgi pour lui demander de l’argent, selon les mêmes sources. Avant de se retirer du lieu suite aux bruits des jeunes du quartier qui ont été alertés par la discussion, ces bandits armés lui ont tiré trois balles, deux dans le ventre, une dans le pied.
Acheminé à un centre hospitalier le plus proche, Lajos Bidiu a succombé à ses blessures puisqu’il avait perdu beaucoup de sang.
Par ailleurs, des sources dignes de foi affirment que le député Fidèle Babala, député et membre du bureau politique du MLC, a été kidnappé cette nuit et amené vers une destination inconnue.
Lajos Bidiu est le troisième cadre du MLC assassiné en l’espace de cinq ans, après Daniel Botethi et Marius Gangale.
Le vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Daniel Botheti, avait été abattu en juillet 2008 au niveau de Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema alors qu’il revenait d’une fête de mariage.
Et, le député provincial du MLC à Kinshasa Marius Gangale, lui, avait été également abattu en novembre 2011 à Kinshasa. Accompagné de son épouse, il revenait d’une visite familiale. Le couple a été surpris par deux personnes armées dans un embouteillage occasionné par un bourbier sur l’avenue de la Libération, ex-24 novembre, dans la commune de Selembao.
Réunis au sein du groupe parlementaire Union pour la démocratie et le progrès social-Forces acquises au changement (UDPS-FAC), les leaders de l’opposition avaient dénoncé en mai 2012 “l’acharnement du pouvoir sur les membres de l’opposition et les défenseurs des droits de l’homme”. Ils s’étaient exprimé à l’issue de l’entretien avec l’assistant du secrétaire général des Nations unies pour les droits de l’homme, Ivan Simonovic.
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