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19 juin 2011

L’Angola décide de s’attaquer à la prolifération et aux dérives des églises de réveil

dimanche 19 juin 2011 Jossart Muanza(AEM)

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La ministre angolaise de la culture Rosa Cruz e Silva

Rosa Cruz e Silva, ministre angolaise de la culture, a déclaré, mardi 14 juin dernier, que la prolifération des églises était « un problème social sérieux auquel une solution doit impérativement être trouvée. » La ministre s’était ainsi exprimée à la clôture d’un colloque qui avait souligné que 900 groupes religieux étaient en attente d’agrément. Cette prolifération n’est pas la seule préoccupation de la ministre qui veut initier un dialogue avec les églises pour se pencher notamment sur la question des enfants accusés de sorcellerie : «  Il faut étudier, analyser profondément les raisons qui sont à la base de ce problème, afin que les enfants puissent jouir de leurs droits de vivre dans leur environnement naturel et selon les règles de notre société ». Rosa Cruz e Silva a qualifié la situation d’« extrêmement grave » parce que « certaines églises s’illustrent par des pratiques et des rituels qui vont à l’encontre de la culture et de la réalité angolaises, avec des impacts dévastateurs sur la société. »

Le boom de ces églises se situerait à la période qui a suivi la longue guerre civile qu’avait connu le pays et aurait pris plus d’ampleur avec l’ouverture des frontières qui a vu des églises de la RDC se déployer en Angola ou permis à certains pasteurs de venir y implanter leur activité. Les Ministères de la culture et de la justice d’Angola préparent des mesures pour mettre de l’ordre dans ce secteur où les dérives se multiplient. À Cabinda, une femme âgée de 49 ans, accusée de sorcellerie, a été brûlée vive avant de succomber des suites de ses blessures. Ces faits se sont déroulés lundi 13 juin à l’aube dans le secteur de Ndonco, dans la localité de Tchiza, banlieue proche de la ville de Cabinda. La police recherche activement les assassins présumés.

Ce crime a été condamné par José Luís, le chef traditionnel de Tchizo. Selon les habitants de la région, ce n’est pas le premier cas du genre signalé dans ce secteur dépourvu d’un poste de police, le plus proche étant situé à plusieurs heures de cette localité.|Jossart Muanza (AEM)

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