Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kasai Direct
25 juin 2014

LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE DE KABILA TORPILLÉE : Bahati la main dans le sac

 
Le ministre de l’ETPS augmente unilatéralement et donc en violation des textes, le prix de la carte de travail pour les expatriés, passé de USD 500 à USD 2800...

Grogne à la FEC dont les membres n’ont pas été consultés pendant que le marché de fabrication de la nouvelle carte est confié a une société contrôlée par des proches du boss.
 
Chassez le naturel, il revient toujours au galop! Modeste Bahati Lukwebo est incorrigible. Cherchant à tout prix à se faire de l’argent et à n’importe quel moyen, le ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a trouvé une autre source de son enrichissement illicite en augmentant le coût de l’obtention de la carte de travail pour les expatriés qui est passée de USD 500 à USD 2800 par personne et renouvelable toutes les deux années.
 
Levée des boucliers à la Fédération des entreprises du Congo -FEC-, où les sociétaires ont émis immédiatement des protestations suivies de tous les opérateurs économiques de la RD-Congo. Or, les textes qui régissent le domaine de l’emploi précisent qu’aucune décision en ce domaine ne peut être prise en dehors des concertations entre les membres de la dite commission et les pouvoirs publics, à savoir le ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale. Cette Commission nationale de l’emploi regroupe les délégués des principaux syndicats, ceux des ministères concernés, la FEC, l’ANÉP et le conseiller financier du ministre de tutelle. Elle est présidée par le Secrétaire général du ministère du Travail et se réunit pour examiner le nombre des travailleurs expatriés selon le pourcentage du nombre des nationaux. Cela, soit pour autoriser des engagements ou pour renouveler les cartes de travail.
Le malin et cupide Bahati Lukwebo est cependant pris la main dans le sac. Des sources proches de la FEC confient qu’il vient de signer un contrat avec une entreprise privée à laquelle il a confié la mission d’imprimer ces cartes de style dit biométrique alors que cette charge a toujours été de la compétence de la commission nationale d’emploi qui recourt souvent à l’Hôtel des Monnaies dont le coût est moins cher. Les dessous sont vite connus: cette société appartiendrait à Bahati lui-même. Elle est dirigée par un membre de sa famille et d’autres hommes de main. Des protestations ont fusé de toutes parts, notamment de la FEC, des entreprises commerciales privées et particulièrement des sociétés minières, du ministère des Mines et ses organismes spécialisés et régies financières génératrices des recettes publiques, notamment la DGI, la DGDA et la DGRAD. Qui considèrent cette majoration excessive du prix de la carte de travail pour expatriés comme un torpillage de la politique économique prônée par le chef de l’Etat et le Premier ministre. Dans la mesure où elle décourage les investissements privés en ces temps où la nation congolaise cherche des moyens pour organiser les élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales.
Bahati Lukwebo ne s’est pas arrêté là. Toujours pour assouvir sa gourmandise et sa cupidité, il a lancé l’idée de la réfection de l’hôtel Palace de la ville de Kisangani au prix de USD 7 millions. Une somme qui pourrait construire un autre hôtel 5 étoiles. Il veut ainsi se faire les poches sur le dos des contribuables et surtout des retraités. Voilà un homme qui n’est pas à son premier coup et qui se vante d’accompagner le chef de l’Etat dans ses efforts de la reconstruction et de la modernisation du pays.

Tino MABADA

Publicité
Commentaires
Kasai Direct
Publicité

Enigme du kasai 30

A lire absolument

publicité 14

Présentation du livre Les contes du Congo

 

A lire
Derniers commentaires
Archives
Publicité