
Quel rôle devraient jouer les pères issus de l’immigration pour la réussite de leurs enfants? Comment devraient-ils s’y prendre pour une éducation réussie? Tel était le thème abordé par monsieur Hans- Georg Nelles de l’association Elternnetzwerk e.V. (une association des parents de la Rhénanie du Nord) lors de la conférence tenue le samedi, 07 novembre à Cologne Ehrenfeld, sous la direction de l’association des Africains de Cologne et des environs (Afrikanische Gemeinde Köln e.V.).
« Les pères sont des modèles. Pour chaque enfant, le père, c’est son héro » a déclaré le conférencier Hans-Georg Nelles. Selon lui, il a été prouvé que les enfants ayant grandi avec papa et maman étaient beaucoup plus équilibrés et réussissaient mieux que les autres. Alors, pour améliorer les contacts avec leurs enfants, il a recommandé aux pères présents dans la salle, entre autres, d’entreprendre des activités communes chaque fois qu’ils en ont l’occasion, de jouer avec les enfants, de leur accorder de l’attention même si des fois ils semblent croire que les parents ne les comprennent pas, et de leur laisser de l’espace libre afin qu’ils fassent aussi leurs propres expériences.
Après l’exposé de monsieur Nelles, le débat a été houleux. L’audience à laquelle monsieur Nelles s’adressait était constituée des pères éduqués,eux-mêmes, par des pères autoritaires qui croyaient que jouer avec les enfants, par exemple, étaient hors de question pour garder cette autorité. Donner de l’espace libre aux enfants comportait beaucoup de risques que ca soit pour le garcon ou pour la fille. Selon certains intervenants, les enfants des parents issus de l’immigration qui grandissent en Allemagne sont des petits allemands. Alors, il faut les élever en tenant compte de cet aspect. Les autres, en revanche, n’étaient pas d’accord avec cette assertion. D’après eux, les enfants des parents issus de l’immigration, bien que grandissant en Allemagne, doivent garder le fondement de la culture et de la religion de leurs parents.
En conclusion, les pères devraient voir ce qui est positif pour l’éducation de leurs enfants et ne pas tout prendre de la société d’accueil. In media virtus, dit-on. Ils ne devraient pas appliquer l’éducation telle qu’ils l’ont recue dans sa rigueur, mais savoir mettre de l’eau dans le vin. Stratégie oblige. Le dialogue devrait s’imposer au sein de la famille pour permettre aux enfants de s’exprimer. Les autres participants ont souhaité la présence des mères à ces genres des conférences, car elles ont aussi une vision des choses qui puisse faire avancer le débat.
Quelques photos de la conférence:



Lumbamba Kanyiki

Le décollage de l’Afrique passera par la revalorisation de nos cultures et de nos langues. Lors du salon littéraire du 16 au 17 de ce mois tenue au Brussels African Market,nous avons eu à échanger avec monsieur Bienvenu Sene Mangabo, l’un des organisateurs de cet évènement. Assis à son stand, plusieurs livres, oeuvres de sa production étaient, pêle-mêle, exposés sur un large étalage. Les titres en lingala rivalisaient avec les titres en francais. Il y avait un peu de tout: manuels des cours, romans, essais, etc. Mais ce qui a attiré notre attention, c’était des livres sur l’étude du lingala: 100 mots pour parler lingala, 100 verbes pour apprendre le lingala. Il y avait même un livre de chimie expliqué en lingala!
A la question de savoir pourquoi il avait écrit ces livres sur le lingala, monsieur Sene Mangabo nous a éxpliqué comment les Colons nous avaient formatés et détournés de nos propres langues, de nos propres cultures, de nos propres religions au profit des leurs. « Quel message transmet-on à un enfant lorsque, à l’école, on le punit pour avoir parlé dans sa langue maternelle? », me demande-t-elle. Le message transmis signifiait que nos langues ne valaient pas la peine. Aujourd’hui, l’heure est venue de nous réapproprier notre culture. L’Afrique a besoin de ses génies créateurs. En effet, l’arbre ne peut pousser si ses racines ne pénètrent les profondeurs de la terre.
A côté du stand de Bienvenu, un jeune congolais, toque de léopard couvrant sa tête comme le feu Mobutu Sese seko, exposait sa production des bandes dessinées et quelques livres illustrés. Comme chez Bienvenu, certains titres en lingala et d’autres en francais. Un peu plus loin au fond de la salle, monsieur Serge Diantantu, bédéiste, n’était jamais seul, toujours entouré de ses clients et admirateurs qui venaient soit pour acheter ses bandes dessinées soit pour les admirer tout simplement.
Après avoir parcouru tous les stands du salon littéraire, nous pouvons dire sans nous tromper que la littérature africaine et le génie créateur de la diaspora Africaine d’Europe sont porteurs d’espoir pour la communauté africaine de la diaspora. Avec elle, ils auront l’occasion de venir en aide à la jeunesse africaine vivant en Europe et en quête de leur identité. Cette littérature pourra, par ailleurs, apporter sa quote-part à l’émergence et au développement de l’Afrique.
Lumbamba Kanyiki

« Mens sana in corpore sano » dit-on en latin; ce qui veut dire en francais « un esprit sain dans un corps sain ». Afin de joindre l’utile à l’agréable, nous avons jugé bon de mettre à profit ce dimanche 14 juin en participant à la 7ème course de notre ville Erftstadt. Elle a été organisée autour du château Gracht par une association, dénommée VfB Erftstadt, avec l’aide de la ville et d’autres association comme LG Donatus et LGO Olympia Erftstadt.
Au programme, il y avait les courses des élèves sur 1500 mètres, des jeunes et des adultes sur 5000 et 10000 mètres. Pour notre part, nous avons choisi de courir sur 5000 mètres pour le compte de l’association africaine de Cologne (Afrikanische Gemeinde Köln). Comme la vidéo ci-dessous le démontre, l’ambiance y était superbe.
Nous remercions Rita Bakakenga Bidilukinu pour son soutien et pour la prise des images.
Kasai Direct

Le comité directeur du Grand Kasai a tenu ce week-end sa deuxième réunion ordinaire de l'année. C'était chez le président Pontien Kayumba Ntanda à Troisdorf. La réunion a tourné essentiellement autour des dossiers administratifs comme le rapport annuel 2015 qui doit accompagner la déclaration d'impôt 2014 et l'analyse des demandes d'adhésion reçues des compatriotes.
Introduisant la réunion, le président a d'abord salué la présence remarquée de son Adjoint, Ilunga Mufuka Dibua qui réapparaissait après environ deux ans d'absence due à un cas de maladie. Après la lecture du compte rendu de la réunion de mars de cette année, le secrétaire général a présenté le rapport qu'il avait déjà élaboré. Le comité l'a approuvé après débat. Il reste à y ajouter la partie financière.
Pour ce qui concerne les demandes d'adhésion, le comité se félicite de ce que les demandes sont en nombre croissant chaque année. Le Grand Kasai e.V. reçoit des demandes provenant même de la Belgique. Les compatriotes ayant introduit leurs demandes d'adhésion recevront du secrétaire général des formulaires qu'ils devront remplir et lui retourner pour la constitution des dossiers administratifs.
Enfin, le secrétaire général a rappelé au comité que le poste du chargé de la trésorerie adjoint est toujours vacant. Le comité a promis de s'y pencher afin de trouver le remplaçant de Placide Mbo Lodika décédé en octobre de l'année passée.
Commencée à 17heures 50, la réunion s'est terminée à 20 heures 30.
Lumbamba Kanyiki

Il a plu au Seigneur de permettre à son humble serviteur, TATU BONYI, de fêter ses 72 ans en dépit de ses difficultés de santé.
La journée de ce dimanche 10 mai 2015 a débuté par une messe d’action de grâce rehaussée par la présence de ses proches de différents horizons qui avaient fait le déplacement pour la circonstance.
Certains confrères de Belgique et d’Italie étaient passés la veille pour une visite de réconfort et lui souhaiter bonne fête.
Après la messe, une réception a été organisée dans le jardin de la résidence de Charleroi.
L’ambiance était festive comme en témoignent les quelques images de la journée.
Grand Kasaï, témoin de l’évènement, a voulu l’immortaliser et souhaiter une fois de plus bon anniversaire à Tatu Bonyi et surtout prompt rétablissement.
Voici quelques images de l'anniversaire de Tatu Bonyi:









Kasai Direct

Y a-t-il une philosophie africaine ? Dans quelle mesure peut-on parler de « philosophie africaine » comme on parle de philosophie européenne ? A quand peut-on faire remonter sa naissance ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quelles sont les grandes idées lancées par ces philosophes ? Comment la philosophie africaine pense-t-elle l’universalité, la présence africaine dans le monde, la démocratie, la modernité?
Telles sont quelques-unes des questions abordées dans le dossier très exhaustif du n° 82 de la revue Africultures, consacrée à la pensée africaine, réparti en quatre sections : géo-socio-politique, philosophique, littéraire et artistique.
Faire la part des choses entre l’historique et l’idéologique
« Penser n’est pas entendu ici au sens exclusif du penser philosophique, même si des philosophes prennent une part active au débat », prévient d’emblée l’Ivoirienne Tanella Boni, coordinatrice de ce remarquable dossier. Ce dossier souligne que « Penser l’Afrique est une tâche intellectuelle à accomplirqui incombe aux Africains eux-mêmes, où qu’ils habitent et quelles que soient les disciplines qu’ils ont en partage ». Cela ne l’empêche pas de donner la parole,et c’est heureux, à d’éminents africanistes non-Africains.
Partant des représentations géopolitiques convenues de l’Afrique basées sur des dichotomies spatiales (Afrique noire/Maghreb) ou temporelles (coloniales/postcoloniales), les articles et entretiens de la première section s’attachent à souligner ce qu’il y a d’inquiétant dans ces représentations « discours hantés par le paradigme du cœur des ténèbres ».
Le contenu de textes écrits par des Africains
Dans la deuxième section consacrée aux corpus philosophiques africains, le Sénégalais Souleymane Bachir Diagne analyse avec brio la crise de sens à laquelle le projet philosophique se trouve confrontée en Afrique. Mais c’est au Béninois Paulin Houtondji qu’on doit l’état des lieux le plus structuré sur la philosophie africaine. « La première urgence sur le terrain de la philosophie en Afrique était donc à mes yeux, de clarifier un débat encore trop souvent confus», proclame-t-il.
Séparant la philosophie des mythologies des cosmogonies, mais aussi des commentaires ethnologiques, anthropologiques sur les systèmes de pensée, il définit la philosophie africaine comme un corpus de textes écrits par des Africains. Ces textes qui existent depuis au moins le Moyen-âge (manuscrits de Tombouctou, penseurs wolofs et éthiopiens du 17e siècle) ont produit une pensée philosophique au sens le plus rigoureux du terme, c’est-à-dire une pensée dont l’objet est de réfléchir sur « les causes premières, la réalité absolue ainsi que les fondements des valeurs humaines », la philosophie selon le Petit Robert. « Nous sommes, donc je suis », « notre identité est à venir », « la décolonisation conceptuelle » : voici, selon le philosophe béninois, quelques-unes des thématiques principales de la pensée philosophique africaine contemporaine.
Les artistes et la pensée sur la modernité africaine
Moins ardues, sans être pour autant moins originales, les deux dernières sections de ce dossier donnent la parole aux écrivains et artistes qui montrent comment les créations culturelles, à leur tour, prennent en charge l’historicité africaine, les débats sur l’Etat, et la démocratie qui continuent de secouer les sociétés africaines postcoloniale, apportant ainsi une contribution majeure à la pensée sur la modernité africaine. Par ailleurs, il sied de noter que ce dossier est publié dans la revue Africultures n° 82, parue aux éditions l’Harmattan.
(Onassis Mutombo)

L’Afrique paraît aujourd’hui comme le continent le moins nanti où la misère et le sous-développement ont pris le dessus sur tout. Pourtant, la plus grande richesse culturelle eut pour berceau l’Afrique. Ce constat malheureux a été fait par les participants au symposium international de l’Union des médias francophones, tenu à Kinshasa du 24 au 25 avril 2015.
A l’issue d’une analyse profonde des causes qui freinent le développement africain, les participants au forum de Kinshasa sont tombés unanimement d’accord que l’Afrique est malade de ses propres fils. C’est-à-dire, les détenteurs de l’intelligentsia africaine se sont remis en cause pour emprunter un modèle de développement qu’on leur a fait croire être le meilleur de la planète.
Plusieurs éminences grises, ayant exposé en marge des travaux ont démontré, exemples à l’appui, que les maux dont souffre le continent résident dans le fait que les Africains n’ont plus confiance en eux. Ils ont développé une sorte de remise en cause à la suite des discours démobilisant et démoralisants répétitifs des colonisateurs. Ce qui a fini par créer le doute en eux, en les amenant à copier ou prendre pour modèle ce que l’Occident leur dicte.
Pour le professeur Kä Mana, l’un des orateurs, il est temps que les Africains prennent conscience de ce qu’ils furent et ce qu’ils représentent aujourd’hui, afin de lever l’option d’autodétermination pour changer leur destin.
Avant d’en arriver à cette recommandation, l’orateur a jeté un regard sur l’histoire pour comprendre le pourquoi de tares dont le continent africain souffre à ce jour par rapport à d’autres. Après l’analyse des phénomènes, il est parvenu à conclure que la cause principale demeure le fait que les Africains ont renoncé à leur culture pour copier celle du colon ; oubliant que la culture est un facteur déterminant pour le développement.
Des exemples ont été alignés pour étayer cette affirmation. C’est le cas des peuples juif, nippon ou encore chinois qui ayant compris que le secret de l’émergence réside dans les valeurs culturelles, ont dé- montré aujourd’hui de quoi ils sont capables.
Les Juifs par exemple, le fait qu’on répétait toujours et cela des générations en générations que « vous êtes un peuple élu de Dieu », ont fini, partout où ils se trouvent à travers le monde, par intérioriser cet enseignement et se comporter autrement. Quelle que soit leur origine, la plupart des gagnants dans divers domaines ou concours se révèlent des Juifs, a soutenu le professeur, Kä Mana. Idem pour les peuples japonais et chinois qui, ayant compris la nécessité de puiser dans leurs propres collures, sont aujourd’hui à la pointe du progrès technologique.
A quand la renaissance de peuple africain, descendant direct de Pharaon, ancêtre de la civilisation du monde ? Pourquoi ceux qui étaient venus apprendre chez leur ancêtre Pharaon, ont-ils pris le dessus, alors que c’est lui l’héritier de Pharaon auprès de qui venaient se ressourcer les autres.
A ces questions capitales, l’orateur a répondu en faisant remarquer qu’on ne pourra jamais décoller en nous écartant de notre propre culture. Une culture d’emprunt ou imposée n’impulse jamais le développement. Il n’y a qu’à regarder pour constater que les aides et autres interventions des institutions financières internationales n’apportent rien en termes de développement réel attendu.
Voilà l’essentiel du message du Symposium international de Kinshasa sur le thème « Médias africains et Renaissance africaine », Consacré â la réflexion et au débat sur le rôle et la responsabilité des médias africains dans la renaissance africaine.
Pendant deux jours, des éminences scientifiques et’ des professionnel des médias se sont succédé à la tribune pour démontrer, la nécessité pour l’Africain de s’investir dans la valorisation de ses richesses, culturelles, gage du développement, plutôt que de continuer à suivre à l’aveuglette le modèle occidental. Les violons des, intervenants se sont, accordés pour affirmer qu’aussi’ longtemps que l’Africain (dirigeant; scientifique, journaliste, etc.) ne se sera pas affranchi du dictat de l’Occident, on ne pourra pas prétendre à l’émergence.
Dans la déclaration finale sanctionnant les assises de Kinshasa, les participants ont réaffirmé certains principes débattus et adoptés durant les travaux. Il s’agit, entre autres, de cet appel pathétique lancé aux hommes des médias à se spécialiser davantage, à s’investir pour l’émergence africaine en s’émancipant de l’aliénation occidentale dans laquelle on est longtemps demeuré. Pour ce faire, il faut imprimer la dynamique africaine dans le travail.
Au sujet de ce que nombre d’intervenants, ont qualifié d’aliénation, le professeur Kä Mana a brillé par une multitude de qualificatifs pour l’Africain, à savoir « l’homme africain créé, forgé, formaté par des stations cruelles de l’histoire contemporaine du continent ».
L’orateur n’est pas allé par quatre chemins pour souligner que l’homme africain n’a plus de repères. Il a tout perdu de ses richesses culturelles pour se laisser piloter par l’Occident qui lui ‘dicte tout. De la politique à la culture, en passant par le système de l’enseignement; tout est occidentalisé. Un dangereux modèle qui ne peut pas permettre le’ développement, soutient-il.
De la même manière que l’Occident dicte sa loi en politique, avec parfois des positions ambigües (Combattre des dictateurs là-bas, et en fabriquer ici), le système n’épargne à ce jour aucun domaine de la vie en Afrique.
Face à cela, l’orateur invite ses frères africains à combattre l« imposition » du modèle occidental qui freine le développement du continent afin de continuer à servir le « maître inspirateur». C’est ici qu’il en appelle au nouveau formatage pour le peuple africain qui doit prendre conscience de sa condition et lever l’option dé rompre définitivement d’avec ‘le modèle d’emprunt.
L’Occident a fait des Africains de véritables aliénés acquis à sa cause, soutient-il. Il accuse, sur la même lancée, les églises d’aider à précipiter le peuple dans l’imbécilisation.
Dans le secteur de l’enseignement, il fait remarquer que tous les cours ont d’origine occidentale. Ceux d’origine africaine atteignent à peine 2%.
Face à la situation, il propose la prise de conscience des Africains et l’option de rompre avec l’aliénation qui ne peut jamais promouvoir le développement.
Par Dom

Comme promis dans notre publication d'hier en rapport avec le mariage de Tracy Ilunga, fille de Ilunga Mufukadibua, Je reviens sur notre rencontre avec Villy Kabamba Mukengeshayi, ce digne fils du Kasai. L'émotion était vraiment intense. Je vous avais parlé de son vibrant appel pour un grand retour et promis d'y revenir en profondeur.
"Kananga vous attend; faites-y un tour. C'est votre terre qui ne vous fera que du bien"
Le message de Villy s'adresse à tous ceux et toutes celles qui vivent dans la diaspora à travers le monde. "kwetu kundela, nansha bakuamba nzala". Nous devons déjà nous familiariser avec l'idée du retour à la mère patrie, Kananga, Malandji wa nshinga. Comme les Juifs qui ont rebâti Israel, nous devrons songer à rentrer et rebâtir le Grand Kasai.
Un ami, reprenant pour son compte les paroles bibliques, me disait dernièrement: "Kanyiki, la terre que foulera votre plante de pied, dit le Seigneur, je vous la donnerai en héritage". Je lui ai tout de suite répondu que l'Allemagne ne sera jamais ma terre! En effet, "un tronc d'arbre a beau séjourné dans l'eau, il ne sera jamais un crocodile". Kuetu, nkuetu kua ba muana, nansha bakuamba nzala!
Villy m'a envoyé les photos qu'il m'avaient déjà montrées à la fête du mariage dont je vous ai déjà parlé. Ce sont les photos prises pendant ses voyages à l'arrière-pays: Matamba, Kwa Kalamba, aux chutes katende, etc. J'ai décidé d'en faire un album que j'appellerai "le grand retour" pour vous familiariser avec cette idée du retour à la terre natale. Nous lançons un appel à ceux qui le souhaitent d'enrichir cet album avec d'autres photos.
Voici les photos de Villy:










Lumbamba Kanyiki

Tracy, la première fille d’Athy Ilunga Mufukadibua, le vice-président de l’association Grand Kasai, s’est mariée coutumièrement hier, 11 avril avec un jeune homme répondant au nom de Gael Kizola. La cérémonie du mariage coutumier a eu lieu en famille devant les deux familles réunies.
Après la célébration du mariage coutumier, les deux familles et leurs invités, estimés à environs trois cents, se sont retrouvés dans la salle Hubertus de Lontzen, en Belgique pour fêter l’événement. L’ambiance y était superbe.
Comme d’habitude, les fêtes sont des moments de retrouvailles. Hier, nous avons eu l’occasion de revoir beaucoup de gens. Nous commencerons par le vieux Lwakabuanga, l’ancien gouverneur du Kasai Occidental accompagnée de sa nièce. Nous avons aussi noté la présence du pasteur Adam Kabasele et son épouse, de Bob Caiembe et son épouse, du pasteur Mpandanjila, Kabasele Ngalamulume, Kapena et Villy Kabamba Mukengeshayi.
Les fêtes sont aussi les occasions de parler affaires et de songer à certains projets. C’est dans ce cadre que Villy qui fait régulièrement des descentes au pays nous lancera un appel pour le grand retour. “Kananga vous attend; faites-y un tour. C’est votre terre qui ne vous fera que du bien”. Joignant la parole à l’acte, il nous sort son portable et nous montre les photos prises dans des villages du Kasai Occidental lors de ses visites dans l’arrière pays et des photos de certains amis comme Nono Kande, Mpiana Jeff et autres. Nous y reviendrons. Promis.
La fête de tracy et de Gael s’est déroulée jusqu’aux petites heures du matin. Le Grand Kasai souhaite une union heureuse au jeune couple et félicite les deux familles pour l’organisation. Chapeau!
Quelques photos de la fête:

La rencontre avec l’ancien gouverneur du Kasai Occidental Lwakabwanga

Lumbamba Kanyik

Hier, le 10/01/2015 a eu lieu à Bruxelles la clôture du deuil organisé en mémoire du Professeur Patrice Munabe Kambala Kamuyaya décédé le 01/01/2015 à Kinshasa.
A cette occasion, une messe d’action de grâce a été célébrée à Berchem Saint Agathe par le père Gilbert Kabongo en présence des membres de la famille du disparu, des amis et connaissances. L’office a débuté vers 18h30 pour prendre fin vers 19h15.
Après la messe, un repas d’amitié a été offert aux participants dans une ambiance très cordiale. La soirée s’est passée dans le calme.
Voici quelques images de la clôture du deuil:
Kasai Direct