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Kasai Direct
5 août 2014

Sommet États-Unis-Afrique : Kerry sermonne une quarantaine de dirigeants africains

kerry-kabila

Ce sommet économique sans précédent, organisé à Washington, est aussi l'occasion pour les Américains de vanter la démocratie et les droits de l'homme...

Le secrétaire d'État américain John Kerry a vanté lundi les valeurs démocratiques et les droits de l'homme au premier jour d'un sommet sans précédent entre les États-Unis et l'Afrique centré sur la coopération économique. Le président Barack Obama et son gouvernement accueillent pendant trois jours une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement africains, dont plusieurs foulent le tapis rouge de Washington malgré de mauvais bilans en matière de droits de l'homme.

"Une société civile forte, le respect pour la démocratie, l'État de droit et les droits de l'homme, ce ne sont pas seulement des valeurs américaines, ce sont des valeurs universelles", a martelé le chef de la diplomatie américaine devant un parterre d'acteurs africains de la société civile. Citant une nouvelle fois l'exemple de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, John Kerry a affirmé que la plupart des peuples d'Afrique étaient favorables à une limitation à deux mandats pour leurs dirigeants.
Plusieurs "cas" passés sous silence

"Nous presserons les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques", a dit John Kerry, sans désigner quelqu'un en particulier. Il a rencontré dans la matinée le président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila à qui il avait déjà demandé directement, en mai en visite à Kinshasa, de respecter la limite à deux mandats imposée par la loi fondamentale congolaise, dans la perspective des élections de 2016.

Mais le secrétaire d'État n'a pas évoqué les cas de la Guinée équatoriale, du Rwanda, de l'Ouganda, de l'Angola ou du Cameroun et de leurs indéboulonnables présidents Teodoro Obiang Nguema, Paul Kagame, Yoweri Museveni, Eduardo dos Santos et Paul Biya. Le secrétaire d'État a également promis que les États-Unis continueraient à défendre "la liberté de la presse, y compris pour des journalistes poursuivis pour terrorisme ou emprisonnés pour des raisons arbitraires". Une allusion peut-être au sort en Égypte de journalistes de la télévision Al-Jazeera, dont l'Australien Peter Greste, condamnés à des peines allant de sept à dix ans de prison après avoir été déclarés coupables de soutenir les Frères musulmans.

L'Éthiopie aussi a inculpé sept blogueurs et trois journalistes pour "terrorisme". Le nouveau président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ne s'est pas rendu à Washington, mais le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a fait le voyage. Les États-Unis et l'Éthiopie coopèrent pour la sécurité de la région, notamment en Somalie.

 

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