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Kasai Direct
29 mai 2013

Félix reçoit la réponse de son père via Ingrid



Etienne Tshisekedi a envoyé un message clair à son fils Félix. Il lui a fait comprendre que s’il décidait de siéger comme rapporteur au bureau de la CENI, ça sera sans sa bénédiction. L’un et l’autre ne se sont pas parlés directement mais ont choisi d’exprimer leurs positions respectives via la secrétaire générale adjointe du parti socialiste suédois, Ingrid Rodin, venue, la semaine dernière, former les cadres de l’UDPS sur le leadership, à Notre Dame de Fatima.

Ingrid, elle-même, est favorable à ce que le parti tshisekediste intègre les institutions.
Ce qui fait qu’elle représente un appui sûr pour Félix Tshisekedi qui ne s’est pas gêné de prendre langue avec Samy Badibanga et ses députés, sitôt revenu au pays, au début de la semaine dernière. Au nom de cette communauté de vues, quelque chose s’est tramé avec la complicité de Badibanga pour faire des assises de Fatima le moment de la réconciliation entre l’aile dure de l’UDPS et ceux qui ont levé l’option de siéger dans la salle de congrès du Palais du peuple. Ingrid y a cru et a pris le courage d’introduire le débat devant les radicaux tshisekedistes quand elle a pris la parole.
«Nous avons la présence de nos députés qui siègent à l’Assemblée nationale.
Ils sont venus et veulent réintégrer le parti et participer au séminaire», a annoncé la Suédoise. Pendant qu’elle faisait son speech, les députés concernés étaient tapis non loin de là attendant le signal pour s’associer à leurs anciens camarades.
Samy Badibanga était même passé par là discrètement plutôt. Et lui, et les autres ne se contenteront que d’entendre la clameur de la salle pour comprendre que plus personne à la rue Pétunias ne veut entendre parler d’eux. Clameur adressée avant tout à Ingrid pour lui dire que si elle tient au partenariat entre son parti et l’UDPS, autant ne pas se mêler de la cuisine interne tshisekediste. Elle a beau insister mais l’auditoire s’est montré hostile à son exhortation sur la tolérance, le pardon, l’unité et l’amour. Ça a commencé tellement à crier dans la salle et même à conspuer que la pauvre dame a dû quitter la salle qu’elle a regagné une heure plus tard. Si elle en doutait encore, elle a la preuve que nul ne pourra faire entendre raison à Etienne Tshisekededi à propos de sa décision de boycott contre les institutions issues des élections du 28 novembre. Nul et même pas son fils qui a dû comprendre par la même occasion que tenter de forcer la main à son père risque d’être suicidaire pour son avenir politique. Si jamais celui-ci venait à le renier publiquement, il ne restera qu’une coquille du nom Tshisekedi qu’il porte. A moins qu’il décide de jouer au casse-cou, pour ne pas dire d’accomplir le parricide.
MTN

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