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Kasai Direct
27 février 2013

Position de l'UNC sur l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région

La Position de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) sur l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013. Sous les auspices de la Communauté internationale, un « Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région » a été signé ce samedi 24 février 2012 par 11 Chefs d’État de la région (RDC, RCA, Angola, Burundi, RCongo, Rwanda, RSA, Soudan du Sud, Ouganda, Zambie, Tanzanie), ainsi que, au titre de témoins, le Secrétaire général des Nations Unies, la Présidente de la Commission de l’UA, le Président de la SADC et le Président de la CIRGL. 
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative, pour laquelle nous remercions et félicitons le Secrétaire général Ban Ki-moon ; initiative par laquelle les Chefs d’Etat de la Région et la Communauté internationale toute entière s’accordent pour reconnaître que l’issue de la crise en RDC passe par la voie diplomatique comme soutien et accompagnement aux efforts des filles et fils de notre pays. En effet, comme nous ne cessons de le dire, la solution à notre crise implique d’abord la responsabilité des Congolais. Elle implique en second lieu la Communauté internationale pour au moins trois raisons : 
- Chacun sait que cette crise prend ses origines dans les conséquences du génocide rwandais de 1994 que la Communauté internationale n’a pas su gérer correctement, laissant la RDC, Zaïre à l’époque, subir toute seule les affres de ce drame. 
- Ensuite, il est, au plan éthique et de la conscience humaine, normal et naturel que la Communauté internationale se préoccupe particulièrement du drame congolais qui demeure, au plan des pertes en vies humaines, des violations massives des droits de la personne commises, notamment des violences faites à la femme, de viols massifs, des déplacements des populations, etc. l’une des crises majeures de notre temps.
- Enfin, aider un pays comme la RDC à sortir de cette grave crise qui handicape son développement, c’est en réalité aider l’Afrique toute entière, voire l’ensemble de la planète, compte tenu des potentialités naturelles, géopolitiques et géostratégiques de ce pays.

Notre satisfaction tient également au fait que nous avions nous même, au niveau de l’opposition toute entière, fortement préconisé le 18 janvier 2012, soit moins de deux mois après les élections bâclées de novembre 2011, l’implication de la Communauté internationale à travers ce
que nous avions appelé autrefois le plan d’Addis Abeba, que nous avions, à la tête d’une délégation de l’opposition, remis à l’Union Africaine et aux Chefs d’Etat à Addis Abeba pour qu’ils nous aident à résoudre la situation chaotique de déficit de légitimité de nos institutions subséquente à ce qui s’est avéré aux yeux de tous comme un véritable hold-up électoral.
Nous notons également avec satisfaction que l’Accord considère, comme nous, deux volets essentiels dans les initiatives à prendre pour résoudre la crise congolaise : le volet interne et le volet international. De même, il associe aux moyens de retour à la paix, la coopération et l’intégration économiques « avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles ».

Enfin, l’Accord indique implicitement la voie du dialogue pour « promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation ». Il rejoint ainsi ce à quoi l’Église catholique de la RDC, par le mémorandum de ses évêques nous adressé en date du 5 février 2012, avait invité l’ensemble des forces vives du pays pour reconstruire la paix et la cohésion nationale. C’est aussi l’option unanimement préconisée par l’ensemble de la société civile congolaise.
Cependant, instruits par le passé récent de notre histoire, celle précisément de notre quête pour la paix, nous nous devons de relever les points ci après pour nous éviter à tous de nous engager dans des voies et des initiatives contre-productives.
Il sied de rappeler les Accords de Lusaka, Sun City, la Conférence de Goma, l’accord de Pretoria (RDC-Rwanda), de Luanda (RDC-Ouganda) dont les résolutions qui restent encore d’actualité, n’ont jamais été complètement appliquées.

La substance de cet accord qui vient d’être signé, formule un certain nombre d’engagements pour le gouvernement de la RDC, pour la région et pour la communauté internationale et définit un mécanisme de suivi pour garantir la bonne fin de la mise en oeuvre de ces engagements. Cependant, les prémisses ou les fondamentaux sur lesquels s’appuient ces engagements nous apparaissent en si fort décalage par rapport aux réalités vécues par les Congolais, que l’on peut douter de leur pertinence et de leur efficacité.

En effet le premier principe de cet accord énonce que « d’importants progrès ont été enregistrés en RDC pendant la décennie écoulée » et que « le processus national et régional de paix initiés ont établi la base d’une paix et d’une stabilité relatives dans les grandes parties du pays ».
On se demande où se trouvent ces progrès lorsque l’on sait que la RDC :
- Est le dernier pays au monde en termes d’indice de développement humain, 
- Connaît le taux de mortalité le plus élevé d’Afrique,
- Connaît un taux de scolarité en perpétuelle baisse,
- Connaît des cycles récurrents de crise non seulement dans les Kivu, mais aussi dans d’autres provinces (Katanga, Kasaï,…) sans parler des
traumatismes encore intacts de l’épisode de Bundu dia Kongo dans le Bas-Congo et des Inyeles dans l’Équateur ;
- l’Accord souligne du reste les « conséquences plus que dévastatrices de ces crises » en terme  notamment de violences sexuelles (la RDC est
devenue la capitale mondiale des violences faites aux femmes), de graves violations des droits de l’homme ; nombre de victimes (personnes tuées,
déplacées), déperdition scolaire, etc. 
- contrairement à ce qu’affirme l’Accord, aucune des réformes structurelles ou fondamentales de l’État préconisées par de nombreux instruments juridiques antérieurs (notamment l’Accord de Sun City) n’a été complètement exécuté jusqu’à ce jour :
secteur de sécurité, justice, administration, gouvernance économique, lutte contre la corruption,
impunité, etc.
- a connu les élections bâclées de 2011 et le déficit de légitimité des institutions qui s’est installé depuis ;
- connaît la résurgence et la prolifération des groupes armés qui en dehors des deux Kivu, du Maniema, de la province orientale, atteignent aussi
les provinces du Katanga, du Kasaï oriental et de l’Équateur ;
- le processus de décentralisation et processus électoral aux niveaux provincial, local, urbain et municipal, est en panne et ce depuis 2006;
- la cour constitutionnelle n’est toujours pas installée.
De même, l’Accord reconnaît que la « voie actuelle n’est pas viable » ; ce qui, traduit dans le langage non diplomatique, signifie que l’ensemble de l’approche actuelle du gouvernement pour éradiquer la crise est inopérant (y compris, dans notre entendement, l’initiative de Kampala qui s’est soldée en un fiasco).
L’Accord relève l’opportunité de saisir la crise actuelle pour s’atteler aux causes profondes du conflit. Il ne mentionne pas clairement ces causes ; mais on peut lire entre les lignes quelques unes : faillite du secteur de la sécurité ; déliquescence de l’autorité de l’État (non seulement à l’Est de la République, comme le laisse entendre l’Accord, mais sur l’ensemble du territoire national, y compris dans la capitale) ; mauvaise, voire absence de gouvernance, etc.
Pour éviter de tomber dans le pessimisme d’une part et pour éviter de pérenniser le paternalisme et l’infantilisme politique d’autre part, comme si les leaders congolais n’attendent que la Communauté internationale vienne faire ce qui relève de leur responsabilité, càd amener le pays vers le développement, Nous disons ;
Indépendamment des quelques écueils relevés dans l’Accord cadre d’Addis Abeba, nous soulignons les acquits ci-après qui nous permettraient, en tant que Congolais de nous approprier de cet Accord et d’organiser un dialogue inclusif dans un esprit de réconciliation et de tolérance mutuelle pour rencontrer les objectifs ultimes que nous avons tous soulignés, à savoir :
1. Restaurer la réconciliation et la cohésion nationales,
2. Restaurer la légitimité des institutions,
3. Mettre fin à la guerre.
Bref, reconstruire le consensus national brisé, pour permettre la gouvernance de notre pays. Ceci dit, Mesdames et Messieurs de la presse, De cet Accord, nous dégageons trois types d’engagement, ceux adressés à la RDC, ceux adressés à tous les États de la région et ceux adressés à la Communauté Internationale.



En ce qui nous concerne ; l’Accord nous engage, nous la République démocratique du Congo, à :
1. Promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation,
2.Consolider l’autorité de l’État, en particulier à l’est  de la République démocratique du Congo, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins;
3.Promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’État, y compris la réforme des finances;
4.Promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures Net de la fourniture de services sociaux de base;
5.Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police;
6.Effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation.
Le Secrétaire Général des Nations Unies, la Présidente de la Commission de l’UA, le Président de la SADC, le Président de la CIRGL ainsi que les Chefs d’États signataires de cet Accord, engage le Président Joseph KABILA à organiser le dialogue. Sinon, par quelle autre voie allons nous nous réconcilier ? Par quelle autre voie, allons nous consolider l’autorité de l’Etat et promouvoir la  réforme structurelle des institutions de la République ?
Par quelle autre voie allons nous élaborer un programme minimum de gouvernement devant promouvoir notre développement économique et établir une coopération qui valorise nos ressources naturelles dans un partenariat gagnant-gagnant avec nos 9 voisins, l’Afrique et le monde ? Par quelle autre voie allons nous instaurer une cour pénale spéciale pour sanctionner les crimes de guerre, des viols, des pillages des ressources naturelles ?
Nous nous demandons si tout le monde a le même entendement que nous ! Lorsque dans l’Accord, l’on demande de «Promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’État,… » N’est-ce pas clair pour tout le monde que la Communauté internationale reconnaît l’absence de légitimité aux institutions actuelles issues des dernières élections ? En diplomatie, on ne dit pas les choses crument. L’on nous dit et l’on nous demande de
comprendre.

Et nous, nous avons compris !Il faut restructurer les institutions de l’Etat, toutes les institutions. Le Président Kabila a apposé sa signature au bas de cet Accord, il a pris un engagement devant l’histoire et devant Ses pairs africains. Il doit être conséquent avec lui-même et favoriser la tenue d’un dialogue inclusif.

Tout ceci, Mesdames et Messieurs de la Presse, passe par
la refondation de l’Etat et la restauration de son autorité sur l’ensemble du territoire national. Il ne faut pas que le sort du Congo soit considéré comme une fatalité, UN AUTRE CONGO EST POSSIBLE, il suffit de le vouloir pour le pouvoir ; le vouloir ensemble et le pouvoir ensemble, c’est le sens justement du dialogue national.      

Dialogue national dont le succès ne pourrait être garanti si chacun de nous se refuse à des concessions utiles. Mesdames et Messieurs de la presse, L’Accord appelle aussi l’ensemble des pays de la région à  un certain nombre d’engagement que jugeons utiles :
1. Ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des États voisins;
2.Ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés;
3.Respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États voisins;
4. Renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégration Néconomique avec une attention particulière accordée
à la question de l’exploitation des ressources  Nnaturelles;
5.Respecter les préoccupations et intérêts légitimes des États voisins, en particulier au sujet des Nquestions de sécurité;
6. Ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées Nde crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, Nou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies; et
7. Faciliter l’administration de la justice, grâce à la coopération judiciaire dans la région. 
L’analyse de ces engagements écarte à nos yeux toute idée de spéculation sur la partition et la balkanisation de notre territoire et encore une fois, c’est à nous qu’il revient d’imaginer les mécanismes, les politiques et les stratégies de leur mise en oeuvre pour que ce qui est convenu soit respecté.
Nous ne devons pas nous effrayer nous mêmes et voir le diable partout. Quand la Communauté internationale demande à tous les États de respecter la souveraineté et l’intégrité de tous les États de la région, il nous appartient de nous approprier tous ces principes, d’imaginer et d’élaborer des mécanismes qui empêchent la balkanisation qui effraye tout le monde.
A la Communauté Internationale, l’Accord reconnaît les  engagements suivants : 
1. Le Conseil de sécurité resterait saisi de l’importance d’un soutien à la stabilité à long terme de la République démocratique du Congo et de la région des Grands Lacs;
2.Un engagement renouvelé des partenaires bilatéraux à demeurer mobilisés dans leur soutien à la République démocratique du Congo et la région, y compris avec les moyens appropriés pour assurer la durabilité de ces actions sur le long terme; et d’appuyer la mise en oeuvre des protocoles et des projets prioritaires du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs; 
3.Un engagement renouvelé à travailler à la revitalisation de la CEPGL et à soutenir la mise en oeuvre de son objectif de développement économique et d’intégration régionale;
4.Une revue stratégique de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République émocratique du Congo (MONUSCO) afin de renforcer son appui au gouvernement pour faire face aux enjeux d’ordre sécuritaire et favoriser l’expansion de l’autorité de l’État;
5.La nomination d’un Envoyé spécial des Nations Unies pour soutenir les efforts pour trouver des solutions durables avec un plan à plusieurs volets qui permettra la convergence de toutes les initiatives en cours. Nous pensons, Mesdames et Messieurs que la Communauté internationale a pris un certain nombre d’engagements, il nous appartient de nous les approprier pour que qu’ils ne demeurent pas lettre morte. Faudra-t-il attendre que la Communauté internationale vienne pour que nous nous donnions des signaux concrets de décrispation politique afin denous engager sur la voie de
la réconciliation nationale ?
Faudra-t-il attendre la Communauté internationale pour libérer les prisonniers d’opinion ?
Faudra-t-il attendre la Communauté Internationale pour comprendre que l’Assemblée Nationale ne doit être la caisse de résonnance de qui que ce  soit, mais un sanctuaire de démocratie pour tous ?
Faudra-t-il attendre que la Communauté internationale vienne convoquer la réunion des deux chambres pour permettre à l’Opposition de se doter de son porte parole ?
Faudra-t-il attendre la Communauté internationale pour cesser l’arrestation arbitraire des journalistes et des activistes des droits de l’homme ?
Pourquoi nous voyons tout le mal au niveau de la Communauté internationale, sans nous interpeller nousmêmes ?
Fallait-il attendre que la Communauté internationale vienne convoquer une réunion pour que le Président Kabila comprenne qu’après les élections bâclées, il eut fallu que les trois qui sont venus en ordre utile aux élections de novembre 2011 se rencontrent,.. pour que Etienne Tshisekedi lui dise ce qu’il pense, que Vital Kamerhe lui dise ce qu’il pense, et que lui nous dise ce qu’il attend de nos propositions ? Cela pourrait être un grand signal de décrispation. Faut-il attendre la Communauté internationale pour que des initiatives de rapprochement entre fils et filles de ce
pays soient envisagées ?  

Nous devons, une fois pour toutes, cesser de voir l’origine de nos malheurs chez les autres et prendre nos responsabilités pour conduire notre pays vers sa grande destinée. Nous pensons en ce qui nous concerne que nous devons tout faire pour que le dialogue se tienne.
Nous disons que la Communauté internationale n’empêche pas le Président KABILA de libérer les journalistes arrêtés !
La Communauté internationale ne l’empêche pas de lancer un message à la Cour pénale internationale pour demander la clôture du dossier de Jean Pierre Bemba ! Cela pourrait amener une grande décrispation sur la scène politique.
Faudra-t-il que la Communauté internationale vienne ici pour que le Cardinal Monsengwo soit réhabilité, après avoir été trainé dans la boue sur le plateau de la télévision nationale ?
Nous faut-il la Communauté internationale pour que le cordon sécuritaire soit levé autour de la résidence du Président Etienne Tshisekedi ?
Nous disons non !
Il est temps pour que nous puissions nous lever comme un seul homme, les meilleurs de chaque camps, pour que nous
pussions donner un signal positif à notre peuple, à l’Afrique et au monde, à l’instar du Sénégal, du Ghana, de
la Namibie, du Mozambique, ….pour que le peuple Congolais, puisse avoir encore une fois confiance en nous tous, de la majorité, de l’opposition et de la société civile.
Mesdames et Messieurs de la Presse, Chers amis de la classe politique et de la Société civile, nous avons un grand défi à relever, nous devons montrer que nous avons atteint la maturité politique et que nous sommes capables de nous surpasser.
Depuis 1960 à ce jour, nous n’avons pas donné la preuve que nous sommes capables, non seulement d’élaborer un modèle de développement propre à notre Nation, mais aussi de construire un consensus sur notre vision du Congo que nous voulons. La RDC est tellement riche et grande que tant que nous ne comprendrons pas que les meilleurs de tous bords doivent apporter leur contribution à la réalisation d’une RDC puissante et utile à tous, nous allons continuer la descente en enfer et sombrer dans les querelles stériles qui ne profitent pas à notre peuple.
C’est pourquoi je lance un appel pathétique à tous les leaders politiques et sociaux, en commençant par Monsieur Joseph KABILA lui-même, que nous puissions nous approprier cet Accord et ensemble, par le truchement du dialogue, nous puissions prendre des résolutions idoines pour :
- avoir un leadership responsable à la tête de l’Etat,
- restructurer nos institutions pour leur donner la légitimité qui leur fait défaut,
- jeter les bases d’une réforme de l’armée, seul gage de paix et de stabilité pour le pays,
- élaborer des mécanismes de démobilisation, réinsertion et réintégration des éléments des groupes armés,
- poursuivre et parachever le processus électoral, 
- promouvoir la reforme des finances publiques pour combattre la gabegie financière, la corruption et toutes les antivaleurs qui minent la gouvernance.
Mesdames et Messieurs de la Presse,
J’ai dit et je vous remercie.
Vital KAMERHE,
Président National de l’UNC.
Kinshasa, le 26 février 2013.
Fatima, Kinshasa, R.D.Congo

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