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Kasai Direct
20 janvier 2012

POUR KABILA, REYNDERS BOIT LA TASSE FACE AU DEPUTE LAURENT LOUIS

Jeudi 19 janvier 2012 en plénière du parlement belge, Didier Reynders,le ministre des affaires étrangères a véritablement bu la tasse face au député Laurent Louis du MLD dont les propos cinglants collés à l’actualité du moment ont retenti dans l’hémicycle comme de véritables couperets.

Introduisant son intervention par un extrait du discours de Lumumba le 30 juin 1960, le député Laurent Louis a posé au ministre des affaires étrangères la question suivante :

« Avez-vous conscience monsieur le ministre qu’en maintenant un Président contesté et contestable, et en niant la volonté de la population, vous rendez impossible la gestion du Congo qui risque de sombrer dans la guerre civile, assumerez-vous dès lors d’avoir sur les mains le sang qui risque d’être versé à cause de la situation de fait que vous persistez à défendre »

Réponse du ministre ? Presque la même que  lors de la séance en commission des relations extérieures. Mais cette fois avec moins d’assurances et moins d’arrogance.

Et le député Laurent Louis de conclure :

"le Congo n’est pas indépendant puisque ce pays et surtout le peuple Congolais n’a pas le droit d’élire son Président. Puisque le Président de la RD Congo, avant d’être le président des congolais, c’est avant tout le président de la communauté internationale. Pour permettre à cette même communauté internationale et la Belgique de se servir des richesses du Congo alors que la population elle meurt de faim tous les jours quand elle n’est pas assassinée par Kabila que vous défendez »

Le dossier « Congo » commence progressivement à prendre de l’ampleur dans le monde politique belge. La montée en puissance du député Laurent Louis et son franc-parler pourraient augurer l’arrivée sur la scène politique belge d’une nouvelle génération de politiciens.

Comme quoi les relations belgo-congolaises sont véritablement en vases communicants.

Ceux qui voulaient tuer la démocratie au Congo sont maintenant devant un effet boomerang.

Le musicien congolais Franco l’avait déjà chanté:

« Boma ngai na boma yo tobomana »

 

Cheik Fita

Bruxelles, le 20 janvier 2012

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