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8 décembre 2013

HERVÉ LADSSOUS : « L’ARRESTATION DE MAKENGA EST UN IMPÉRATIF MORAL ET POLITIQUE »

 



Après la débâcle de son Mouvement rebelle (M23), le chef milicien Sultani Makenga et ses hommes ont trouvé asile en Ouganda, un des pays voisins de la RDC accusé d’appuyer autrefois cette force négative dans ses aventures guerrières contre les FARDC.

Répondant à une question de la presse sur l’arrestation de ce seigneur de guerre, le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations du maintien de la paix, Hervé Ladssous, a déclaré : « L’arrestation de Makenga est un impératif moral et politique ».
Pour lui, toutes les victimes des crimes perpétrées par le M23 contre les populations civiles doivent voir leurs bourreaux transférés devant la justice.

Hervé Ladssous a apporté toutes ces précisions à partir de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, au cours d’une vidéo-conférence organisée le mercredi 4 décembre 2013 par la Monusco dans son quartier général de Kinshasa.

Abondant dans le même sens, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a martelé que la position de la communauté internationale n’a pas changé d’un seul iota, à cet effet.

« Il n’y aura pas d’amnistie pour les criminels de guerre, pour les recruteurs d’enfants soldats, les auteurs de violences sexuelles et autres crimes de guerre », a-t-il souligné à l’attention des journalistes à partir de Goma.

Les rebelles du M23 ont perpétré des crimes dans les territoires de Rutshuru, jadis sous leur occupation.  Illustration : de nombreux cas d’enrôlement forcé des enfants, de viols et de tueries ont été enregistrés dans le Nord-Kivu. Cela, sans compter des familles qui se sont déplacées, à cause de l’insécurité entretenue par cette force négative dans la partie orientale de la RDC.

L’on se souviendra qu’à la suite de tous ces méfaits, la communauté internationale demande depuis toujours que tous les criminels du M23, se trouvant sous le coup du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, soient arrêtés et jugés.

Bosco Ntaganda, l’ancien dirigeant du M23, arrêté au Rwanda après la dissension observée dernièrement au sein de cet ex-Mouvement rebelle, hume déjà l’air de La Haye.

Entre-temps, le gouvernement congolais attend toujours que Kigali transfère vers Kinshasa Laurent Kunda, un autre seigneur de guerre, pour le juger.

Pour rappel, la CPI a émis, à deux reprises, le mandat d’arrêt contre cet ancien dirigeant du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui a donné naissance au M23.

radiookapi.net

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