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Kasai Direct
23 août 2014

Surtout, ne touchez pas aux frontières congolaises !!!


Chères toutes et chers tous,

Au nom du Ciel, arrêtez donc de prendre les "enfants du bon Dieu pour des canards sauvages" !! Jusques à quand les Tutsis continueront-ils de nous rouler dans la farine ?  Jusques à quand les Bantous congolais pourront-ils tolérer les humiliations et les attentes à la cause sacrée de la terre léguée par leurs ancêtres ? Après avoir perpétré un génocide dont l'ampleur dépasse désormais les 8 millions de morts au Congo, voilà que le régime tutsi au pouvoir au Rwanda ose franchir la ligne rouge en osant contester le tracé de la petite frontière le séparant du Congo.

A part une minable tentative d'escroquerie orchestrée par les Tutsis et dont ils sont coutumiers, il n'existe aucune raison, aucune justification,  pour ouvrir le dossier, cousu de câbles blancs, sur la révision de la frontière séparant les  deux pays .

D'emblée, il convient, dans ce débat, d'écarter d'office les ignorants, les crétins et les amnésiques pour ne s'adresser qu'aux intellectuels et aux historiens imposteurs qui soutiennent la thèse d'une hypothétique remise en cause du tracé des frontières entre le Rwanda et le Congo.

Rappelons d'abord que le Rwanda, y compris son appellation, a existé plus de 250 ans avant la la création et la reconnaissance juridique internationale de l'EIC, Etat indépendant du Congo, ancêtre en droite ligne de la République démocratique du Congo de ce mois d'août 2014. Rien que cette antériorité invalide, à elle seule,  toute prétention à une quelconque revendication territoriale du Rwanda sur le Congo dont la formation, c'est de notoriété historique,  ne fut  jamais opérée au détriment du territoire rwandais. Et d'un.

Deuxièmement, le roi des Belges Léopold 2, propriétaire de l'EIC, de même que son premier mandataire en la personne du Gallois Henri Morton Stanley, ne mirent jamais les pieds au Rwanda. Le second périple africain de Stanley, faussement qualifié d'explorateur ou de journaliste, fut entrepris d'Est vers l'Ouest de l'Afrique, à partir d'octobre 1876, depuis les rivages de la localité de Bagamoyo, sur le littoral de l'océan indien.
Tel un long couteau sanglant, à la tête de la plus forte armée qui, jamais, ne foula auparavant le sol de l'Afrique, Stanley et ses soldats zanzibarites ravagèrent tout sur leur passage. L'odyssée sanglante de l'Anglais  se termina en août 1879, soit trois ans plus tard.

Pour la petite histoire, rappelons que le premier voyage de Stanley eut lieu quelques années plus tôt pour,  paraît-il, retrouver le pasteur écossais David Livingstone qu'on disait  égaré sur le continent noir alors qu'il y est venu avec le titre de consul de Grande Bretagne et, qu'à ce titre, il devait envoyer régulièrement des rapports à Londres.

Le prétendu égarement de Livingstone en Afrique constitue un pieux mensonge. Du reste, jamais l'évangéliste anglais ne se considéra lui-même comme perdu . Lorsque les deux compatriotes, Stanley et Livingstone, se rencontrèrent  dans la localité d'Ujiji, au bord du lac Tanganiyka, le Gallois Stanley repartit pour l'Angleterre quelques mois après. Seul.  Il était pourtant censé être venu en Afrique pour chercher ce même Livingstone. Comment expliquer qu'après l'avoir retrouvé, il ne le prit pas par la peau du cou pour le ramener illico presto à Londres ? Bizarre, n'est-il pas ? 
Du reste, à sa mort survenue deux ans après sa rencontre avec Stanley, le prétendu pasteur égaré demanda à ses serviteurs noirs d'enterrer son cœur en Afrique, mais de ramener son corps embaumé selon les techniques traditionnelles  en Angleterre où les visiteurs peuvent, encore aujourd'hui, voir sa tombe dans la crypte de l'abbaye de Westminster.
Une indiscrétion historique commise par Jules Cornet dans son livre " Maniema, au pays des mangeurs d'hommes" paru en 1954 aux éditions De Cuypers , affirme que David Livingstone vivait tranquillement avec deux femmes du Maniema dont il ne cessa de vanter les mérites culinaires auprès de Stanley.

La formation territoriale de l'EIC intervint à l'issue d'une féroce guerre de conquête des terres indigènes. Les armées d'une quinzaine d'empires et de royaumes bantous situés au cœur de l'Afrique, principalement dans le bassin de l'immense cours d'eau qui porte aujourd'hui le nom de fleuve Congo, ainsi que celles de  plusieurs centaines de communautés traditionnelles des mêmes Bantous  furent écrasées par les troupes de Stanley d'abord, puis,  par celles de la Force publique, l'armée de l'EIC créée peu avant les années 1890. 
A la suite de cette série de défaites militaires dont les ethnies bantoues ne se sont jamais relevées et qui, de surcroît, ne furent pas sanctionnées par un traité de paix ou une armistice,  Stanley et les émissaires de Léopold 2 qui lui succédèrent purent arracher quelque 800 traités de cession de souveraineté actuellement gardés au musée de Tervuren dans la banlieue flamande  de Bruxelles. Il s'agit de pièces juridiques capitales, dont l'importance n'a jamais été soulignées par les historiens congolais, puisqu'elles permirent l'obtention de la reconnaissance juridique, octroyée le 26 février 1885, par une quinzaine de puissances métropolitaines européennes et portant sur les droits de propriété de Léopold 2 sur  un immense domaine foncier s'étendant sur plus de deux millions de km² et situé en Afrique centrale.
Pour la petite histoire, ajoutons encore que ces 800 traités de cession de souveraineté comme ils sont appelés avec un parfait cynisme furent rédigés en anglais et signés par des reines, des rois , des impératrices et des empereurs, ainsi que par des propriétaires terrains bantous parfaitement analphabètes et illettrés, de surcroît ne parlant ni comprenant pas un traître mot de la langue de Shakespeare.  Il s'agit donc de documents dépourvus de la moindre valeur juridique. Et pourtant, ils furent reconnus par les puissances politiques européennes de la fin du 19e siècle.
Quoi qu'il en soit, après avoir été confisquées suite au désastre militaire infligé à leurs propriétaires historiques, les terres ayant appartenu aux aïeux des Bantous de ce mois d'août 2014 furent ensuite fusionnées pour constituer la superficie de l'EIC, Etat indépendant du Congo, qui donna naissance au Congo belge en 1908, puis à la République du COngo le 30 juin 1960, puis à la République démocratique du Congo après l'adoption de la constitution de Luluabourg, aujourd'hui Kananga en août 1964; ensuite à la République du Zaïre zn 1972 et enfin à la République démocratique du Congo le 17 mai 1997 jusqu'à ce mois d'août 2014. Tout ceci en attendant la prochaine dénomination de notre pauvre pays martyrisé.  L'EIC est donc l'ancêtre du Congo d'aujourd'hui et de demain. 

Que comprendre de toutes ces explications  et de tous ces rappels ? Il ne faut pas être savant pour admettre, en analysant ces faits historiques avérés,  que pas un cm² du sol rwandais ne fut arraché par Léopold 2 pour être annexé au territoire de l’État indépendant du Congo.  De même, et selon la même logique, aucun sujet rwandais, qu'il s'agisse d'un Hutu, d'un Tutsi ou d'un Twa (Pygmée) ne fut assujetti au roi Léopold 2 ni ne devint citoyen de l'EIC.

A la même époque,  c'est-à-dire au début de l'année 1885,le Rwanda, le Burundi, le Tanganyika (actuelle Tanzanie), de même que la Namibie, le Togo et le Cameroun étaient  déjà devenus des possessions coloniales  de la puissance et redoutable Allemagne du non moins redouté chancelier Otto von Bismarck. Impossible donc d'imaginer qu'un pays européen, et a fortiori une personne seule, fut-elle un monarque comme Léopold 2, puisse nourrir quelques convoitises territoriales sur l'une des colonies africaines de l'Allemagne.Il en fut ainsi jusqu'en 1919, au lendemain de la défaite de l'Allemagne après la Première Guerre mondiale. Je reviendrai sur les conséquences de ce premier revers militaire subi par Berlin dans les paragraphes suivants.

Le 15 novembre 1908, le parlement belge vota la loi accordant l'administration de l'EIC à la Belgique.  Après 23 ans comme unique propriétaire de l'Etat indépendant du Congo,  le roi Léopold 2 s'était tellement endetté auprès de divers créanciers internationaux pour investir dans sa lointaine propriété africaine que ses bailleurs de fonds effectuèrent une saisie en bonne et due forme sur son bien foncier, pour cause de faillite financière et de cessation de payement. 

Il restait aux créanciers à trouver une formule "originale" pour assurer le remboursement des énormes créances royales impayées. La tâche d'extinction de la colossale ardoise léopoldienne fut confiée par les bailleurs de fonds de Léopold 2 aux indigènes congolais (qui, évidemment, ignoraient tout des tenants et des aboutissants de cette dette évaluée à 25 millions de francs or)  ainsi qu'aux immenses richesses du sous-sol de  l'EIC. De 1908 à 1960, année de l'indépendance du Congo belge, les créances de Léopold 2 furent ainsi remboursées 4 fois.  Dans l'entre temps, pour bien embrouiller la situation,  l'EIC avait été débaptisé et devint Congo belge.  De toute évidence, la nouvelle appellation fut donnée délibérément en vue d'induire en erreur les non-initiés. Jamais la Belgique, malgré la nouvelle désignation de l'EIC , ne devint propriétaire de l'EIC. Facile à comprendre et à expliquer. Qui, en effet, accepterait d'hériter d'un bien lourdement obéré, couvert de dettes allemandes, suisses, anglaises, hollandaises, etc.,  évaluées à 25 milliards de dollars au cours d'aujourd'hui ?
En fait, par leur vote, les députés belges légalisèrent l'exercice du rôle d'administrateur-délégué de l'ex EIC devenu Congo belge, par la Belgique. Tout simplement. Il n'y a donc jamais eu de "cession de l'EIC à la Belgique", gigantesque mensonge rabâché depuis plus de 100 ans dans les livres d'histoire, les articles de journaux, sur les écrans des télévisions et dans les documentaires historiques.

A dire vrai et en toute logique, si une révision de la frontière impliqua en 1911 le Rwanda, toujours colonie de la puissante Allemagne  et l'EIC devenu, en 1908, soit trois ans plus tôt Congo belge;  l'opération ne put s'opérer qu'au détriment du Congo belge. Évidemment. De tout temps, le tracé des frontières étatiques a, en effet, toujours été le reflet des rapports de forces politiques et militaires en présence. De ce point de vue, et à moins de faire preuve d'une malhonnêteté intellectuelle dont les Tutsis sont seuls coutumiers, entre la Belgique de 1911 et l'Allemagne de la même année, il n'y a pas photo en matière de puissance.

Puis éclata la Première Guerre mondiale en août 1914. En perdant le premier conflit mondial en novembre 1918, l'Allemagne perdit en même temps toutes ses colonies africaines qui, dans la foulée, furent confisquées par ses vainqueurs à savoir, la France et l'Angleterre. Pour le Rwanda et le Burundi, sans doute en raison de la petitesse de leurs territoires, ces deux anciennes possessions coloniales allemandes furent données en mandat à la Belgique par la SDN, Société des Nations et ancêtre de l'ONU.

C'est ainsi que de 1918 jusqu'aux dates de leurs indépendances respectives, fut créée une entité  dénommée Congo belge et Rwanda-Urundi. Et non pas Congo et Rwanda-Urundi belges. En d'autres termes, si les Bantous congolais d'un côté, les Tutsis et les Hutus rwandais de l'autre possèdent une connaissance, même élémentaire, de la langue française, cette dénomination signifie que le Rwanda et le Burundi ne furent pas administrés par la Belgique comme ses colonies.
Du reste, les territoires de ces deux anciennes possessions coloniales allemandes, de même que leurs populations respectives, qu'il s'agisse des Hutus ou des Tutsis, ne furent jamais mélangés avec ceux des indigènes congolais. Les ouvriers rwandais et burundais  venus travailler au Congo belge dans les usines, les mines, les plantations ou dans l'administration coloniale conservèrent  non seulement leur identité nationale d'origine, mais aussi leur appartenance ethnique.  A ce sujet, le mandat confié par la SDN à la Belgique était parfaitement explicite. Il en fut ainsi jusqu'à la veille des indépendances respectives, à des dates différentes,  du Congo belge, du Rwanda et du Burundi.  Donc, pas le moindre risque de quiproquo ou de confusion.

La nature a sans doute prévu l'irrédentisme des Tutsis rwandais puisque, dans sa sagesse, elle a dressé une triple barrière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Il s'agit, respectivement, d'une frontière d'eau avec le lac Kivu, d'une frontière de pierre avec le mont Virunga et d'un double mur de feu avec les volcans Niyragongo et Nyamulagira.  Seuls les crétins peuvent croire que ces barrières relèvent d'un simple  fait de hasard.

La République démocratique du Congo partage des frontières communes avec neuf pays voisins. A part le Rwanda et le Burundi, sept de ces États voisins du Congo sont habités par des populations bantoues. Il se fait que le tracé frontalier de notre pays avec  le Rwanda est l'un des plus courts. Par contre, avec l'Angola, la frontière commune  s'étend sur près de 2 mille km. Pourquoi  et comment expliquer l'aberration d'une réunion d'experts pour la révision de la plus petite des frontières? La réponse à cette question apporte  le dernier argument démontrant  que la contestation du tracé frontalier  formulée par Kigali relève d'une imposture. C'est même de l'outrecuidance.
Il ne faudrait pas que le Rwanda, dominé par la minorité tutsie depuis  avril 1994, dont l'armée occupe le Congo depuis le 17 mai 1997, continue ainsi de jouer avec le feu.  Pour les crimes de sang perpétrés au Rwanda et au Congo, mais aussi pour  l'immense tas de mensonges accumulés depuis deux décennies, l'heure de l'expiation pour le Tutsi Paul Kagame et ses frères qui sévissent au Congo pourrait sonner plus tôt qu'ils ne le croient.

Historiquement, jusqu'à la fin du 19e siècle et même au début du 20e;  les Tutsis ont toujours entretenu des rapports conflictuels avec les ethnies bantoues voisines, marqués par d'incessantes agressions armées, particulièrement contre les Bashi de Ngweshe. Mais jamais, à aucun moment, leurs armées ne réussirent à dompter celles  des  fiers guerriers"banya-boungs".  Bien au contraire.  Le dernier mwami ou empereur tutsi, un certain Kigeri, subit d'ailleurs une lourde défaite infligée par les sujets du royaume  des Shi, dont Ngweshe est la capitale, lors de l'une de ses incursions aventurières en dehors du Rwanda.
Tous les aspects sous lesquels le tracé des frontières entre le Rwanda et le Congo pourrait être examiné, en vue de sa révision  invalident , tout en les ébranlant,  les arguments que les "experts tutsis" avancent.

Le dessein ultime de toutes ces manœuvres vise en réalité la création d'un hypothétique et improbable "tutsi land" ou foyer national des Tutsis.
Rêve séculaire des membres de cette minuscule ethnie négro-africaine, le tutsi land a inspiré à ses auteurs les crimes les plus abominables jamais perpétrés dans les annales des atrocités humaines comme, par exemple, des jeunes gens bantous vivant dans les territoires de Masisi, de Walikale ou de Rutshuru au Nord-Kivu et précipités vivants dans des fosses septiques.   Mais, aucune de ces abominations ne restera impunie. 

Au demeurant, le moment de la reddition des comptes par Paul Kagame et ses congénères tutsis, véritables et seuls profiteurs du fameux génocide perpétré en  1994 au Rwanda et à partir de septembre 1996 au Congo approche à grands pas. Il y a fort à parier qu'oser toucher au tracé des frontières congolaises, comme Paul Kagame et ses experts tutsis l'envisagent,  pourrait constituer  l'élément déclencheur de la fin définitive et de l'effondrement sans appel du "tutsi power" ou pouvoir tutsi  sur notre planète .

Dieudonné Kwebe-Kimpele. 

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Commentaires
A
Cette constitution congolaise actuelle qui favorise le maintient d'un sujet rwandais tutsi,joseph Kabila Alias Hyppolite kanambé au sommet de l'ETAT est vraiment paradoxale. Comment pouvez vous défendre les intérêts du Congo dans ces condtions ?On critique le Rwanda tout en ayant un Citoyen rwandais comme Chef d'Etat et on se dit qu'on est intellectuel bantou !!!
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