Certains opérateurs économiques du secteur contactés par notre rédaction lient cette hausse aux difficultés de transport et au coût élevé de ce dernier, surtout avec les problèmes que connaît la SNCC (Société nationale des chemins de fer du Congo).
Les consommateurs eux s’en plaignent et dénoncent le fait que l’inflation coïncide avec la rentrée scolaire
Les consommateurs eux s’en plaignent et dénoncent le fait que l’inflation coïncide avec la rentrée scolaire 2012-2013.
D’autres estiment que les causes de cette hausse des prix sont entre autres, la dégradation des routes de desserte agricole due au retour de la pluie, indiquent des commerçants. «Toutes les voies qui mènent à Luilu, Kabinda et Lusambo, principaux foyers agricoles de la province, sont coupées», témoigne l’un d’eux, précisant que des camions en provenance de ces localités mettent une semaine pour atteindre Mbuji-Mayi.
Le retour de la saison de pluie oblige également les agriculteurs de la contrée à remettre des semences en terre, provoquant ainsi la rareté des produits sur le marché. Pour sa part, le gouvernement provincial estime qu’il s’agit d’une situation passagère.
Rareté du soja graine sur le marché
Les graines de soja sont de plus en plus rares sur le marché de la ville de Mbuji-Mayi, au moment où les paysans recherchent des semences et les éleveurs de volailles de la nourriture, a-t-constaté sur place.
Les vendeurs de ce produit attribuent cette rareté à la forte demande des agriculteurs en ce début de la saison culturale A. Une autre raison concerne les difficultés de transport pour évacuer les produits des villages de production vers les centres de consommation à la suite notamment de la dégradation des routes de desserte agricole. Dans les ménages comme dans les centres de nutrition, on fait recours aux graines d’autres légumineuses pour palier à la carence alimentaires et lutter ainsi contre la malnutrition aigue qui peut attaquer les tout petits.
La crise socio-économique qui frappe plusieurs familles de la ville de Mbuji-Mayi
Les parents contactés déplorent les très mauvaises conditions sociales caractérisées par des maigres salaires, l’augmentation des prix des denrées alimentaires de première nécessité, l’absence d’emploi et des faillites constatées dans les activités commerciales. Ils appellent le gouvernement central à garantir les bonnes conditions sociales et des salaires décents pour une meilleure protection des enfants et de leurs droits.
Archi-Kan