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Kasai Direct
12 octobre 2014

RDC : la justice tente de reconstituer les faits dans l’affaire Ndala

mamdou ndala

Le procès des assassins présumés du célèbre colonel de l‟armée congolaise, Mamadou Ndala, assassiné le 2 janvier dernier, se poursuit à Béni. Au cours de ces premiers jours d‟audience, la Cour tente, dans un premier temps, de comprendre ce qui s‟est passé. Une vingtaine de prévenus ont commencé à être entendus à la barre. Sept personnes ont comparu, ce mercredi 8 octobre, au sixième jour d‟audience. Dans l‟immédiat, l‟objectif est de tenter de reconstituer les faits. Qu‟avez-vous vu ? Qu‟avez-vous fait ? Voilà les principales questions que le juge pose respectivement aux témoins et aux prévenus appelés à la barre. Car en effet, huit mois après les faits, les zones d‟ombres sont nombreuses.

Le colonel Ndala a-t-il été tué par un tir de roquette, comme on l‟a affirmé dans un premier temps, ou bien par des coups de feu tirés par sa propre garde rapprochée ? Voilà quelques-unes des hypothèses que la Cour tente de vérifier. Du côté des témoins, deux points communs. Pour la plupart d‟entre eux, le véhicule du colonel n‟aurait pas pris feu tout de suite après les tirs. Beaucoup d‟autres disent avoir vu des hommes en tenue de l‟armée congolaise autour des lieux de l‟incident, voire carrément tirer en direction du véhicule du colonel.

La Cour veut se rendre sur les lieux de l’attaque Des questions cruciales qui, à terme, doivent permettre de trancher entre ces deux scénarios. Le colonel a-t-il été tué dans une embuscade des rebelles islamistes des ADF Nalu ou bien lors d‟un règlement de
compte interne à l‟armée ? Mardi, le général Muhindo Akili Mundos, commandant de la zone de Béni, a relancé la piste d‟une
attaque perpétrée par la rébellion ougandaise. Selon lui, la principale preuve est l‟embuscade, mode opératoire connu de ce groupe rebelle. Mais du côté de la société civile, c‟est l‟option du règlement de compte qui l‟emporte. La désorganisation et le manque de réactivité de l‟armée congolaise après l‟attaque qui ressort des témoignages en seraient la principale preuve. Dans l‟immédiat, la Cour n‟a pas encore abordé ces questions de fond. Elle a dit vouloir d‟abord se rendre sur les lieux de l‟attaque, dans les prochains jours, pour reconstituer les faits

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