Le promoteur de l’école catholique Saint Célestin de Tubuluku à Kananga, au Kasaï-Occidental, a fait arrêter samedi 12 mars six de ses enseignants, les accusant de troubler l’ordre public. Ce qui a provoqué la colère d’autres enseignants et des élèves de cette école.
L’école est à 15 kilomètres du centre ville de Kananga. Les enseignants arrêtés affirment avoir été agressés en plus par un groupe des villageois de Tubuluku.
Trois d’entre eux seraient même grièvement blessés à coups de machettes.
Et c’est dans la foulée que les policiers dépêchés sur le lieu ont ligoté indistinctement tous les enseignants trouvés sur place.
A la base, le différend opposant le promoteur de cette école à ses propres enseignants.
Selon ces derniers, un de leurs avait été victime de retenue du salaire depuis le mois de janvier dernier.
Après recours, le coordinateur diocésain des écoles conventionnées catholiques de Kananga a, dans sa lettre du 10 mars dernier, ordonné au responsable du Collège St Célestin de remettre cet enseignant dans ses droits.
Une décision qui n’aurait pas enchanté le promoteur décidé d’en finir avec l’enseignant.
Et la suite, le promoteur aurait interdit à cet enseignant et à ses collègues qui le soutiennent de mettre le pied dans la cour de l’école.
Le commissaire de police du commissariat Oasis de Malole dit n’avoir pas lui aussi trouvé de motif pour garder ces enseignants au cachot.
Ils avaient été libérés sur intervention du coordinateur.
Ce dernier condamne l’incident de samedi et a initié une enquête ce lundi sur le lieu.
Les cours n’ont pas été administrés comme d’habitude, enseignants et élèves traumatisés sont restés solidaires avec les leurs.
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Au 28ème jour de l’insurrection du peuple libyen contre la dictature du colonel Kadhafi, les forces gouvernementales bombardent jour et nuit et récupèrent les villes qui étaient sous contrôle des insurgés. Les images apocalyptiques qui nous parviennent démontrent la fureur et la folie du dictateur qui ne lésine pas sur les moyens pour reconquérir son pouvoir. Pendant ce temps, les Occidentaux n’arrivent pas à accorder leurs violons sur la position à prendre devant ce massacre.
Si les Libyens ont eu le courage de se soulever comme l’avaient fait avant eux les Tunisiens et les Egyptiens, c’est parce qu’ils ont été encouragés par les médias essentiellement occidentaux. Les images des peuples libérés de vieilles dictatures, qui les avaient tenus pendant des années durant dans la peur et dans la pauvreté indescriptible, les ont séduits. Mais c’est surtout la position de la communauté internationale avec les Américains en tête qui les a encouragés et motivés dans ce mouvement de libération.
Alors, nous ne comprenons pas la passivité de cette même communauté internationale face aux tueries et massacres perpétrés par les troupes fidèles au dictateur libyen. Américains et Européens multiplient des réunions pendant que l’armée de Kadhafi, suréquipée, opère une véritable boucherie au sein de la population! Les Occidentaux ne reconnaissent plus la légitimité du pouvoir de Kadhafi. Mais ils le laissent récupérer, les unes après les autres, les villes qui étaient tombées entre les mains de la rébellion. Qu'adviendra-t-il lorsqu'ils auront tout repris?
Nous faisons ici l’échos d’une femme libyenne dont le message a été retransmis par TV5 monde: « les Occidentaux seront responsables devant l’histoire pour ce qui se passe actuellement en Libye ». Et un autre libyen d’ajouter: « Faudrait-il que nous nous suicidions jusqu’à ce que le nombre des morts qu’ils souhaitent voir soit atteint avant d’intervenir ? »
L’Europe voudrait mieux arrêter les flux migratoires sur son territoire. Le bateau « Europe » ne serait pas prêt à recevoir toute la misère de l’Afrique au risque de sombrer lui-même, si nous nous permettons de revenir à la métaphore de Marine Le Pen. La meilleure façon d’arrêter ces flux migratoires ne serait-elle pas de soutenir ces peuples qui se battent pour leur survie? On ne peut pas, tout de même, leur fermer la porte au nez et les abandonner entre les mains de leurs bourreaux, sans secours! Aider les peuples en quête de leur survie, c’est s’aider soi-même.
L’histoire nous démontre que les vaincus d’hier sont devenus à leur tour les grandes puissances d’aujourd’hui. Elle tourne, l’histoire !
Treize personnes ont été blessées, dont trois grièvement et des dégâts matériels signalés dimanche 15 mars au stade Tshikisha à Mbuji Mayi dans la province du Kasaï Oriental, lors des incidents qui se sont produits au cours d’un match qui a opposé le Shark Club XI de Kinshasa à l’Association sportive Bantous de Mbuji Mayi. Score du match : un but partout.
Parmi les blessés, on note deux policiers et six enfants. La police nationale congolaise qui assurait la sécurité de ce match affirme que c’était durant la mi-temps que les accrochages ont commencé.
Les supporters de l’AS Bantous ont franchi la zone neutre pour s’installer dans le camp adverse de Shark Club XI, qui menait l’AS Bantous par un but à zéro.
Cet acte a été pris pour une provocation par les supporters du club de Kinshasa, soutenus en majorité par les fanatiques de l’équipe de Sanga Balende, le légendaire adversaire de l’AS Bantou.
Peu après, indiquent les témoins, les mêmes supporters de l’AS Bantous ont cherché à dénicher un présumé féticheur de l’équipe de Shark Club XI qu’ils soupçonnaient de faire des incantations pour la victoire des visiteurs.
Du coup, des jeux de projectiles ont commencé entre les deux parties.
La police est intervenue avec des gaz lacrymogène.
Les blessés sont internés, pour le moment, à l’hôpital de Bonzola, à Mbuji-Mayi. Des sources médicales affirment que leur état n’est pas en danger. Ces blessés sont pris en charge par le gouvernement provincial.
Le comité organisateur de la ligue de Vodacom Super Ligue estime que les supporters de ces deux clubs sont à la base de ces incidents.
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– Pasteur Ngoy Mulunda, président de la Ceni, ce 3/3/2011 à Kinshasa lors de la remise et reprise.
– Pasteur Ngoy Mulunda, président de la Ceni, ce 3/3/2011 à Kinshasa lors de la remise et reprise.
Daniel Ngoy Mulunda, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a terminé dimanche sa visite de travail à Kananga, au Kasaï-Occidental sur une note de satisfaction. Il estime que les opérations de la révision du fichier électoral dans cette partie du pays se déroulent normalement.«Au Kasaï-Occidental, le travail va très bien parce que, en 4 jours seulement, on a déployé plus de 80% des kits attendus, alors qu’au Katanga , on n’a même pas encore atteint les 70%. Au Maniema, cela a fait longtemps pour qu’on arrive à ces chiffres-là.
Donc, le travail au Kasaï-Occidental se passe merveilleusement bien,» a notamment expliqué le pasteur Ngoy Mulunda.
A la même occasion, le président de la Ceni a pris l’engagement d’augmenter le nombre des centres d’inscriptions «pour diminuer la douleur, la peine de nos populations.»
Cela, notamment par l’acquisition de nouveaux kits électoraux et la formation de nouveaux opérateurs de saisie.
«On doit le faire. Si nous voulons avoir un fichier électoral exhaustif, nous devons passer par là et c’est une obligation pour moi,» a-t-il déclaré.
Ngoy Mulunda a-t-il les moyens de ses ambitions ?
«Je ne ferai pas des élections circonstancielles des moyens , je dois faire des élections qui doivent suivre les moyens dont j’ai besoin. Je suis prêt à demander de l’argent, donc je demande beaucoup d’argent. Si les partenaires traditionnels ne me le donnent pas , je vais donc le chercher ailleurs,» a-t-il martelé.
Au nombre des innovations, le président de la Ceni entend aussi supprimer le transport des kits à vélo au profit des motos et ériger des tentes dans les zones neutres des localités où il n’existe pas d’écoles.
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A Kananga, en RD Congo, les femmes multiplient les initiatives pour mettre fin au lévirat, qui oblige une veuve à se remarier dans sa belle-famille au risque d'attraper le sida. "A la mort de mon mari, j’ai catégoriquement refusé de me remarier avec son frère, comme me l’imposait ma belle-famille. J’ai quitté la famille, laissant derrière moi mes cinq enfants mais je ne regrette pas ce sacrifice, raconte Élisabeth Bilonda de la mission Katende Mon prétendant de beau-frère était trafiquant à Tshikapa, une zone minière réputée pour la prévalence du vih-Sida. Je ne voulais en aucune façon risquer ma vie en cédant à cette coutume dépassée. "
D’autres ont eu moins de chance ou de courage qu'elle. "Je suis malade du sida. Je n’ai jamais commis d’adultère de ma vie. J’ai été contaminée par mon beau-frère que j’ai épousé à la mort de mon mari. J’avais cédé aux pressions, espérant protéger mes enfants. Je vais mourir et ils vont se retrouver orphelins de père et de mère", témoigne une jeune mère en phase terminale, la voix écrasée par les sanglots.
Pressions familiales
Pauline Tshiela, habitant aussi la mission de Katende, souligne pour sa part sur les raisons qui justifient cette pratique dégradante pour la femme. "Dans certains cas, sous le prétexte de casser les liens avec le défunt mari, la femme subit de fortes pressions pour entretenir des relations sexuelles secrètes avec un homme de la famille, seule condition pour qu’elle puisse se remarier ailleurs", explique-t-elle, dénonçant cette pratique comme dangereuse car elle peut être la voie de transmission des maladies sexuellement transmissibles comme le sida.
Selon le Dr Aubin Mpanda du Programme provincial de Lutte contre le Sida qui participait à une animation sur ce thème, le lévirat pourrait figurer parmi les pratiques favorisant la transmission de la pandémie, au même titre que la prostitution non protégée, les mariages précoces ou forcés, la promiscuité dans les habitations, le manque d’information et l’absence de dépistage. Aucune statistique n’est fournie pour confirmer le lien entre lévirat et sida mais de nombreux témoignages en font état.
Pour la dignité des femmes
"Quand une veuve se remarie, il y a toujours des risques de maltraitance pour ses enfants, de la part du beau-père. Mais cela ne suffit pas pour maintenir cette pratique d’antan. On ne peut pas continuer à suivre aveuglément ces coutumes rétrogrades. Beaucoup de personnes réfléchissent d’abord aux conséquences", explique Kalamba, chef coutumier dans un village voisin.
En effet, le lévirat est encore pratiqué dans beaucoup de villages du Kasaï occidental, les femmes prennent cependant de plus en plus le courage de revendiquer leur liberté de choix. Celles qui sont instruites et diplômées, surtout en droit, prennent des initiatives pour sensibiliser et faire circuler l’information sur les droits de la femme. "Nous devons protéger les femmes et les enfants contre ces coutumes dépassées. Dans notre pays, la Constitution prévoit l’égalité et la parité entre les hommes et les femmes mais ce que nous réclamons, c’est la justice au quotidien", confiait Marie Jeanne Tudimuene, le chef de la sous division de l’enseignement Kananga II, lors d’un séminaire sur le leadership féminin, organisé à l’occasion de la dernière journée internationale de la femme.
La tâche est ardue car il est difficile de lever toutes les croyances liées au lévirat. Même parmi les femmes instruites et informées, certaines se laissent prendre au piège de la tradition. "J’ai refusé de me remarier dans ma belle famille mais par peur, j’ai accepté d’avoir des relations sexuelles avec un membre de la famille, pour lever le deuil de mon mari. Selon la coutume, je risquais la mort ou la folie si je refusais. Mes études ne m’ont servi à rien dans cette affaire. Aujourd’hui, je regarde cette personne avec dégoût", confie une jeune médecin s’adressant à son amie avocate.
Pour maintenir la pression sur les jeunes femmes, quelques personnes âgées brandissent la sentence. "Pour nos ancêtres, on peut traverser un pont mais on ne peut pas transgresser les lois qui nous régissent. Ceux qui ne respectent pas les coutumes seront tôt ou tard punis, par la mort ou la folie", clame Mutombo, un vieux notable de 73 ans.
Par BONGOS ROGER - Publié dans : CONGO DEMOCRATIQUE (RDC)
Le Réseau provincial des ONG des droits de l’homme du Kasaï occidental (Reprodhoc) désapprouve les actes de barbarie perpétrés par les soldats angolais sur des femmes et filles congolaises expulsées d’Angola. Il se dit choqué par les fouilles opérées sur leurs corps sous prétexte de rechercher le diamant, jusque dans leurs parties intimes. Cette pratique favorise les violences et abus sexuels massifs, a indiqué à Radio Okapi, ce vendredi 12 mars, le président provincial de ce réseau, Trudon Ntumba.
Trudon Ntumba explique que nombreux expulsés d’Angola subissent ce type de violences:
«Pas plutard qu’il y a une semaine, nous avons documenté le cas d’un jeune homme qui se fait mutiler ses organes génitaux. Sans compter le fait que les femmes, surtout les jeunes filles qui sont expulsées d’Angola, font l’objet de fouilles corporelles indescriptibles (…) Soldats et policiers angolais introduisent leurs mains dans leurs organes génitaux à la recherche de diamant.»
Dans sa déclaration du mardi 8 mars, ce collectif d’ONG des droits de l’homme a recommandé au gouvernement de la RDC de veiller et d’entamer un dialogue très franc pour faire cesser sans délais ces abus.
Le Reprodhoc propose l’ouverture des parquets secondaires dans la localité de Kamako (à Tshikapa) ainsi qu’à Komonia pour pouvoir poursuivre les bourreaux. Parce que les viols sont également commis par les citoyens congolais, qui, selon Trudon Ntumba, «profitent de l’état de vulnérabilité de ces femmes ou jeunes filles pour se croire tout permis sur leurs corps.»
Source Radio Okapi
– Siège de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental à Kananga.
– Siège de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental à Kananga.
Au cours du point de presse qu’il a tenu mercredi 9 mars, le président du bureau de l’assemblée provinciale du Kasaï occidental, Omer Mijimbu, a déclaré que les signataires de la pétition contre quatre membres du bureau de l’assemblée n’ont respecté la procédure.
Trente-deux députés provinciaux sur les cinquante-quatre (59% des voix) qui composent l’assemblée provinciale du Kasaï occidental avaient signé lundi 7 mars une pétition demandant la démission de quatre membres du bureau de cette institution.
Cette pétition vise le président, la vice-présidente, le rapporteur et le questeur qui sont notamment accusés d’utiliser les frais de l’assemblée pour des missions fantaisistes.
Les pétitionnnaires les accusent principalement de mettre à l’écart la plénière par rapport au dossier du gouverneur démissionnaire, Trésor Kapuku.
Omer Mijimbu a affirmé que la question sera traitée en plénière, indiquant que pour l’instant le bureau étudie la recevabilité du document.
« Il n’y a pas de délai pour l’inscription de la question à l’ordre du jour d’une plénière », a-t-il soutenu.
Les signataires de la pétition exigeaient la convocation d’une plénière dans les vingt-quatre heures suivant le dépôt de la pétition.
Il a dit regretter de constater qu’un problème interne soit mis sur la place publique.
Trois heures après le point de presse du président de l’assemblée, vingt-neuf des trente-deux députés signataires de l’acte d’accusation se sont dirigés vers le lieu des plénières pour une déclaration politique. Ils y ont trouvé un dispositif policier.
Leur porte-parole a déclaré à la presse qu’ils accordaient au bureau un délai de grâce de vingt-quatre heures avant de tirer toutes les conséquences.
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Selon « Afrimap » (Projet pour l’observation et le plaidoyer sur la gouvernance en Afrique), qui est l’initiateur de la rencontre, les participants (au nombre de 29) vont prendre part, du 10 au 11 mars à Johannesburg, en Afrique du Sud, à un atelier dont le thème central s’intitule : « Participation à la vie politique en RDC).
Des officiels sud-africains ainsi que des diplomates basés à Johannesburg y sont également attendus. Les délégués de l’AMP, de l’opposition politique (institutionnelle et extraparlementaire) et de la Société civile seront ensuite confrontés aux membres de la diaspora congolaise le samedi 12 mars à Wits University de Johannesburg. Les échanges devraient s’articuler autour des questions qui préoccupent le plus les Congolais résidant en territoire sud-africain.
Une charte préélectorale en chantier
Les principaux objectifs poursuivis par l’atelier de Jo’burg sont de trois ordre : 1°) dégager le consensus sur les acquis de la Troisième République (2000-2011) ; 2°) développer une liste d’obligations minimales à observer par le politique et le citoyen ; 3°) convenir d’un mécanisme de préservation de ces acquis lors des échéances de 2011.
Au terme de tous les échanges, les recommandations à arrêter à cette occasion seront coulées en « Acte d’engagement » ou « Charte à servir la Nation » que la Société Civile se charge d’améliorer et de finaliser au mois d’avril prochain à Kinshasa. Cette charge devrait être signée librement par les parties prenantes au processus électoral de 2011 et vulgarisée avant la tenue des élections.
Selon le programme de travail parvenu au Phare, la modération de cet important forum sera assurée par Hubert Tshiswaka, point focal d’OSISA en RDC, tandis que le panel des rapporteurs sera composé de Love Mayimona Kimbi, Irène Esambo, Martin Munyangai et Jean B. Ndundu, tous de la Société Civile.
Cette « table ronde » est motivée, selon « Afrimap » toujours, par la persistance de la crise politique en République Démocratique du Congo, laquelle remonte aux années ’90. Cette crise puise ses racines dans la violation des principes fondamentaux qui fondent la démocratie et la faible participation politique des citoyens à la vie de leur pays. Selon une étude que vient de rendre publique Afrimap, laquelle porte sur la gouvernance démocratique en RDC depuis les élections de 2006, la participation des Congolais aux affaires publiques reste marginale.
Syndrome du mobutisme
Il est à espérer que la classe politique et la société civile congolaises vont jouer franc jeu dans l’application de la « Charte à servir de la Nation » qu’elles sont appelées à concevoir et formaliser elles-mêmes. Si elles peuvent se montrer suffisamment honnêtes face aux règles du jeu qu’elles comptent s’imposer elles-mêmes, les Congolais pourraient rêver d’un processus électoral apaisé. Pour ce faire, l’on ose croire que les chefs des partis et plates-formes ainsi que les différentes « autorités morales » qui régentent le microcosme politique congolais ont donné à leurs délégués les pleins pouvoirs pour les engager à Johannesburg d’une part et d’autre part, qu’ils ne vont pas se rebiffer à l’heure de passer aux actes, à l’image de feu Maréchal Mobutu.
Ce dernier, se souvient-on, donnait l’impression d’être un chaud partisan des solutions consensuelles, mais aussitôt après qu’un consensus était obtenu, il était le premier à le renier, sous prétexte qu’il n’avait pas donné mandat à ses émissaires de prendre l’engager dans les termes contenus dans le document porteur du compromis politique. De remise en question en reniements d’accords politiques, on en est arrivé à une interminable transition heureusement cassée le 17 mai 1997 par Mzee Laurent Désiré Kabila et ses alliés militaires de l’Afrique Centrale et de la sous-région des Grands Lacs.
La liste des participants
La liste des participants pour les partis politiques, se présente comme suit : Jacquemain Shabani (UDPS), Thomas Luhaka (MLC), Louis Koyagialo (PPRD/ AMP), Vital Kamerhe (UNC), Dr Mbakata (Palu), JC Vuemba (MPCR), André Atundu (CDR), Kisanga (ARC), Franck Diongo (MLP), Jean-Louis Kyaviro (RCD/ML), Roger Lumbala (RCD/N), Lusenge (RCD/ML), Lisanga Bonganga (CCD), Francis Mbengama (Codell), Remy Mayazola ( FLNC), Moise Nyarugabu (RCD/Goma).
La société civile aligne : Pascal Kambale, Roger Mvita, Hubert Tshiswaka, Jérome Bonso, Irène Esambo, pasteur Madifuta, Rachel Mashanga, Abrahama Diamba, Jean-Baptiste Ndundu, Flavien Musitu, Gerald Misambu, Jonas Tshiombela et Grâce Lula.
Kimp
Don Kayembe
Deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors des affrontements ayant opposé, lundi 7 et mardi 8 mars, les habitants des localités de Bungomba et de Bakwa Ntombi. C’est le bilan avancé par l’administrateur du territoire de Mweka, Ntambwe Akahumbu. De leur côté, le coordonnateur local de l’Observatoire de droits de l’homme et quelques témoins parlent de six décès et dix-huit blessés à la machette.
Les deux parties se querellent une forêt. Celle-ci, explique l’administrateur du territoire, est à l’origine d’un vieux conflit entre ces deux villages, distants de 5 kilomètres.
L’affrontement à l’arme blanche a débuté lundi 7 mars dans l’après-midi, et s’est poursuivi mardi matin. La première victime est une femme du village de Bungomba dont le corps a été retrouvé mardi. Le même jour, leurs voisins de Bakwa Ntombi en représailles sont partis blesser un enfant qui a succombé, mercredi 9 mars, de ces blessures.
Les personnes blessées ont été acheminées à l’hôpital général de référence de Mweka. Le médecin directeur de cet hôpital affirme avoir reçu cinq blessés dont une jeune femme d’environ vingt ans. Celle-ci déclare avoir été violée par une dizaine de personnes. Le Dr Célestin Ngoyi appelle les hommes de bonne foi pour aider l’hôpital afin d’assurer une bonne prise en charge des blessés.
Aucune arrestation n’a été signalée parmi les auteurs de ces affrontements, mais l’administrateur du territoire confirme que la situation est redevenue calme depuis mercredi 9 mars, grâce à l’intervention de la police.
Source Radio Okapi
Le gouverneur de la province du Kasai Orientale, Alphonse Ngoyi, a procédé, lundi 7 mars, au remaniement de son gouvernement. Il y a quatre nouveaux membres. C'est notamment Dieudonné Nsekela et Emmanuel Lukusa, qui s'occuperont respectivement des ministères de la santé et Droits humains ainsi que de l'Economie et Finances.
Pierre Ngandu Mulombelayi et Louis Kaswende sont pemutés. Le premier quitte le ministère de l'Economie et Finances pour celui de l'Intérieur, processus électoral, information et presse; alors que le second est appelé au ministère des Mines et Hydrocarbures, laissant celui de médias et communication.
Source Radio Okapi