Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kasai Direct
21 janvier 2014

Arrestation de l’aide de camp du Colonel : Mort de Mamadou : la vérité se profil à l’horizon !

 


Samedi 18 janvier 2014 dans la mi-journée, les services de sécurité militaire prennent d’assaut un véhicule d’apparence banale. Mais à bord du fameux véhicule se trouve un gros butin qui n’est autre que l’aide du camp de feu Mamadou Ndala.

La justice militaire détient des renseignements sur l’attitude équivoque du capitaine Moïse Banza (c’est le nom de l’aide de camp) dans la disparition tragique du héros de la débâcle de l’ex M23 à l’Est.
Moïse Banza gérait la communication de Mamadou. La justice militaire voulait l’interroger dans le cadre de l’enquête sur la mort du Colonel. Il y avait aussi une plainte contre le capitaine pour vol des effets personnels de son ancien chef.
Mais chose inexplicable, le capitaine a systématiquement refusé de retourner à Beni en vue de se présenter devant la justice militaire. Aussi, lorsque les agents de la sécurité militaire ont foncé sur le véhicule à bord duquel il se trouvait, Moïse Banza est sorti du bolide et a tenté de fuir, avant d’être immédiatement neutralisé. Premier acte de compromission.
 
Savimbi
 
En effet, ainsi que l’a révélé le Gouvernement par la bouche de son porte-parole, il y a plusieurs choses qui intriguent dans l’attitude du capitaine Banza. Elles sont d’autant plus intrigantes lorsqu’on réalise quel rôle stratégique joue le responsable de la communication d’un officier supérieur. A titre d’illustration, il est édifiant de savoir que la mort de Savimbi fut fatalement déterminée par le coup de fil inattendu qu’avait lancé son opérateur- radio. Grâce à ce coup de fil, la Mossad et la Cia purent, par le procédé de triangulation, localiser avec précision où se trouvait le Palanca Negra et communiquèrent cette précieuse position aux troupes angolaises.
 
Pièce maîtresse
 
Alors quel rôle a concrètement joué Moïse Banza ? Des sources révèlent qu’il avait déjà introduit des demandes d’asile politique auprès de différentes ambassades à Kinshasa. Par lui- même et au regard de la justice militaire, l’acte est constitutif de haute trahison. Il est strictement interdit à un militaire d’entretenir la moindre relation avec un diplomate accrédité au pays. En revanche, celui qui pose l’acte sait qu’il a franchi le Rubicon.
Que détenait notre capitaine qu’il ne pouvait déclarer devant la justice militaire ? Laquelle, en dépit de tous les moyens dont elle dispose, ne s’est pas empressé de l’arrêter. Bien au contraire, on l’a même laissé quitter Beni, sous réserve de revenir témoigner devant la justice.
Au lieu de s’acquitter de ce devoir et de laisser la justice apprécier le reste, Moïse Banza a préféré s’adresser à la presse étrangère.
Compromission définitive dans le chef d’un officier sur qui le doute s’est mis à peser lourdement.
 
En effet, de source gouvernementale, on apprend qu’au moment de sa neutralisation, le capitaine Moïse était à bord de son véhicule avec les confrères de Rfi et de France 24.
Décidément, l’attitude de notre capitaine prouve à suffisance que la justice détient une pièce maîtresse du puzzle. Dans pas trop longtemps, c’est notre conviction, la vérité ne va pas tarder à éclater sur la mort suspecte du. Colonel Mamadou Ndala.
LP

Publicité
Commentaires
Kasai Direct
Publicité

Enigme du kasai 30

A lire absolument

publicité 14

Présentation du livre Les contes du Congo

 

A lire
Derniers commentaires
Archives
Publicité