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Kasai Direct
27 août 2013

Lisanga Bonganga et compagnie rattrapés par leurs propres turpitudes



Des apprentis sorciers, rien que des apprentis sorciers. Les sociétaires des FAC aille-Kabinda avec Jean-Pierre Lisanga Bonganga en tête ont trahi leur amateurisme en politique. Ils ont dégarni toute leur ligne de défense dès l’entrée du jeu dans la confrontation qui les oppose à la majorité dans le cadre des Concertations nationales.
Les voilà déjà pleunirchards comme des petits enfants entrain de se plaindre des «manoeuvres pernicieuses» d’une frange de la majorité contre leur mentor Léon Kengo wa Dondo. Oh! pauvre Lisanga, quelle naïveté d’avoir donné à Joseph Kabila le bon Dieu sans confession et de chercher aujourd’hui à se prévaloir de ses propres turpitudes. Vos turpitudes à toi et tes camarades de Kabinda ont commencé le jour où vous avez applaudi, à Notre Dame de Fatima, à l’annonce de Kengo sur la mise en place prochaine d’un gouvernement d’union nationale à l’issue des Concertations nationales. C’était avaler l’appât jusqu’à l’hameçon dans son entièreté. Et des concessions s’en sont suivies sans que personne ne se rende compte dans l’auditoire de Fatima que c’est plutôt Joseph Kabila qui avait besoin de ces concertations dans un rapport de forces très favorable à l’opposition. Des concessions sur des préalables fondamentaux comme la présence d’une médiation internationale qui détermine l’enjeu quant à la main mise sur les négociations. Ce faisant, une règle d’or a été brûlé sur le plan tactique et stratégique pour se retrouver dans une négociation où l’initiative revient totalement à celui qui a convoqué les Concertations nationales. En conséquence, l’autre partie n’a plus qu’à subir. Surtout qu’elle porte en elle la faiblesse congénitale d’avoir laissé certaines de ses forces les plus représentatives au bord du chemin balisé à partir de la déclaration du CEPAS, puis au Conclave de l’opposition, à la 15ème rue Limete industriel, outre que l’opinion, celle des forces du changement prend sa démarche pour un acte de ralliement au pouvoir. A Lisanga de se mettre en tête qu’il faudra désormais faire avec et qu’il devient plus difficile d’affronter le pouvoir sans que certains opposants pro-concertations ne prennent le contre-pied des autres, chacun étant mû par le seul intérêt personnel dans la perspective du gouvernement d’union nationale.
PAUL MULAND

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