Bien que le comptage des élections sera manuel - L’UDPS tient à palper le serveur central

Les élections présidentielle et législatives (nationales) se profilent à l’horizon en République démocratique du Congo. La date est d’ores et déjà connue de tous, le lundi 28 novembre 2011. Ainsi, l’année en cours va justifier sa qualification d’année électorale. Comme cela s’est fait en 2006 et 2007 lors de la tenue des tout premiers scrutins réellement libres, démocratiques, pluralistes et transparents, ceux de cette année seront comptés manuellement. Cela revient à dire que dans la soirée du 28 novembre, immédiatement après le dernier votant, le bureau de vote va se transformer en bureau de dépouillement et de comptage des bulletins de vote.

Le président du bureau et les autres membres, auxquels se joindront les témoins des partis politiques, et en présence des observateurs neutres, feront donc cette opération. A l’issue de celle-ci, les résultats seront immédiatement affichés. Ce travail se fera, à peu près, au même moment dans les 62.000 bureaux de vote qui seront ouverts à travers le territoire national.

Ceci étant, en lieu et place de s’en prendre à l’inaccessibilité du Centre national de traitement par les partis politiques, l’UDPS et toutes les autres formations politiques qui se spécialisent dans la contestation des résultats doivent laisser la Ceni tranquille, mieux elles doivent l’aider à bien faire son travail.

Pour être présente partout et assister au comptage des bulletins de vote dans les bureaux de vote, l’UDPS doit déployer 62.000 témoins ce jour-là. C’est à cette condition qu’elle pourra assister réellement au comptage des bulletins et non le lendemain ou quelques jours après pour protester en aval et chercher à défendre l’indéfendable ou monter des stratégies propres aux opposants africains. Ceux-ci se caractérisent dans la plupart des pays à institutionnaliser la contestation des élections. Dommage.