Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kasai Direct
23 avril 2014

Organisations non gouvernementales: Non à la révision de la constitution

 

Déclaration des Organisation Non Gouvernementales de la République Démocratique du Congo à l’issue du séminaire atelier sur la révision de la Constitution

Organisations non gouvernementales: "Non à la révision de la constitution; Oui à la préparation de l’alternance démocratique au pouvoir "

 

Nous, Organisations Non Gouvernementales, venues de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo (RDC), ayant pris part au séminaire atelier organisé au CEPAS du 22 au 23 avril 2014, faisons la déclaration ci-après :

 

1.      Raison de notre prise de position

 

Les ONG de la société civile suivent de près le débat autour de la révision éventuelle de la Constitution  par la majorité présidentielle ou du report des élections de 2016. Bien qu’aucune initiative formelle de révision constitutionnelle n’ait été enregistrée jusque-là et que le Président en exercice ne se soit prononcé officiellement, nous estimons être en droit néanmoins  d’émettre notre opinion sur ces deux questions.

 

Notre position s’explique par le fait que déjà en 2007 et en 2011, en dépit des dénégations du pouvoir, les rumeurs au sujet de la révision de la Constitution n’ont pas tardé à se concrétiser par le déclenchement de la procédure de révision de la Constitution dont la première n’a pas abouti tandis que la seconde a débouché sur l’adoption de la loi constitutionnelle du 20 janvier 2011. Dès lors, nous considérons qu’attendre une initiative formelle de révision constitutionnelle risque d’être une attitude inadaptée au contexte congolais. Ne dit-on pas : «  Mieux vaut prévenir que guérir » ?

  

2.      Pas de révision des dispositions constitutionnelles verrouillées

 

Les ONG de la société civile souhaitent rappeler qu’aucune Constitution n’est immuable; et pour preuve, les Constitutions prévoient elles-mêmes la procédure de leur révision. Toutefois, certaines dispositions constitutionnelles sont verrouillées et échappent à toute initiative de révision. Tel est le cas de celles  relatives à la durée et au nombre des mandats du Président de la République (article 220).

  

Nous attirons l’attention de l’opinion sur le fait que modifier ces dispositions reviendrait à violer gravement la Constitution, avec tous les risques que cela comporte pour la paix et la sécurité de l’Etat, qui sont encore fragiles. Ainsi, nous nous opposons catégoriquement à cette démarche et rappelons qu’aux termes de l’article 64 de la Constitution : « Tout congolais a le droit et le devoir sacré de faire échec à tout ou groupe d’individus qui (…) exerce le pouvoir (…) en violation des dispositions de la présente Constitution ».

 

3.      Pas de révision des dispositions constitutionnelles non verrouillées dans le contexte de l’heure

 

Nous reconnaissons que la révision du mode de scrutin des députés provinciaux envisagée par la CENI du suffrage universel direct à celui universel indirect n’est pas expressément interdite par la Constitution. Il en va de même de la révision éventuelle des dispositions en rapport avec le mode de scrutin du Président de la République, du scrutin universel direct au suffrage universel indirect.  

 

Cependant, nous rejetons  toute idée de révision de ces dispositions constitutionnelles dans le contexte politique de l’heure, qui ne s’y prête pas  pour trois  raisons au moins :

a)      il n’est pas normal qu’à chaque élection corresponde un aménagement constitutionnel  spécial au risque d’accréditer l’idée de l’instrumentalisation politique de la Constitution ;

b)       la révision de ces dispositions constitutionnelles risquerait, à la longue, d’être interprétée comme une occasion de contourner la limitation des mandats et de la durée du mandat du Président de la République telle qu’on l’a observée dans d’autres Etats africains, notamment au Sénégal et au  Burkina Faso ;

c)      la révision de ces dispositions constitutionnelles risquerait de constituer une occasion pour réviser aussi les dispositions verrouillées.

 

4.      Pas de prolongation du mandat du Président de la République pour cause de report des élections

 

Les ONG de la société civile sont préoccupées par l’opinion émise par quelques Cadres de la majorité présidentielle au sujet de  la prolongation du mandat du Président de la République en cas de report des élections présidentielles et législatives de 2016. Cette position trouverait son fondement dans l’article 70 de la Constitution et le précédent créé par la prolongation des mandats des députés provinciaux et des sénateurs.

 

Les ONG de la société civile soulignent que cette  disposition constitutionnelle ne peut constituer une base solide à la prolongation du mandat du Président de la République, objet de l’alinéa 1 du même article aux termes duquel : « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois ». Du reste, la durée du mandat du Président de la République est insusceptible de révision. Aussi, l’article 70 doit être interprété en tenant compte de l’article 73 qui dispose que le scrutin pour l’élection du Président de la république soit convoquée 90 jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice. Donc, la prolongation du mandat des députés provinciaux et des sénateurs constitue un précédent malheureux,déploré par la société civile et l’ensemble des forces politiques, et il n’est donc pas question de s’en prévaloir pour prolonger le mandat du Président de la République dans l’hypothèse du report des élections de 2016.

 

5.      Nécessité de la préparation de l’alternance démocratique

 

Les ONG de la société civile relèvent que la fin du mandat du Président en exercice constitue une bonne opportunité pour la RDC pour emboiter le pas aux autres Etats africains qui savourent déjà les fruits de l’alternance démocratique au pouvoir, tels que le Bénin, le Ghana, le Sénégal, la Zambie, etc.  car l’alternance permettra aux candidats de la majorité et à ceux de l’opposition de s’affronter à armes égales pour recueillir le suffrage des congolais.

 

Les ONG de la société civile invitent les  forces politiques  à mettre à profit le peu de temps qui nous séparent de l’échéance de 2016  pour  préparer  cette alternance démocratique, entre autres, en proposant à la population une vision et un projet de société à la dimension du destin prophétique de la RDC, des stratégies ainsi que des hommes et des femmes pour sa concrétisation.

 

Fait à Kinshasa le 23 avril 2014

 

Les ONG signataires :

 

 

 

NOMS ET POST NOMS

 

ORGANISATION

 

1

 

 

MUTEBA LUHUNGA

 

Société civile, Katanga

 

2

 

Paul KASONGO

 

 

MANIEMA LIBERTE (MALI), Maniema

 

3

 

 

Jérôme BONSO

 

 

Ligure Nationale pour les Elections Transparentes (LINELIT) /

Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA), Kinshasa

 

4

 

 

Daniel NTUMBA

 

Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC),

Kasaï-Occidental

 

5

 

Jimmy BASHILE

 

 

Action Contre l’Impunité pour les Droits Humains (ACIDH), Kasaï-Oriental

 

6

 

Dorcas SOKOMAYI

 

 

LINELIT

 

 

7

 

Désiré LISOMBANDOLE

 

 

FFSY,

Province-Orientale

 

8

 

MBALA KUBU Ethy’s

 

 

AETA,

Bandundu

 

9

 

Jonas LUKOKIVISI

 

 

NSCC / Bas-Congo

10

 

Alpha KINGO

 

AETA/Bas-Congo

 

11

 

BEEN MASUDI Dieudonné

 

 

Ressources Naturelles pour le Développement   

(RND) ASBL / Katanga

 

12

 

Robert BOMPOSE

 

 

Protégeons la Vie Humaine (PVH)

 

13

 

 

Marcel WETSH’OKONDA

 

Campagne Nationale pour les Droits de l’Homme (CDHC), Kinshasa

 

14

 

Jonas TSHIOMBELA

 

 

NSCC/

Kinshasa

 

15

 

MUNY NLANDU

 

 

UNIKIN/

Kinshasa

 

16

 

Guy MUDUMBULA MAKOBA

 

 

Conseil National des ONG de Développement CRONGD/KIN

Kinshasa

17

 

 

Me Paul AMSINI MUSAFINI

 

 

Institut Congolais d’Etudes Africaines (ICDEA), Kinshasa

 

18

 

Me Georges KAPIAMBA

 

 

Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ),

Kinshasa

19

 

Me Nadine Patricia KAMUANYA

 

 

LINELIT/

Kinshasa

20

 

Boniface UMPULA N

 

ACIDH/

Katanga

 

 

22

 

 

 

Me William WENGA

 

Réseau National des ONGDH du Congo (RENADHOC),

Kinshasa

23

 

 

MANKETA Rostin

 

La voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV),

Kinshasa

24

ALIKANE LOKOSA

 

 

FUDES/CAGL

25

 

Grace LULA HAMBA

 

 

Ligue des Femmes pour les Elections et le Développement (LIFDED) /AETA

Kinshasa

26

 

 

LUKUNGA Serge

 

ACIDH/

Katanga

27

 

CIBANGU Patrick

 

 

CODESCI/

Kasaï-Oriental

28

 

MUTOMBO Albert

 

 

 

CIAM-KIN/

Kinshasa

29

 

Laurent KURHENGA

 

 

RENAF/AETA, Sud-kivu

30

 

Jean Bosco PUNA

 

 

Société Civile/RDC

Kinshasa

31

 

Justine MASIKA

 

 

SFVS,

Nord-Kivu

32

 

Christopher NGOYI M

 

 

Société civile/RDC

Kinshasa

33

 

Olivier GIKOMO MASWA

 

 

ACIDH/

Kinshasa

34

 

 

Gérard BISAMBU

 

RECTC/AETA

Kinshasa

35

Joël MPUNDU

GROUPE AMOS

Kinshasa

36

             Me MWILA KAYEMBE

 

 

TOGES NOIRES

Kinshasa

         

 

 

 

« Non à la révision des dispositions constitutionnelles verrouillées et non verrouillées ;

Oui à la préparation de l’alternance démocratique au pouvoir »

 

Nous, Organisations Non Gouvernementales, venues de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo (RDC), ayant pris part au séminaire atelier organisé au CEPAS du 22 au 23 avril 2014, faisons la déclaration ci-après :

 

1.      Raison de notre prise de position

 

Les ONG de la société civile suivent de près le débat autour de la révision éventuelle de la Constitution  par la majorité présidentielle ou du report des élections de 2016. Bien qu’aucune initiative formelle de révision constitutionnelle n’ait été enregistrée jusque-là et que le Président en exercice ne se soit prononcé officiellement, nous estimons être en droit néanmoins  d’émettre notre opinion sur ces deux questions.

 

Notre position s’explique par le fait que déjà en 2007 et en 2011, en dépit des dénégations du pouvoir, les rumeurs au sujet de la révision de la Constitution n’ont pas tardé à se concrétiser par le déclenchement de la procédure de révision de la Constitution dont la première n’a pas abouti tandis que la seconde a débouché sur l’adoption de la loi constitutionnelle du 20 janvier 2011. Dès lors, nous considérons qu’attendre une initiative formelle de révision constitutionnelle risque d’être une attitude inadaptée au contexte congolais. Ne dit-on pas : «  Mieux vaut prévenir que guérir » ?

  

2.      Pas de révision des dispositions constitutionnelles verrouillées

 

Les ONG de la société civile souhaitent rappeler qu’aucune Constitution n’est immuable; et pour preuve, les Constitutions prévoient elles-mêmes la procédure de leur révision. Toutefois, certaines dispositions constitutionnelles sont verrouillées et échappent à toute initiative de révision. Tel est le cas de celles  relatives à la durée et au nombre des mandats du Président de la République (article 220).

  

Nous attirons l’attention de l’opinion sur le fait que modifier ces dispositions reviendrait à violer gravement la Constitution, avec tous les risques que cela comporte pour la paix et la sécurité de l’Etat, qui sont encore fragiles. Ainsi, nous nous opposons catégoriquement à cette démarche et rappelons qu’aux termes de l’article 64 de la Constitution : « Tout congolais a le droit et le devoir sacré de faire échec à tout ou groupe d’individus qui (…) exerce le pouvoir (…) en violation des dispositions de la présente Constitution ».

 

3.      Pas de révision des dispositions constitutionnelles non verrouillées dans le contexte de l’heure

 

Nous reconnaissons que la révision du mode de scrutin des députés provinciaux envisagée par la CENI du suffrage universel direct à celui universel indirect n’est pas expressément interdite par la Constitution. Il en va de même de la révision éventuelle des dispositions en rapport avec le mode de scrutin du Président de la République, du scrutin universel direct au suffrage universel indirect.  

 

Cependant, nous rejetons  toute idée de révision de ces dispositions constitutionnelles dans le contexte politique de l’heure, qui ne s’y prête pas  pour trois  raisons au moins :

a)      il n’est pas normal qu’à chaque élection corresponde un aménagement constitutionnel  spécial au risque d’accréditer l’idée de l’instrumentalisation politique de la Constitution ;

b)       la révision de ces dispositions constitutionnelles risquerait, à la longue, d’être interprétée comme une occasion de contourner la limitation des mandats et de la durée du mandat du Président de la République telle qu’on l’a observée dans d’autres Etats africains, notamment au Sénégal et au  Burkina Faso ;

c)      la révision de ces dispositions constitutionnelles risquerait de constituer une occasion pour réviser aussi les dispositions verrouillées.

 

4.      Pas de prolongation du mandat du Président de la République pour cause de report des élections

 

Les ONG de la société civile sont préoccupées par l’opinion émise par quelques Cadres de la majorité présidentielle au sujet de  la prolongation du mandat du Président de la République en cas de report des élections présidentielles et législatives de 2016. Cette position trouverait son fondement dans l’article 70 de la Constitution et le précédent créé par la prolongation des mandats des députés provinciaux et des sénateurs.

 

Les ONG de la société civile soulignent que cette  disposition constitutionnelle ne peut constituer une base solide à la prolongation du mandat du Président de la République, objet de l’alinéa 1 du même article aux termes duquel : « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois ». Du reste, la durée du mandat du Président de la République est insusceptible de révision. Aussi, l’article 70 doit être interprété en tenant compte de l’article 73 qui dispose que le scrutin pour l’élection du Président de la république soit convoquée 90 jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice. Donc, la prolongation du mandat des députés provinciaux et des sénateurs constitue un précédent malheureux,déploré par la société civile et l’ensemble des forces politiques, et il n’est donc pas question de s’en prévaloir pour prolonger le mandat du Président de la République dans l’hypothèse du report des élections de 2016.

 

5.      Nécessité de la préparation de l’alternance démocratique

 

Les ONG de la société civile relèvent que la fin du mandat du Président en exercice constitue une bonne opportunité pour la RDC pour emboiter le pas aux autres Etats africains qui savourent déjà les fruits de l’alternance démocratique au pouvoir, tels que le Bénin, le Ghana, le Sénégal, la Zambie, etc.  car l’alternance permettra aux candidats de la majorité et à ceux de l’opposition de s’affronter à armes égales pour recueillir le suffrage des congolais.

 

Les ONG de la société civile invitent les  forces politiques  à mettre à profit le peu de temps qui nous séparent de l’échéance de 2016  pour  préparer  cette alternance démocratique, entre autres, en proposant à la population une vision et un projet de société à la dimension du destin prophétique de la RDC, des stratégies ainsi que des hommes et des femmes pour sa concrétisation.

 

Fait à Kinshasa le 23 avril 2014

 

Les ONG signataires :

 

 

 

NOMS ET POST NOMS

 

ORGANISATION

 

1

 

 

MUTEBA LUHUNGA

 

Société civile, Katanga

 

2

 

Paul KASONGO

 

 

MANIEMA LIBERTE (MALI), Maniema

 

3

 

 

Jérôme BONSO

 

 

Ligure Nationale pour les Elections Transparentes (LINELIT) /

Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA), Kinshasa

 

4

 

 

Daniel NTUMBA

 

Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC),

Kasaï-Occidental

 

5

 

Jimmy BASHILE

 

 

Action Contre l’Impunité pour les Droits Humains (ACIDH), Kasaï-Oriental

 

6

 

Dorcas SOKOMAYI

 

 

LINELIT

 

 

7

 

Désiré LISOMBANDOLE

 

 

FFSY,

Province-Orientale

 

8

 

MBALA KUBU Ethy’s

 

 

AETA,

Bandundu

 

9

 

Jonas LUKOKIVISI

 

 

NSCC / Bas-Congo

10

 

Alpha KINGO

 

AETA/Bas-Congo

 

11

 

BEEN MASUDI Dieudonné

 

 

Ressources Naturelles pour le Développement   

(RND) ASBL / Katanga

 

12

 

Robert BOMPOSE

 

 

Protégeons la Vie Humaine (PVH)

 

13

 

 

Marcel WETSH’OKONDA

 

Campagne Nationale pour les Droits de l’Homme (CDHC), Kinshasa

 

14

 

Jonas TSHIOMBELA

 

 

NSCC/

Kinshasa

 

15

 

MUNY NLANDU

 

 

UNIKIN/

Kinshasa

 

16

 

Guy MUDUMBULA MAKOBA

 

 

Conseil National des ONG de Développement CRONGD/KIN

Kinshasa

17

 

 

Me Paul AMSINI MUSAFINI

 

 

Institut Congolais d’Etudes Africaines (ICDEA), Kinshasa

 

18

 

Me Georges KAPIAMBA

 

 

Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ),

Kinshasa

19

 

Me Nadine Patricia KAMUANYA

 

 

LINELIT/

Kinshasa

20

 

Boniface UMPULA N

 

ACIDH/

Katanga

 

 

22

 

 

 

Me William WENGA

 

Réseau National des ONGDH du Congo (RENADHOC),

Kinshasa

23

 

 

MANKETA Rostin

 

La voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV),

Kinshasa

24

ALIKANE LOKOSA

 

 

FUDES/CAGL

25

 

Grace LULA HAMBA

 

 

Ligue des Femmes pour les Elections et le Développement (LIFDED) /AETA

Kinshasa

26

 

 

LUKUNGA Serge

 

ACIDH/

Katanga

27

 

CIBANGU Patrick

 

 

CODESCI/

Kasaï-Oriental

28

 

MUTOMBO Albert

 

 

 

CIAM-KIN/

Kinshasa

29

 

Laurent KURHENGA

 

 

RENAF/AETA, Sud-kivu

30

 

Jean Bosco PUNA

 

 

Société Civile/RDC

Kinshasa

31

 

Justine MASIKA

 

 

SFVS,

Nord-Kivu

32

 

Christopher NGOYI M

 

 

Société civile/RDC

Kinshasa

33

 

Olivier GIKOMO MASWA

 

 

ACIDH/

Kinshasa

34

 

 

Gérard BISAMBU

 

RECTC/AETA

Kinshasa

35

Joël MPUNDU

GROUPE AMOS

Kinshasa

36

             Me MWILA KAYEMBE

 

 

TOGES NOIRES

Kinshasa

         

 

 
Publicité
Commentaires
Kasai Direct
Publicité

Enigme du kasai 30

A lire absolument

publicité 14

Présentation du livre Les contes du Congo

 

A lire
Derniers commentaires
Archives
Publicité