En effet, depuis quelques années, le clergé diocésain de Kananga a fait coïncider la Journée sacerdotale avec le jour-anniversaire de l’ordination épiscopale de leur Père-Archevêque. Ce jeudi 29 mai 2014, a été une journée de récollection avec tous les prêtres autour du Pasteur de l’Eglise de Kananga. Les religieux et religieuses y ont été associés exceptionnellement à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire de l’ordination épiscopale de Monseigneur Marcel. Cette récollection, animée par les prêtres de dix ans de ministère, s’est clôturée par une messe suivie des discours et des agapes. L’ambiance a été véritablement de prière et de fête. Dans sa méditation, l’Abbé Léonard BAKAJIKA, a insisté sur le fait que nous sommes appelés différemment. Certains comme Évêques, docteurs, pasteurs d’autres comme diacres, pères…, mais pour une seule mission. Il a ainsi invité les prêtres de l’Archidiocèse à d’abord accepter leurs différences afin de devenir riches et forts pour la réussite de la mission de l’annonce de la Bonne Nouvelle. C’est là le critère d’évaluation d’une vie sacerdotale et épiscopale dix ans après. Nous devons nous mettre donc, nous accepter différend pour former un clergé diocésain fort au service de l’évangile en communion avec son évêque.
Tout a été orienté dans la direction de ce que Monseigneur Marcel MADILA avait demandé le 17 janvier dernier, à l’occasion des échanges des vœux 2014 lorsqu’il disait : « Nous pourrons rendre grâce au Seigneur pour mes dix ans d’épiscopat, en mai prochain, (…) A ce propos, j’aimerais apporter un petit éclairage pour éviter le malentendu qui consisterait notamment, comme le veut une certaine tradition, congolaise surtout, que l’on envisage de dresser le bilan de quelques réalisations matérielles pour évaluer le ministère d’un pasteur. Dans mon entendement, « un pasteur n’est pas d’abord appelé à cocher les cases d’un programme à réaliser, ni même à envisager des œuvres ou des projets. Sa première préoccupation, celle à laquelle il ne saurait renoncer, ce sont les personnes ; ce sont elles qu’il doit conduire au Christ. C’est précisément ce rôle de guide qui rend la mission de l’évêque ardue et complexe. Dans ce sens, « l’évêque n’est pas le « curé » du diocèse mais il est le pasteur appelé à faire grandir l’ambiance familiale au sein de la communauté dont il a la charge ».
L’évêque n’est pas le comptable du diocèse, mais le Pasteur appelé à faire grandir le peuple de Dieu dont il a la charge
Malgré cela, Les esprits attentifs auront vite remarqué que l’épiscopat de Monseigneur MADILA est marqué par une volonté et surtout une détermination à sentir l’odeur de ses brebis. Ses visites pastorales régulières témoignent de son souci d’assumer pleinement les fonctions d’enseignement et de sanctification qui lui appartiennent en premier dans l’Archidiocèse de Kananga. Il travaille également à la réfection et la construction des infrastructures ainsi que la protection du patrimoine diocésain, et surtout, il a réussi à stabiliser les finances de son diocèse. Pour preuve, nous confie une source proche de l’Archevêque de Kananga, un tout premier rapport financier de Kananga, fait dans les normes, a été produit en décembre dernier. Il est, comme nous le dit l’Abbé Augustin KALAMBA, Coordinateur diocésain de la Pastorale des enfants et des jeunes, un véritable homme de prospective. Son attention à la formation des futurs prêtres, aux jeunes et aux enfants en est un certificat probant.
Archi-kan