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Kasai Direct
23 septembre 2012

Mbuji-Mayi – Hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché

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La mesure de maïs qui coûtait,la semaine dernière sur le marche local, 1500FC ( soit 2,5 USD) est négociée ce jour à 3000FC (soit 3,3 USD).

Les prix des produits de première nécessité ont pris, depuis la fin de la semaine dernière, une hausse vertigineuse sur les marchés de Mbuji-Mayi, a-t-on costaté sur place. Les coûts du maïs et de l’arachide ont augmenté de plus de 30%. La mesure de maïs qui coûtait,la semaine dernière sur le marche local, 1500FC (soit 2,5 USD) est négociée ce jour à 3000FC (soit 3,3 USD), tandis que celle de haricots est passée de 3000FC(soit 3,3 USD à 3500FC (soit 3,7 USD ). Par ailleurs, le kg d’arachide est passé de 4 000 (4,4 USD) à 4 800 FC (5,4 USD) et beaucoup d’autres produits encore comme le manioc et l’huile de palme figurent dans la course à la hausse.
Certains opérateurs économiques du secteur contactés par notre rédaction lient cette hausse aux difficultés de transport et au coût élevé de ce dernier, surtout avec les problèmes que connaît la SNCC (Société nationale des chemins de fer du Congo).

 Les consommateurs eux s’en plaignent et dénoncent le fait que l’inflation coïncide avec la rentrée scolaire

Les consommateurs eux s’en plaignent et dénoncent le fait que l’inflation coïncide avec la rentrée scolaire 2012-2013.
D’autres estiment que les causes de cette hausse des prix sont entre autres, la dégradation des routes de desserte agricole due au retour de la pluie, indiquent des commerçants. «Toutes les voies qui mènent à Luilu, Kabinda et Lusambo, principaux foyers agricoles de la province, sont coupées», témoigne l’un d’eux, précisant que des camions en provenance de ces localités mettent une semaine pour atteindre Mbuji-Mayi.
Le retour de la saison de pluie oblige également les agriculteurs de la contrée à remettre des semences en terre, provoquant ainsi la rareté des produits sur le marché. Pour sa part, le gouvernement provincial estime qu’il s’agit d’une situation passagère.

Rareté du soja graine sur le marché

 

Le Méka de soja coûte de plus en plus cher à Mbuji-Mayi. Les vendeurs de ce produit attribuent cette rareté à la forte demande des agriculteurs en ce début de la saison culturale A.

Les graines de soja sont de plus en plus rares sur le marché de la ville de Mbuji-Mayi, au moment où les paysans recherchent des semences et les éleveurs de volailles de la nourriture, a-t-constaté sur place.
Les vendeurs de ce produit attribuent cette rareté à la forte demande des agriculteurs en ce début de la saison culturale A. Une autre raison concerne les difficultés de transport pour évacuer les produits des villages de production vers les centres de consommation à la suite notamment de la dégradation des routes de desserte agricole. Dans les ménages comme dans les centres de nutrition, on fait recours aux graines d’autres légumineuses pour palier à la carence alimentaires et lutter ainsi contre la malnutrition aigue qui peut attaquer les tout petits.

La crise socio-économique qui frappe plusieurs familles de la ville de Mbuji-Mayi

 

Environ 100 000 élèves de 6e année primaire se sont présentés jeudi 7 juin au Test national de fin d’études primaires (Tenafep) au Kasaï Oriental.

La crise socio-économique qui frappe plusieurs familles de la ville de Mbuji-Mayi, causée notamment par les difficultés de fonctionnement de la MIBA, constitue un des facteurs qui est à la base du faible rendement scolaire des élèves dans les écoles, ont indiqué certains parents interrogés jeudi dernier à la presse. Pourtant, on a noté, l’année dernière à Mbuji Mayi, une augmentation significative des élèves au Test national de fin d’études primaires. Environ 100 000 élèves de 6e année primaire se sont présentés en juin au Test national de fin d’études primaires (Tenafep) au Kasaï Oriental. A la province scolaire du Kasaï Oriental I, le nombre d’inscrits est passé de 28 000 en 2011 à 30 900 cette année, dont 13 000 filles. Cependant leurs résultats ont été peu encourageants. Selon Fernand Mubiayi Kabuya, directeur de l’EPSP au Kasaï Oriental I, cette augmentation est liée aux campagnes massives d’inscription des filles et garçons en âge scolaire à l’école primaire, qui se consacrait au travail des mines.

 

Les parents contactés déplorent les très mauvaises conditions sociales caractérisées par des maigres salaires, l’augmentation des prix des denrées alimentaires de première nécessité, l’absence d’emploi et des faillites constatées dans les activités commerciales. Ils appellent le gouvernement central à garantir les bonnes conditions sociales et des salaires décents pour une meilleure protection des enfants et de leurs droits.

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