Situation sécuritaire : les Congolaises exigent la prise en charge conséquente des Fardc

Le parlement est appelé à prendre toutes ses responsabilités dans le suivi de l'action gouvernementale. Les femmes congolaises  sont  préoccupées par la situation sécuritaire qui prévaut dans l'est de la RDC. Elles se disent particulièrement concernées par la guerre imposée au pays par des forces négatives et en appellent à la prise de conscience générale pour barrer la route aux ennemis de la paix. C'est dans ce sens qu'elles exigent au gouvernement la prise en charge conséquente des Forces armées de la RDC (Fardc) au front.

À l'occasion d'une rencontre organisée, le mardi 31 juillet, en la salle de la paroisse Fatima de l'église catholique sur le thème « Plaidoyer des femmes pour la paix à l'est », les Congolaises ont dénoncé l'agression de la RDC. Elles ont lancé un appel à la société civile pour se mobiliser davantage contre tous les plans machiavéliques qui visent le Congo.

À l'initiative de la plate-forme  Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (Cafco), la rencontre de Fatima a également permis aux femmes de se mobiliser pour une marche de colère prévue le 1er août dans toutes les grandes villes du pays. Elles veulent ainsi manifester leur solidarité à toutes les femmes de l'est, victimes de la barbarie des mutins et de leurs parrains. À cet effet, les Congolaises invitent le gouvernement à mettre à la disposition de la justice tant nationale qu'internationale tous les auteurs de crimes et leurs complices qui déstabilisent le pays.

« Réaffirmons avec détermination le principe selon lequel la République Démocratique du Congo est une et indivisible dans sa diversité et son immensité », a relevé la déclaration lue par la secrétaire générale du Cafco, Adine Omokoko. À l'en croire, le Parlement doit prendre toutes ses responsabilités dans le suivi de l'action gouvernementale en ce moment difficile que traverse la RDC.

Elles exigent du Rwanda le retrait immédiat et sans conditions de ses troupes du territoire congolais.

Jules Tambwe Itagali