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Kasai Direct
15 mars 2012

En prévision des consultations Futur gouvernement : l'Unc formule des exigences !

L'élargissement des consultations à l'Opposition a suscité un vif débat au sein de cette famille. Celle-ci est divisée en deux camps. Les uns, l'UDPS et certains alliés, estiment cet élargissement inopportun. Les autres, l'Unc, le Mlc ainsi que plusieurs autres formations saluent plutôt l'initiative.

Le parti cher à Jean-Pierre Bemba dit que partout où l'on va discuter du présent et de l'avenir de la RDC , il sera là. Non pas pour appuyer ni combattre qui que ce soit. Mais pour apporter sa pierre de contribution à la construction du Congo-Kinshasa.

C'est à ce titre d'ailleurs qu'il convient de rappeler le sens de l'engagement du Mlc durant toute la législature précédente au sein de l'Opposition parlementaire.

Au Mlc, on jure aujourd'hui que sans cette participation dissuasive, beaucoup de dérapages se seraient constatés dans la gestion du pays. Sans être numériquement capable de contrer la Majorité, l'Opposition parlementaire n'en a pas moins joué un rôle dissuasif dans l'ensemble.

C'est globalement le point de vue partagé par l'Unc.

Cette nouvelle venue au sein de la grande famille de l'Opposition est convaincue que les consultations politiques constituent un moment capital pour essayer de colmater les brèches ouvertes par les élections du 28 novembre.

A ce propos, le parti cher à Vital Kamerhe pousse sa logique jusqu'à envisager sa participation au futur gouvernement. Il faut pour cela qu'une condition essentielle soit remplie. L'Unc se dit prête à ne participer qu'à un gouvernement d'union nationale.

 Evolution

Au nom de cet engagement, l'Union pour la Nation Congolaise refuse fermement de participer à tout gouvernement d'ouverture. Nous entrons en plein dans la spéculation sémantique propre à l'univers politique. Gouvernement d'union nationale ou celui d'ouverture.

Un gouvernement d'union nationale suppose de reconnaître à l'Opposition le droit politique de prendre part à la gestion du pays sur une base égalitaire ou un peu près avec la Majorité. C'est en somme une forme de partage du pouvoir sur la base de négociations ouvertes ou secrètes entre les deux familles politiques du pays.

Suivant ce schéma, l'informateur apparaît pour les opposants comme la perche tendue parle chef de l'Etat pour ouvrir la page des pourparlers francs avec l'Opposition.

Ainsi, sous couvert d'une mission de routine et républicaine, l'informateur va se transformer en une sorte de médiateur ou facilitateur.

A l'opposé, un gouvernement d'ouverture reste une sorte de faveur accordée par la Majorité à sa rivale. Au nom du contexte politique et pour faire preuve de bonne foi.

Dans un tel gouvernement, les délégués de l'Opposition ne possèdent aucune marge de manoeuvre. Ils sont en quelque sorte cooptés. Et le plus souvent, si pas toujours, cette cooptation se fait à titre individuel.

En attendant de savoir à quoi vont aboutir les consultations, il est tout de même intéressant de noter que la situation a sensiblement évolué sur la scène politique congolaise.

Dans l'ensemble, les protagonistes s'évertuent à arrondir les angles. Mais il n'y a que l'UDPS qui se marginalise davantage.

                                                                                                                              LP

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