Ailleurs, un peu partout en ville, des gigantesques arbres qui bordaient les routes telles – la route principale, l’avenue du Grand hôtel et la Banque centrale, en face de la mairie, sur l’avenue Luluwa – sont déracinés par ceux qui achètent les terrains et qui veulent profiter à la fois du commerce, de l’espace et de planches. « Ils détruisent tout sans remord et sans tenir compte de l’environnement », laisse entendre un passant en secouant la tête. Le danger est perceptible comme le signale l’inspecteur Beya Ngindu : il faut faire vite pour arrêter le danger. À chaque pluie, les eaux stagnent faute de canalisation, indique-t-il. Si rien n’est fait, la ville sera coupée en deux. La Nationale No2 et le chemin de fer seront supprimés. La réhabilitation va coûter plusieurs milliers de dollars. Mieux vaut prévenir que guérir, Conclut-il. Selon La Loi congolaise sur la protection et la conservation de l’environnement, l’abattage d’arbres doit être notifié et autorisé par un Responsable administratif de la Commune après évaluation environnementale. Dans la pratique, un grand fossé existe entre les prescrits de la loi et son application. Parfois, ce sont les administrateurs de l’Etat qui bafouent la loi.
Sr Julienne Elameji