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Kasai Direct
2 août 2013

Selon le député André Claudel Lubaya, les travaux de construction du barrage de Katende toujours aux arrêts



D’après le député de l’Opposition André Claudel Lubaya, le barrage de Katende et la voirie urbaine ne sont qu’un leurre dans la province du Kasaï-Occidental. Plus rien n’évolue depuis, en dépit de tout ce qu’on entend des uns et des autres. Le député UNC revient de ses vacances parlementaires dans la ville de Kananga et dans le territoire de Dibaya. Pour cet élu de Kananga, la situation de la population du chef-lieu du Kasaï-Occidental et de son hinterland ou du territoire de Dibaya n’a pas changé surtout que les effets de la croissance économique sont imperceptibles dans les coins et recoins de cette province. Le député UNC a déploré le fait que les travaux de la centrale hydroélectrique sont loin d’être une réalité.

     Parti pour rendre compte à sa base du travail abattu par l’Assemblée nationale et enregistrer aussi des préoccupations de la population,  l’élu de Kananga est rentré avec un sentiment d’insatisfaction au regard de ce qu’il a vécu sur terrain. « Dans tous les secteurs de la vie nationale, plus rien ne marche du moins dans la partie de la province du Kasaï-Occidental que j’ai eue à visiter. La pauvreté bat son plein. Je n’ai pas senti les effets de la croissance économique dont parle le Gouvernement jour et nuit », a indiqué le député André Cladel Lubaya.

     Selon ses explications, les travaux de construction du barrage de Katende n’évoluent pas. « Je viens du Kasaï où j’ai passé une bonne partie de mon temps au site où doit être érigée la centrale hydroélectrique de Katende. Mais jusqu’au moment où je vous parle la 4ème phase tant annoncée par le ministre en charge de ce secteur n’est pas opérationnelle. Sur terrain, je n’ai vu que des maisons construites pour des agents qui doivent travailler sur le site, quelques barres de fer, six sacs de ciment, un camion benne, des cornières et une quantité de caillasse. Je n’ai pas trouvé des travaux de génie civil annonçant le début effectif de la construction de la centrale hydroélectrique comme l’avait déclaré le ministre des Ressources hydrauliques. Les Indiens que j’ai rencontrés sur place ne m’ont même pas montré un planning des travaux. Je n’ai même pas vu une ramme de moellon. Même pas un fonctionnaire dirigeant devant suivre les travaux. J’ai également rencontré deux indiens qui se disent être là pour les travaux de la centrale hydroélectrique mais qui en réalité exploitent le sous-sol. Quand vous êtes sur place, rien ne montre que Katende est pour demain ou le lendemain », a déploré l’élu de Kananga.

     Le député André Claudel Lubaya a regretté le fait de n’avoir pas trouvé un seul ingénieur congolais, voire un cabinet d’études sur le site.« De toutes les façons, nous allons saisir les autorités compétentes pour relancer le dossier de cette centrale hydroélectrique dont le Grand Kasaï a besoin pour son développement », a-t-il martelé.

     Ce qui a encore dérangé l’élu de Kananga, c’est le fait que la voirie urbaine pour laquelle le Gouvernement de la République avait signé un contrat avec l’entreprise Crec 8 n’évolue pas. Dans l’ensemble, fait remarquer André Claudel Lubaya,  le contrat a été signé pour 11 Km des routes dans la ville de Kananga et pour 11 Km pour la ville de Tshikapa. « Depuis la signature de ce document, 3 Km des routes seulement sont construites à Kananga. Et depuis, plus rien n’est opérationnel. Crec qui a signé ce contrat a plié bagage », a-t-il regretté avant d’inviter les autorités gouvernementales à respecter la parole donnée.

     Pendant ses vacances parlementaires, André Claudel Lubaya a noté les préoccupations de la population de la ville de Kananga et son hinterland ainsi que celles des populations du territoire de Dibaya. Partout où il est passé, le constat a été amer. Au nombre des soucis qui dérangent sa conscience, figure le problème de la bancarisation des salaires des agents de l’Etat.

     Par manque des banques dans tous les coins de la province, a-t-il souligné, les fonctionnaires  parcourent 30 à 40 Km pour rejoindre Kananga. Ce qui est pratiquement pénible. « En attendant que les banques soient opérationnelles dans différentes cités, je propose que l’on revienne au système manuel », a suggéré le député André Claudel Lubaya qui a aussi déploré la multiplication des têtes d’érosion dans la ville de Kananga.  Dorian KISIMBA

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