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Kasai Direct
17 octobre 2012

En portant plainte contre ses ravisseurs: Eugène Diomi Ndongala place la justice devant un dilemme



Mais quels obstacles doit il franchir pour en arriver à l’identification, au jugement et à la condamnation de ses vrais bourreaux. La forte tension perçue depuis trois mois au sein des masses populaires en RDC, en général, à Kinshasa et dans la province du Bas-Congo, en particulier, a baissé de plusieurs crans à ‘annonce le jeudi de la semaine écoulée de la réapparition en public d’Eugène Diomi Ndongala !
Enlevé par des inconnus à la hauteur du camp Kokolo vers la première quinzaine du mois de juillet, après que sa voiture eut été éperonnée par celle occupée par ses vagues ravisseurs en simulant un accident, le président de la Démocratie chrétienne et député national de son état s’était vu immédiatement les yeux bandés avant d’être conduit à un endroit secret où il est resté pendant trois mois !
Pendant tout e temps qu’avait duré sa mise sous séquestre par lesdits inconnus, Eugène Diomi Ndongala avait fait l’objet de laborieuses recherches de la part de sa famille biologique, de la direction de son parti politique, de la direction de la Majorité présidentielle populaire, dont il est le porte-parole, du collectif de ses avocats et, enfin, de plusieurs organisations nationales et internationale de défense de droit de l’homme !

Une sorte de glissement...

Deux mois environ après sa disparition spectaculaire, la botte secrète tant recherchée par les uns et les autres fut, enfin découverte” Diomi Nongala se trouve enfermé dans un bureau de services de renseignements non loin de l’hôtel du gouvernement à Gombe” avait rapporté des témoins sûrs ayant requis l’anonymat avant d’être immédiatement relayés par les médias nationaux proches de l’opposition, au travers d’une déclaration faite parle collectif des avocats du précité, à l’issue d’une conférence de presse.
C’est en tout cas sur ces entrefaites que l’opinion internationale s’était montrée très émue et commençait déjà à exiger la libération immédiate du député national Diomi Ndongala.
Parmi les voix qui s’étaient fait entendre avec autant de véhémence et parfois même avec autant de passion se trouvent en bonne place celles de la gauche française et de la diaspora congolaise basée en Europe occidentale, aux Etats Unis d’Amérique et au Canada !

Grâce à cette convergence de pressions venues de l’intérieur et de l’extérieur du pays, on avait perçu une sorte de glissement de terrain peu ordinaire du côté du pouvoir en place qui annonçait un événement à l’approche de la tenue des assises du XIVe sommet de la francophonie à Kinshasa.
Effectivement, il y a eu dette sorte de glissement de terrain qu’avait pas été perçu au cours de trois mois ayant précédé la tenue desdites assises et contre tout attente, le jeudi 11 octobre tard dans la nuit, la veille donc de l’ouverture du sommet de l’Organisation International de la Francophonie (OIF), le député national et président de la démocratie chrétienne Diomi est sorti du carcan mortel où il était enfermé par ses impitoyables tortionnaires !

De quelle justice par le Diomi?

Après être revenu à la vie grâce à un heureux concours de circonstances, il nous vient à l’esprit l’idée de poser les questions suivantes : lorsque l’information sur l’enfermement d’Eugène Diomi Ndongala avait commencé à circuler au pays et à l’étranger, les officiels de la RDC soutenaient tantôt que ce dernier était en cavale sur le territoire national tantôt qu’il se la coulait douce dans sa belle famille en Italie !
De quel coin de la RDC le pré cité est-il venu s’il est admis qu’aucun endroit de ce pays échappe aux services d’intelligence dé l’Etat qui sont capables de suivre les moindres mouvements des politiques en déplacement? Comment Diomi Ndongala est-il arrivé le jeudi de la semaine écoulée d’Italie, alors que l’aéroport de N’djili était fermé eu trafic en ce qui concernait les aéronefs qui n’avaient pas des délégués au sommet à leur bord ? Peut-on sa voir si à cette occasion les frontières terrestres étaient ouvertes pour permettre un quelconque mouvement de voyageurs en provenance de l’étranger?
Après tout ce qu’il aura subi injustement pendant les 100 jours d’enfermement, Diomi Ndongala veut recourir à la justice de son pays aux fins d’en obtenir réparation !

On dit du leader de la Démocratie chrétienne qu’il continue à faire confiance à cette justice, malgré le goût de cendres qu’elle adonné aux résultats des élections du 28 novembre 2011. Mais quels obstacles ce dernier doit-il franchir 5our en arriver à l’identification, au jugement et à la condamnation de ceux qui avaient osé porter la main sur lui?
La réponse à cette question lancinante est bien simple. Tout est ramené à l’existence de l’Etat de droit qui n’est pas encore né en RDC, au respect des droits de l’homme et à la bonne gouvernance comme valeurs défendues par l’OIF mais dont le grave déficit a été dénoncé aux dernières assises de cette organisation à Kinshasa!
KAMBALE MUTOGHERWA

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