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Kasai Direct
19 janvier 2012

RDC : La résistance congolaise, entre espoir et inquiétudes

KongoTimes!

 
La démonstration monstrueuse de la diaspora congolaise sonne le glas d’un réveil patriotique et nationaliste du peuple congolais pour la conquête de sa liberté même si elle est souvent jugulée par ses ennemis. Tout congolais où qu’il se trouve, doit rentrer en résistance mais une meilleure résistance fonctionne en réseaux tout en sachant qui pense quoi, sur qui l’on peut compter, de qui il faut se méfier car la confiance n’exclut pas la prudence. Autrement dit, les Congolais de toutes les provinces doivent impérativement créer des lieux de sociabilité en prenant garde d’étudier minutieusement chaque individu qui veut s’y adhérer. Donc, le soumettre au scanner.
On n’a jamais vu ni entendu des Congolais faire parler d’eux à travers les medias internationaux  –des Etats-Unis au Canada en passant par Londres, Paris, Lyon, Madrid, Bruxelles, Genève, Berne et Afrique du Sud- car pour les Congolais, le problème de la R D Congo était le dernier de leurs soucis. Et pourtant cette démonstration monstrueuse de la diaspora congolaise sonne le glas d’un réveil patriotique et nationaliste du peuple congolais pour la conquête de sa liberté même si elle est souvent jugulée par ses ennemis. Ceux-là même qui aiment le Congo mais pas les congolais.
Il y a, en effet, d’autres questions qui hantent l’esprit de bon nombre d’observateurs sur la situation du Congo. Comment les Congolais ont-ils pu être  dupes, si longtemps, d’une imposture au sommet de l’Etat, d’un personnage au parcours mystérieux qui n’avait pas évidemment, l’éthique ou la carrure d’un homme d’Etat capable de diriger un sous-continent au pied d’argile ?  Est-ce de la cécité politique ou tout simplement de l’amnésie collective d’une population congolaise sous-informée ?
Certes, répondre à ces questions nécessite d’ouvrir un éventail d’événements successifs ayant émaillés l’histoire politique congolaise ces vingt dernières années ensuite en saisir les conséquences. Toujours est-il que le réveil patriotique de la diaspora congolaise contre l’imposture de « Joseph Kabila » demeurera un épisode éloquent de l’histoire politique congolaise dont chaque citoyen nationaliste congolais doit personnellement tirer les leçons. Cependant, il y a nécessité de savoir pourquoi cette volte-face des Congolais qui autrefois étaient considérés comme le B.M.W (Beer, Money, Women) c'est-à-dire un peuple déconnecté de son destin où la recherche de son bonheur s’accomplissait sur la boisson alcoolisée, l’enrichissement illicite et l’inassouvissement de ses instincts sexuels. Comme disait le philosophe allemand, Arthur Schopenhauer, « la satisfaction d’un besoin crée toujours l’ennui ».
En juin 2005, soit une année après sa déclaration politique à Lomé (www.apareco-rdc.com/le-president-national/declaration-politique-a-lome.html), Monsieur Honoré Ngbanda commençait à consulter les jeunes Congolais de la diaspora pour leur parler de la justesse et sens de son combat pour la libération de son pays, la RD Congo occupé par la coalition armée rwando-ougandaise via leurs réseaux occidentaux. C’est ainsi que l’une de ses rencontres s’est tenue  dans un hôtel parisien. Il avait introduit cet échange en ces termes suffisamment clairs : « Mes chers petits frères, j’ai eu deux options pour m’engager dans la résistance. La première, j’aurais voulu faire appel à tous les officiers militaires de l’ex-FAZ et les autres barons du régime du Maréchal pour mener ce combat de la libération de notre pays mais j’ai opté pour la seconde en me disant, il vaut mieux parler à mes petits frères car si je ne finissais pas cette lutte, la relève serait déjà mise en place pour la continuité… »
D’une certaine manière, ces paroles lourdes de sens –pour tout intellectuel averti- jaillissant de la bouche de Monsieur Honoré Ngbanda, sous-tendaient d’ores et déjà la naissance de la résistance congolaise au niveau de la diaspora congolaise. Quelle définition peut-on attribuer à la dite résistance ?
Selon Henri Michel, la résistance est comprise comme l’ensemble des combats menés au nom de la liberté de la patrie et de la dignité humaine contre l’occupation et ses aides.
C’est juste dire que cette assertion s’apparente à l’objectif affiché par Monsieur Honoré Ngbanda dans sa déclaration politique à Lomé à la date du 9 juin 2004, les congolais doivent se rassembler comme une seule personne en convergeant tous leurs efforts et idées vers un objectif commun lequel devant les amener à libérer leurs pays de l’occupation rwandaise avec ses relais. Malgré cette clairvoyance d’esprit de l’initiateur de la résistance congolaise, les congolais ont eu du mal à se réveiller. Plusieurs raisons ont été inventoriées quant à cet immobilisme, d’une part le passé de Monsieur Honoré Ngbanda aux côtés du maréchal Mobutu ; et d’autre part le manque de curiosité intellectuelle congolaise car il est difficile de voir les Congolais se documenter abondamment pour comprendre la situation de leur pays. Ils préfèrent la culture orale que la culture scripturale. Plus loin, il est aussi impérieux de savoir que dans l’histoire de la résistance, il y a toujours eu un nombre restreint de patriotes au regard de la masse de spectateurs se pointant en retrait au lieu de s’y engager. Et les patriotes engagés, ils finissent toujours par devenir la cible privilégiée des citoyens réputés respectables qui ont délibérément choisi de collaborer avec les occupants.
Entre 2005 et 2010, la résistance congolaise de la diaspora a multiplié beaucoup d’actions (Conférences-débats, Sit-in devant les ambassades congolaises, Manifestations sur les places publiques de l’espace européen, dépôts des mémorandum aux institutions exécutives, judiciaires, législatives, préfectorales, municipales, onusiennes européenne et américaine…). Les patriotes-résistants Congolais ont aussi pris l’irrémédiable décision de ne plus célébrer la date du 30 juin, jour  de l’indépendance du Congo, car disent-ils, on ne fête pas lorsqu’une maison est en deuil. Cet élan de la résistance au niveau de la diaspora se matérialisera par la création des radios patriotiques dont les références sont   (www.radiotvbendele.com et www.radiotvlobiko.com) qui rendent un service patriotique inestimable. Toujours dans cet élan de résistance, le site de l’Apareco (www.apareco-rdc.com) est l’un des sites le plus visités  non seulement par les patriotes mais surtout par le gouvernement fantoche de Kinshasa et d’autres personnes indépendantes. Par ailleurs, on note aussi l’émergence de plusieurs journalistes et analystes politiques qui sont passés de l’ombre à la lumière, à l’instar de Roger Bongos, Freddy Mulongo, Thomas Luakabanga, Abbé JP Mbelu, respectivement avec leurs sites d’informations (www.afriqueredaction.com, www.radioreveil-fm.com, www.code243.com) sans oublier les analyses pertinentes de Monsieur l’abbé JP Mbelu publiées sur le site de www.congoindependant.com. Il sied d’ajouter la vague de plusieurs mouvements de résistance dont BPK, tenu par l’imperturbable REX Kazadi qui vient de subir injustement la parodie de la justice française. O tempora, O mores !
Or, si au niveau de la  diaspora congolaise le réveil patriotique a atteint son paroxysme grâce aux Congolais et certains intellectuels politiciens en exil qui en ont fait leur priorité décidément en boycottant les concerts des musiciens collabos congolais, à l’intérieur du pays, la résistance congolaise a du mal à percer.
C’est indubitativement à cause des journaux et medias ouvertement collaborationniste (le potentiel, l’avenir, la prospérité, Digital congo, RTNC, TV50, etc..) qui ne cessent de diffuser à la longueur de la journée les 5 chantiers de « Joseph Kabila » au détriment de l’action des patriotes sur le terrain, les émissions politiques qui frisent l’inculture politique de l’élite congolaise. Le travail des agents de renseignement ayant instauré une pratique active de la délation encouragée par « Joseph Kabila ». Bien que le régime de « Joseph Kabila » ait clairement Kinshasa dans son collimateur qu’il fait surveiller comme la viande de chèvre sur la braise ; sa police, ses milices pour arrêter des gens, démanteler des groupes mais, il ne faut pas qu’il oublie que la résistance dispose aussi de ses hommes infiltrés communément appelés « 5ème colonne », une vieille expression qui remonte en 1936 au cours de la guerre civile d’Espagne sous la dictature franquiste ; qui signifie  le noyautage des administrations publiques qui donne les poux au naïf satrape de « Joseph Kabila ». L’idée de la « 5ème  colonne » sera alors reprise  par Monsieur Honoré Ngbanda. Car il est inconcevable de mener une résistance sans renseignement et les hommes acquis au changement.
En parallèle de ce travail de la sensibilisation réalisé par les congolais de la diaspora pour résister à l’oppression et à l’occupation dont « Joseph Kabila » en a fait son chef d’œuvre ; la plupart de congolais avaient toujours la soif inextinguible de la démocratie qui s’exprime toujours par le suffrage universel c'est-à-dire les élections présidentielle et législatives.
Par –delà cette volonté d’aller  aux élections pour se débarrasser de « Joseph Kabila », le peuple congolais n’avait pas si bien lu le signe du temps. Il s’était peut être trompé d’époque car nulle part ailleurs, on n’a appris ni entendu qu’un pays occupé par une armée étrangère et dont toutes ses institutions sont infiltrées par les étrangers, ne soit libéré par les élections ; car l’occupant n’est pas dupe d’organiser les élections et  les perdre ensuite.
En politique, il existe la dynamique qui permet à tout homme  d’évaluer les rapports de force  qui peuvent lui être favorables et/ou défavorables avant même de s’engager dans une éventuelle bataille. On peut prendre le risque de souligner que monsieur Etienne Tshisekedi, le président démocratiquement élu du Congo et mis hors jeu par le béotien « Joseph Kabila » et sa bande d’adeptes de CAC 40, Wall Street, Dow Jones. En voulant pérenniser sa lutte politique non-violente entamée dans les années 80, à l’époque où le maréchal manipulait l’opposition à son gré, Monsieur Etienne Tshisekedi a pour autant dire négligé la nouvelle donne politico-géostratégique dans la région des Grands lacs à travers laquelle la RD Congo constitue la plaque tournante de charognards invertébrés de tous les horizons.
Par ailleurs, la fumisterie électorale organisée par l’imposteur et ses collabos sans vergogne, en l’occurrence le pasteur Daniel Ngoy Mulunda et le Prof Ndjoli, a plongé la majorité de congolais dans une attitude fatalo-défaitiste.
Devant cet imbroglio, il y a des principes patriotiques que tous appliquent et  les Congolais ne se dérogeront pas à cette règle pour enfin voir la lueur d’espoir qui se profile à l’horizon. A l’instar du récit biblique de l’enfant prodigue, les Congolais jusqu’alors sceptiques que la RD Congo n’est pas occupée, doivent comprendre que les masques viennent de tomber. L’arrivée de l’Etat-major du CNDP à Kinshasa ainsi que le nombre impressionnant des militaires à la mine patibulaire circulant dans les artères de la capitale de la RDC. Quoi de plus s’il ne faut pas rejoindre le camp de la résistance au regard de la mascarade électorale avérée qui vient d’élire domicile en RD Congo occupée.
En somme la récente parodie des élections en RD Congo qui a surtout touché les consciences par sa rapidité et sa clarté dans la proclamation des résultats grâce à un nouveau concept de la mathématique dont seul le président de la CENI, Pasteur Daniel Ngoy Mulunda détient la recette. Les masques viennent de tomber pour dire à haute et intelligible voix que la RD Congo est sous occupation depuis 1996 par les rwandais avec l’aide de la Communauté internationale. Nier cette vérité, c’est peut-être souffrir de la schizophrénie ou s’approprier l’identité de collaborationniste. Le peuple congolais a un seul mot d’ordre, la libération. Celle-ci doit se faire en se débarrassant de la peur  afin  de ne plus se laisser faire car « aucune libération d’un pays ne peut s’obtenir sans le réveil préalable d’un peuple. Et aucun réveil d’un peuple ne peut s’opérer sans qu’un homme ou un groupe d’hommes et de femmes se lève pour braver le danger jusqu’au sacrifice du sang s’il le faut… ».
Tout congolais où qu’il se trouve, doit rentrer en résistance mais une meilleure résistance fonctionne en réseaux tout en sachant qui pense quoi, sur qui l’on peut compter, de qui il faut se méfier car la confiance n’exclut pas la prudence. Autrement dit, les Congolais de toutes les provinces doivent impérativement créer des lieux de sociabilité en prenant garde d’étudier minutieusement chaque individu qui veut s’y adhérer. Donc, le soumettre au scanner. Cette action réussira avec l’apport incontestable des organisations corporatives congolaises incarnant les valeurs patriotiques et démocratiques, notamment : pasteurs, prêtres, religieuses, imams, journalistes, médecins, écrivains, étudiants. Dans ces lieux les congolais commenceront à se parler, à prendre les initiatives avec ceux qui sont à l’extérieur du pays. Ce sera l’endroit où les liens se noueront, là que tout devient possible et l’impensable devient pensable. Il faut aussi créer des réseaux de renseignement et d’action d’envergure nationale car dès lors que l’ennemi est identifié rien ne sert plus à reculer. Les congolais en général, et les kinois en particulier, ont l’obligation de commencer à boycotter les concerts publics offerts par les musiciens collabos de l’orchestre PPRD Musica. En pratiquant ces stratégies de rassemblement autour de l’idéal suprême, celui de la libération et de la refondation de la RD Congo entre les mains de vrais leaders congolais capables d’assurer une heureuse destinée à la postérité. Cette perception des choses transformera nos inquiétudes en espérance pour un Congo libre rayonnant au cœur de l’Afrique.
Jean- Lucien NGUENI
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Commentaires
M
Avez-vous une seule fois pensez aux congolais qui ont votés Joseph Kabila et avez cru en cet homme? vous êtes loin du pays et lisons en vous l'accomplissement des pensées destructrices cherchant à voir nos frères se déchirés et s'entretuer alors que vous et vos enfants êts au frais mangeant l'argent que vous avez voler pendant la 2ème république. pamba djelooooooooooooooooo
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