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Kasai Direct
6 janvier 2012

Elections: Les propositions du CALCC pour sortir de l’impasse politique



Du 24 au 25 décembre, le Bureau national du CALCC a organisé une session d’évaluation de la situation post électorale afin d’envisager des pistes d’action dans la crise qui se profile à l’horizon. Après avoir écouté le Secrétaire Général de l’UDPS, Me Shabani et un haut cadre du PPRD, Me Jean Mbuyu, les participants à la session ont fait le constat d’une impasse dans le discours de deux tendances.

Pour l’UDPS, il n’y aura pas d’autre solution que la reconnaissance de la victoire de M. Etienne Tshisekedi par M. Joseph Kabila qui doit se démettre. Pour le PPRD, il n’existe pas de crise, Joseph Kabila a été élu régulièrement. Le PPRD reconnaît les irrégularités qui ne sont pas de nature à modifier l’ordre d’arrivée des candidats. Le dialogue pour une solution politique recherchée par certains ne peut s’inscrire que dans le cadre des institutions, notamment après la publication des résultats des législatives. Il serait possible de former un gouvernement intégrant l’opposition.

C’est le sens de l’ouverture dont le Président Kabila a parlé dans son discours d’investiture. Notre avis Le spectacle des résultats des législatives a mis en lumière les pratiques qui ont marqué ce scrutin. Les irrégularités, du reste reconnues par la CENI, le Président de la République et le Gouvernement, jettent le discrédit non seulement sur le scrutin et sur le pouvoir qui en est issu mais aussi sur la Nation. On a beau dire qu’il n’existe pas d’élection parfaite, rien n’y fait. En plus, la RDC, la vocation d’une nation n’est pas de s’aligner derrière la médiocrité. Le destin de notre cher, beau et grand pays est d’être le leader de l’Afrique. Nous avons pour vocation d’être le meilleur. C’est à nous de montrer le bel exemple sur le continent car tout ce qui se fait en RDC en bien comme en mal a des répercussions partout en Afrique en commençant par les pays limitrophes. Sur le plan interne, un chef de l’Etat mal élu aura du mal à mobiliser les forces vives de la Nation et les énergies du peuple. A coup sûr, il sera l’objet d’un incessant chantage qui lui volera le temps de se consacrer en toute quiétude aux affaires nationales.

Et si par malheur, l’Assemblée nationale est constituée en majorité des personnes qui y arrivent par des voies illicites; à moins d’un miracle, il ne sera pas possible au gouvernement qui sortira d’une telle assemblée de s’occuper vraiment de la gestion du pays. Face à ces dangers, le Bureau National du CALCC aurait souhaité que toutes les forces politiques et diplomatiques se concentrent à rechercher à rétablir la vérité des urnes. Que ce soit Kabila qui ait gagné, qu’il gagne honnêtement. Si c’est Tshisekedi, qu’il gagne honnêtement. Mais, est-il possible de retrouver, à ce jour, les bulletins de vote et les PV affichés le soir du scrutin ? Sans ces documents, la vérité des urnes ne sera jamais connue. Que faire alors ? Propositions Pour garantir la paix et la cohésion nationale, le Bureau National du CALCC propose 1. l’organisation d’un second tour de l’élection présidentielle. Ce scrutin doit être fortement encadré par la Communauté internationale. Les bulletins de vote pour ce second tour doivent être imprimés ici à Kinshasa sous la surveillance d’un comité mixte. 2. le dessaisissement et la démission du Bureau de la CENI 3. l’annulation des résultats des élections législatives sur toute l’étendue de la République 4. l’organisation, au courant d’une même semaine, de nouvelles élections législatives, des provinciales, municipales et locales. Ces propositions sortent du cadre constitutionnel.

A situation exceptionnelle, il faut de solution exceptionnelle. S’il faille convoquer une session extraordinaire du Parlement sortant pour légaliser cette démarche, cela vaut la peine puisqu’il s’agit de préserver la paix, la cohésion, l’unité et la souveraineté nationales. Notre pays, voué à assumer le leadership d’un monde nouveau, cherche à poser les bases de la gestion de l’Etat qui devra donner l’impulsion à l’éclosion et à l’épanouissement du génie du peuple. Sans un Etat solide, il est impossible que la nation congolaise assume son destin. Or, la solidité de l’Etat commence par l’adhésion, la confiance que le peuple doit avoir sur les institutions et sur les animateurs de ces institutions. Si dès le départ cette confiance est ruinée, on pourra tout faire, la nation ne se redressera pas. Dans la phase actuelle de l’édification de notre Etat, nous n’avons pas le droit à l’erreur. Nous ne pouvons pas poser une mine sur la fondation de l’édifice. Fait à Kinshasa, le 27 décembre Pour le Bureau national du CALCC Elias Karokoli Vice-président

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L
Helas! Que ce Congo de nos ancetres pour lequel bras et mains etaient coupes, continue a s'engouffrer de par la mauvaise foi de multiples predateurs de tout bord. Ta paix et ta progenitude ne dependent que du courage et de la te merite tous azimut de tes filles et de tes fils. Ces derniers n'ont qu'a tirer l'exemple combien edifiant du leader maximo de l'opposition congolaise, j'ai cite sans nul doute Etienne Tshisekedi wa Mulumba dont la Constance et la Conviction dans la lutte contre toute forme des anti-valeurs ne sont plus a demontrer quel que puisse etre le temps, le lieu et Les etres impoderables. Ce qui du reste, lui a valu tant d'eloges et l'accueul triomphal dans tous les endroits tant nationaux qu'etrangers ou il a daigne poser ses pieds. A cause de sa participation comme candidat aux elections presidentielles, cela ne justifie-t-il pas l'engouement quant a la participation du peuple congolais a ces assises nationales pour justement aller voter l'homme du peuple ! C'est ce qui a cree une peur bleue dans le chef de ses antagonistes du pouvoir. Une peur disai-je qui les a amenes a penser a passer par des tricheries et fraudes qui ne disent pas leur nom. Consequence du voleur attrape au piege, c'est AGITATION sur AGITATION quand vient l'heure d'audit: Les experts internationaux a peine arriver sans qu'ils n'aient encore depose leurs bagages, sans qu'ils n'aient encore exhibe leurs cahiers de charges, ce sont des lamentations dans le camps des Tricheurs, du genre: il n'est pas question de revoir les elections presidentielles car Kabila disent-ils, a deja prete serment, leur CSJ statue en premier et dernier ressort"...Mort Bleu, ils sont sans savoir que ce qui a mobilise l'opinion tant nationale qu'internationale pour que ces experts se donnent la peine de se deplacer a des kilometres, ce sont leurs cafouillages qu'ils ont mis dans les presidentielles qui se sont deroulees au meme moment et de la meme maniere que les legislatives dont les resultats viennent avec les memes tonnes de revendications et de plaintes de toutes sortes. Nous souhaitons en conclusion que la ceni de par son incompetence qui n'est plus a mettre en doute, se mette hors d'etat de nuire aux travaux des experts internationaux; lexquels travaux sont attendus dans le monde entier interesse par le grand Congo. Pourvu que l'on asssiste pas aux memes complaisances de la CSJ de Kabila.
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