Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kasai Direct
25 juin 2012

Grand séminaire de Kabwe reboise sa forêt

By

Conscient de l’impact de la destruction de la forêt sur le changement de notre écosystème, le Grand séminaire de Kabwe a entrepris depuis peu une politique de reboisement, de lutte contre le ravinement et la sécheresse.Environs 150 jeunes pousses des chênes ont été plantées alors que 50 vieux arbres abattus sur une aire de 150 hectares. Abbé Martin Bayamba, recteur du Grand séminaire philosopha de Kabwe, a reconnu devant nos limiers la nécessité de reboiser pour faire de son institution un espace viable : «Nous avions abattu plusieurs chênes qui ont servi aux travaux de construction ici à Kabwe comme à Kananga. Ajouté à cela les champs créés ça et là par les villageois, le climat ici commençait à se réchauffer et les conditions de vie se dégradaient. Nous avons tout de suite compris la nécessité de reboiser, avec les jeunes pousses, l’ensemble de la superficie de terrain du Grand séminaire». Et d’ajouter, nous ne pouvons qu’encourager toute initiative ici comme ailleurs qui tient à préserver la nature afin de garantir de bonnes conditions de vie aux futures générations.
Quand Kabwe fait des émules à Kananga

L’initiative de reboisement du grand séminaire de Kabwe a été emboitée par bien d’autres institutions d’enseignement supérieur à Kananga. Les responsables de l’Institut supérieur de développement rural (ISDR), de l’Université Notre-Dame du Kasaï (UK) et du Grand séminaire de Malole ont eux aussi engagé leurs étudiants dans les grands travaux de plantation des palmiers et d’acacias en vue de protéger ou amender le sol à la grande satisfaction de tous les pensionnaires. C’est le cas de le dire avec ce témoignage de Mademoiselle Hélène Mbombo, étudiante en 1ère année de licence à l’ISDR, qui n’a pas caché sa joie d’avoir participé à cet effort collectif. « Avant d’abattre les vieux arbres, nous plantons d’abord les jeunes pousses à côté ou ailleurs sur un autre terrain, » nous confie-t-elle sur sa méthode de travail avant de stigmatiser le comportement de plus en plus remarqué chez certains Kanangais. La plupart des gens ne sont pas conscients de cette nécessité et restent indifférents à l’environnement. Pour preuve, beaucoup de nos compatriotes n’ont plus d’arbres fruitiers dans leurs jardins. Les vieux arbres ont été coupés et transformés en bois de chauffage (makala), rares sont ceux qui ont été renouvelés.

Sr J. Elamenji

Publicité
Commentaires
Kasai Direct
Publicité

Enigme du kasai 30

A lire absolument

publicité 14

Présentation du livre Les contes du Congo

 

A lire
Derniers commentaires
Archives
Publicité