Kasaï-Occidental – Arrêtez l’exploitation des enfants dans les mines
BY ARCHIDIOCESE
Mines de diamants à Luebo.
Violations des droits de l’enfant et de la femme dans les sites miniers
Le secrétaire exécutif du « Centre d’action pour la promotion sociale de Maswika » (CAPSM), une ONG basée à Kananga, Bertin Mansansa Ma – Nkembe, a dénoncé des violations des droits des femmes et des enfants perpétrées au quotidien dans les concessions minières, à l’issue des enquêtes menées par sa structure. Selon cette ONG qui a mené les enquêtes avec l’appui financier de l’organisme « DFID » et l’Ambassade de Suède en R.D. Congo, ces deux catégories des personnes vulnérables sont soumises à des conditions difficiles de travail en plus des risques du VIH/Sida et d’autres formes des violences. Cet état de chose, note-t-on au CAPSM, éloigne les femmes et les enfants de la cellule familiale et des structures de leur encadrement en accentuant la délinquance, l’analphabétisme et la toxicomanie.
La ville de Tshikapa, et les territoires de Tshikapa/Kamonia, (Demba, Luebo et Luiza) sont les entités administratives les plus touchées par ce fléau, où plus de 5549 enfants ont été dénombrés dans les trois sites de la province. Il s’agit de la ville de Tshikapa qui en compte 2.011 soit 36,2% suivie de Tshikapa/Kamonia avec 1.043 (18,7 %), Luiza 1.609 (28,9%), Luebo 886 (15,9%). Ces données chiffrées peuvent atteindre 12.400 enfants, selon les premiers éléments de l’enquête en cours menée par le CAPSM et Consortium, grâce à l’appui financier de DFID et ASDI, à travers les Fonds de la Société civile pour la gouvernance (FSC).
Archi-Kan