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24 janvier 2014

Boulangerie victoire, Pain du sang à la portée des Kinois

Samuel Mbuyi surnommé Piscas a été retrouvé mort le 22 novembre dans la cour de la boulangerie Pain Victoire. Les causes de son décès n’ont jamais été révélées au public moins encore à la famille nonobstant l’autopsie effectuée à la morgue de Mama Yemo.

 

Aucune responsabilité judiciaire n’a été établie malgré que le parquet de Kinshasa-Gombe ait été saisi de l’affaire. Une bonne partie des habitants de la commune de Lingwala refusent de consommer la gamme la boulangerie et de la pâtisserie Pain Victoire qu’il qualifie de pain de sang. Cette usine n’en est pas à son premier forfait victimisant les journaliers qui y prestent. A chaque événement malheureux, les ONG des droits de l’homme dans leur lobbying et plaidoyers contre le traitement inhumain, se voient disperser comme des animaux de basse cour par les éléments de la garde républicaine envoyé par on ne sait qui. CONGONEWS a patienté en vain après l’enterrement pour avoir la version médicale et judiciaire. La célèbre boulangerie fait fortune sur le sang du peuple rd-Congolais. Il faut qu’il y ait des morts au sein de son personnel pour mieux vendre et étendre les activités à travers la ville de Kinshasa.

La boulangerie Pain Victoire fait tourner son industrie à base du sang humain. Une grande partie du voile vient d’être levée après qu’il y ait plusieurs morts au sein de son personnel, décès survenus pendant des heures des services et surtout de façon occulte. Le dernier cas des employés décédés dans l’usine située au croisement des avenues Huileries et Kabinda dans la commune de Lingwala est celui de Samuel Mbuyi surnommé Piscas. Un journalier pendant deux ans et qui travaillait jour et nuit sans regagner son domicile. L’usine était devenue son dortoir. Son corps a été retrouvé inerte le 22 novembre devant la première grille de l’industrie dans la façade interne en bas du bâtiment métallique où devrait être logé la nouvelle usine de fabrication des pates. C’était au retour d’un véhicule de distribution des pains à 5 h 15’ lorsque le chauffeur klaxonnait sans relâche pour demander à la personne de laisser le passage à l’engin roulant. Le corps de Samuel Mbuyi gisait à l’insu de toutes les sentinelles qui ne savaient rien. Puisqu’ils n’ont entendu aucun cri en détresse ni des gémissements précédant la fin d’une vie. Le klaxon du véhicule a suscité la curiosité des membres du personnel nocturne présent. Cela a suscité un tollé dans le chef des autres journaliers provocant ainsi un arrêt de travail. Alerté, un des cadres Libanais a couru vers deux sous commissariats localisés au près de la boulangerie Lokele et l’autre de Mushi à Lingwala. Un officier de police judiciaire a débarqué dans l’usine pour faire le constat de mort et établir un procès verbal en vue d’évacuer la dépouille ex abrupto à la morgue de l’hôpital ex Mama Yemo.

Tenez, l’OPJ de sa manière de faire le constat a bâclé le travail surtout sans recourir à la police scientifique chargée de relever les indices ayant concouru à la mort. L’officier de police judiciaire s’est fait escorté d’une dizaine d’éléments sur le lieu de l’événement pour disperser les collègues de Samuel Mbuyi en pleurs. La famille saisie de l’affaire, a exigé une autopsie qui coûtait 1.800.000 FC que la direction de la boulangerie a catégoriquement refusé de payer. La famille s’est arrangée avec des maigres moyens pour payer les frais d’autopsie dont les résultats n’ont jamais été livrés.

Des sources bien informées font état d’un étouffement de la part des responsables de Pain Victoire. Ces derniers étaient en contact permanent avec les membres du corps médical affectés à la morgue. Toutes les démarches entreprises par la famille auprès des responsables de Pain Victoire, employeur de Samuel Mbuyi, ont été émaillées d’une série d’humiliation et de dénigrement. Aucun membre de la famille de l’illustre disparu n’a été reçu dans un bureau par un responsable. Pain Victoire a mis à la disposition de la famille un préposé du service social qui n’a aucune parcelle de décision et d’orientation. Au contraire, il était muni d’un cahier de registre de social attestant que tout cas similaire, la direction débourse pas plus que 250.000 FC comme frais funéraire.

Le ministre Bahati serait estomaqué d’apprendre comment les fils du pays sont traités par les expatriés-opérateurs économiques. Les désaccords tirant en longueur entre la direction de Pain Victoire et la famille, le corps de Samuel Mbuyi a trainé pendant au moins deux semaines dans les compartiments de la morgue de Mama Yemo avant d’être exposé dans l’enceinte de la maison communale de Kinshasa comme l’illustre bien cette photo.

Des informations en notre possession font également état d’une liste non exhaustive des agents de la boulangerie Pain Victoire décédés en plein service de panification. Certains de ses employés seraient même tués par les expatriés qui assurent la destinée de cette industrie des pains. “On n’a ici l’habitude de crier sur les membres du personnel et même les agresser physiquement par certains responsables de la boulangerie“, a révélé un ancien boulanger de Pain Victoire lors des funérailles de son collègue de service. “Ces expatriés ont aussi l’habitude de bousculer et voir jeter des agents du troisième niveau du bâtiment industriel jusqu’à la cour près du parking intérieur“, a expliqué un autre agent, faisant partie de la grande équipe des gardiens de l’usine.

“Nous voyons beaucoup des choses ici. Ces expatriés nous font n’importe quoi. Nous sommes vraiment maltraités malgré tous les appels que nous lançons auprès du gouvernement“, a-t-il ajouté. Les agents de cette industrie de panification fustigent la passivité des autorités face aux actes d’agressivité, d’intolérance, de manque de considération et d’injustice qu’ils sont victimes. Entre temps, les investigations continuent pour déterminer le vrai mobile du décès de Samuel Mbuyi Piskas tant sur le plan médical, politique, policière, judiciaire que professionnel.

d.k

sam mbuta

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Commentaires
A
Eko changer car nous allons à apprendre à ces agresseurs étrangers à détester le Congo
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J
A qui la faute, un libanais envoie des congolais pour aller frapper est maltraiter d'autres congolais, alors a qui la faute ?. <br /> <br /> Nos politiciens sont tous des vraie Mendiants aupres des libanais est pakistanais, en echange de protections. Nos Generaux sont au service de libanais est pakistanais. Tout un pays est agenouiller par les Expatries est les rwandais. Les congolais sont devenue les citoyen de DEUXIEME CLASSE Dans leur proper pays
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J
Tous ceci arrive c'est parce que notre pays est SOUS OCCUPATION Etrangere.<br /> <br /> Joseph Kabila lui meme est rwandais, plus grave encore les Congolais ne s'aime pas entre eux. Nous sommes pas tres patriotique, En plus trops de tribalisme entre nous. Alors l'etranger en profite pour venir nous diriger est nous maltraiter. Ce qui nous manqué, c'est 1. L'Amour du Congo. ( patriotisme ). 2. L'Amour du prochain, C'est tous !
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O
Merci pour les information mais je vous prie de verrifier aussi le fait que certaines filles employee sont esclave de sexe de libannais
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