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Kasai Direct
26 août 2013

Martin Kobler colle les infractions de crime de guerre au M23

Written by B-M.B. ET R.OKAPI

Représentant spécial du secrétaire général et chef de la Monusco

Le chef de la Monusco, l’Allemand Martin Kobler, est monté au créneau. Les obus sur les civils et les casques bleus constituent un crime de guerre, a-t-il dit.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Martin Kobler, tape du poing sur la table, chargeant le M23 pour les actes barbares posés contre la population civile et les Casques bleus. Le chef de la Monusco déplore ainsi la mort de deux manifestants à Goma, le 24 août 2013. Après que des obus furent tombés dans la périphérie de Goma, tuant une fillette de 14 ans, une manifestation monstre a été organisée. Les manifestants ont porté le corps sans vie de cette fillette au bureau local de la Monusco. La police qui a tenté d’empêcher la progression de la marche s’est vite trouvé déborder.

Selon des sources, des Casques bleus uruguayens auraient ouvert le feu sur les manifestants pour se défendre et défendre les installations de la Monusco, tuant deux manifestants. Selon les mêmes sources, des locaux de la Monusco auraient été saccagés.   Sur les événements de la journée du 24 mars, à Goma, la Monusco a demandé l’ouverture d’une enquête conjointe conduite par la Police de la RDC et celle de la Monusco. Entre-temps, les combats se sont poursuivis entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du Mouvement du 23 mars, jusqu’hier. La Monusco confirme l’engagement de la Brigade spéciale aux côtés des FARDC qui ont donc apporté un appui à l’armée régulière.

Selon radio Okapi, la Brigade spéciale aurait apporté son concours  « avec tous les moyens à sa disposition ». La radio onusienne affirme par ailleurs que « des obus, tirés à partir des positions du M23, sont tombés près des positions de la Monusco, occasionnant trois blessés parmi les Casques bleus ».

LA COLERE DE MARTIN KOLBER

L’ire du représentant spécial du secrétaire des Nations unies en RDC, chef de la Monusco, ne s’est pas fait attendre. Dans un langage martial, Martin Kolber déclare : « Je tiens à souligner qu’en aucun cas cet acte des éléments du M23 ne saurait être toléré, et toute attaque contre les populations civiles et les Nations unies constitue un crime de guerre ». Le mot est lâché : « Crime de guerre ». Cette infraction imprescriptible colle, désormais, à la peau du M23 qui éprouvera du mal à s’en débarrasser.

Les dirigeants du mouvement rebelle voient la terre se dérober sous leurs pieds. Les portes de la Cour pénale internationale, où se retrouve Bosco Ntaganda, vont se refermer sur les dirigeants du M23. L’issue de l’enquête que mèneront conjointement la Monusco et la police congolaise n’entrevoit pas la possibilité d’une éventuelle innocence du M23. Il va de soi que les soutiens du M23 dans la région se retrouvent également dans la même situation que ce mouvement rebelle.

La CPI, généralement prompte à réagir, garde un mutisme déroutant face à l’évolution et la flagrance des faits. La diplomatie congolaise est invitée à redoubler d’ardeur pour parvenir rapidement à une condamnation de Kigali dans son aventure meurtrière au Nord-Kivu.

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